Note du Mardi – la grosse concurrence du marketing premium

<p style= »text-align: center; »><a href= »http://www.tomorrownewsf1.com/wp-content/uploads/2011/02/Note-du-Mardi-2.jpg »><img class= »size-full wp-image-18832 aligncenter » title= »Note du Mardi-2″ src= »http://www.tomorrownewsf1.com/wp-content/uploads/2011/02/Note-du-Mardi-2.jpg » alt= » » width= »514″ height= »77″ /></a></p>
Contraste en matière de sponsoring entre la Formule 1 et le Football. En dix ans, l’écart se réduit de manière importante entre le monde des circuits et le monde du ballon rond. Ce dernier est en pleine évolution marketing, se dirigeant vers le premium, au dépend du populaire.

Le Real Madrid va prochainement signer un contrat avec Fly Emirate d’une valeur de 25 millions d’euros annuels.  Manchester United, via son double accord entre AON et DHL cumule 33,5 millions d’euros de sponsoring principal, Barcelone, via la Qatar Fondation, l’équivalent de 30 millions d’euros. Voici le top 3 des plus rentables. Mais Chelsea par exemple, via Samsung touche 18 millions d’euros par année. Pour information en France, l’OL tourne autour de 8 millions d’euros, l’OM idem et le PSG vise 12 millions d’euros pour l’an prochain.

En 2012, en faisant abstraction de Marlboro et Red Bull, l’opérateur Vodafone est le plus gros des sponsors principaux avec 40 millions d’euros par an, devant Petronas pour une somme équivalente. Hormis Banco Santander (50 millions d’euros pour être sponsor secondaire et négociant une forte baisse pour le prochain contrat), le constructeur Infiniti sponsorise Red Bull Racing à hauteur de 20 millions d’euros. Avant son retrait, Lotus Group déboursait 30 millions d’euros par année pour être le principal sponsor de l’équipe d’Enstone.

Les deux univers se rapprochent donc en termes de tarif de sponsoring principal. Pourtant, en 2002, c’était loin d’être le cas. Les manufacturiers de tabacs déboursaient entre 30 et 75 millions d’euros par année. Alors que dans le même temps, Manchester United avait Vodafone sur son maillot pour 12 millions d’euros par année et le Real Madrid, la société Siemens pour le même prix.

Certaines équipes de Formule 1 négocient aujourd’hui des tarifs de sponsoring principaux entre 15 et 20 millions d’euros maximum. Voir moins pour certain team. La tendance va donc en direction du football ? Pas tout à fait. Car, de la même manière que la Formule 1, le monde du football commence à tourner autour d’un cylindre et a dû mal à trouver des marques pour soutenir le maillot. Fly Emirate est sponsor d’Arsenal, du Milan AC et du PSG. Il n’est donc pas un inconnu du milieu. Le Bayern Munich privilégie les liens allemands depuis toujours via son sponsor principal -Siemens auparavant, Deutsh Telekom aujourd’hui). Le Real Madrid, comme Manchester United, qui sont des clubs commerciaux et des marques mondiales reconnues, ont du mal à démarcher des partenaires nouveaux et surtout durables.

Cela signifie surtout que les marques du football évoluent dans la même direction que les marques de Formule 1. Le premium, pour pouvoir faire facturer plus cher ses espaces et ses partenariats avec moins de partenaires qu’avant.

Il est intéressant de voir que le Real Madrid entre son équipementier et son sponsor va toucher près de 75 millions d’euros par année environ. Une équipe comme McLaren touche de son sponsor principal (Vodafone) et de son pétrolier partenaire (Mobil), l’équivalent de 55 millions d’euros, tandis que Ferrari, entre Banco Santander et Shell touche 75 millions d’euros. Des revenus très proches donc. Après le Golf, voici que certaine marque du ballon rond vont entrer dans le monde du marketing premium. Une concurrence massive pour la Formule 1. La concurrence de trop peut-être.

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