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L’Espagne et la génération de pilote perdue

Le contraste est assez étonnant. L’Espagne souffrira t’elle du syndrome Français en Formule 1 ? Les médias ibériques se posent la question. En effet, notre pays n’a connu qu’un seul champion du monde, Alain Prost, et c’est reposé sur deux autres vainqueurs post Prost : Jean Alesi et Olivier Panis, avant d’attendre près de 10 ans avant de voir un pilote tricolore visant un podium en GP. Depuis l’arrivée de Fernando Alonso en 2001, beaucoup de jeunes ibériques ont flirté avec la discipline reine, sans jamais y parvenir depuis. Pendant ce temps, l’Allemagne dispose  de deux champions du monde avec Michael Schumacher et Sébastian Vettel.

Juste avant l’émergence d’Alonso, Marc Géné chez Minardi en 1999, Pedro de la Rosa avait débuté en 1998/1999 en Formule 1 avec Jordan et Arrows et ensuite Jaime Alguersuari a débuté en 2009 avec Toro Rosso. Mais que dire d’Antonio Garcia, Felixe Porteiro, Adrian Valles, Sergio Hernandez, Javier Villa, Roldan Rodriguez, Andy Soucek, Dani Clos, Albert Costa et bien d’autres ? Tous dénommés « la génération perdue espagnole » un symbole que Franck Montagny et Sébastien Bourdais connaissent bien.

A la fin des années 90, l’Espagne a fait un grand effort dans la course automobile, multipliant les disciplines (la création de la Formule Nissan en 1998 était une réussite). Mais l’Espagne n’a pas épousé la culture du sport mécanique, mais l’idolâtrie d’un pilote. Ce pays de Football et ses médias misent plus sur les personnalités que le sport en lui-même. En cela l’Espagne est l’incarnation moderne des médias d’aujourd’hui, ayant besoin de « people » pour survivre au quotidien. Le sport n’est pas important, seule la personnalité du sportif compte.

HRT depuis 2010 est l’excellent exemple de cette évolution. Jamais l’équipe n’a été soutenue. Certes la crise en Espagne a fait rage, mais pourtant le Real Madrid et le FC Barcelone n’ont jamais eu autant de socios et de sponsors. Un contraste total. Un peu à la manière de notre regretté Prost GP il y a 10 ans.

En réalité si l’Espagne ressemble à la France via le parallèle entre Fernando Alonso et Alain Prost, c’est surtout l’Italie qu’il faut voir. Il y a 15 ans, Flavio Briatore a souhaité faire revenir un ou deux pilotes italiens pour succéder à Riccardo Patrese. En 1996 et 1997, Giancarlo Fisichella et Jarno Trulli sont entrés en F1. Mais après la retraite de ces derniers, combien d’italien sur la grille ? Pourtant, nos voisins des Alpes ont une culture du sport automobile. Toutefois, elle aussi centrée sur…Ferrari.

Reste une ultime question, est-ce que l’Allemagne n’est pas aussi dans une bulle similaire à celle de l’Italie ? Hormis Nico Rosberg et Sébastian Vettel, Adrian Sutil n’est présent que via ses garanties bancaires, idem pour Nico Hulkenberg avec Sauber (en partie)…

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Changer d’équipe pour changer de comportement

Jackie Stewart a annoncé que le succès de Lotus F1 Team a été de ne pas vouloir changer Kimi Raikkonen. En parallèle de cette déclaration, Sergio Perez indique que son arrivée chez McLaren est un prétexte à ses réinventer et de changer de comportement. L’occasion de remarquer que le pilote moderne adapte son comportement en fonction de son environnement.

Kimi Raikkonen restera un pilote d’exception dans le paysage de la Formule 1. Pilote atypique, il n’a en réalité pas vraiment changé de comportement entre sa période McLaren (2002-2006), Ferrari (2007-2009) et Lotus (2012). Au contraire de Fernando Alonso et plus loin dans le temps, Michael Schumacher par exemple, pour les mêmes raisons d’ailleurs. Le double champion du monde espagnol avait gagné avec une équipe qui l’a mis en Formule 1 (Renault) et un patron d’équipe qui avait une forte influence sur lui (Flavio Briatore). Il fallait rompre avec une certaine image et gagner en profondeur. Le passage chez McLaren en 2007 aura servi à cela pour Alonso. Lors de son retour chez Renault F1 Team en 2008 et 2009, il n’était plus le même pilote. Sa dimension avait changé, tout comme son voyage actuel avec Ferrari, ou le pilote ibérique est désormais considéré comme un des favoris chaque année depuis 2010. Alonso est dans la meilleure équipe du monde, selon les légendes et non la réalité de la piste. Il y a 15 ans, Michael Schumacher avait fait la même chose entre sa carrière avec Benetton (passablement oubliée d’ailleurs) et son aventure magnifique chez Ferrari (qui l’a fait entrer dans la légende).

Michael Schumacher et Fernando Alonso sont des exemples qui ont été suivi dans un passé récent, par Jenson Button et dans le futur par Lewis Hamilton. Button était considéré comme un pilote rapide, mais léger lorsqu’il était chez Honda, puis redoutable avec la Brawn et enfin un gentleman driver chez McLaren. Tandis qu’Hamilton vise la même démarche qu’Alonso en 2007, pour son passage chez Mercedes AMG. Dans l’avenir, Sebastian Vettel suivra la tendance, si le triple champion du monde souhaite être dans le même moule que les autres pilotes modernes.

Auparavant, Niki Lauda était resté le même chez Ferrari et McLaren. Alain Prost, Ayrton Senna, Nigel Mansell et Nelson Piquet n’ont pas changé de comportement, et changeaient d’équipes pour être toujours compétitif, et non pas pour gagner en image et profondeur. La différence est désormais là. Rappelons l’argument de Lauda chez McLaren en 1982 : « Pour mes prestations de pilote j’ai une valeur de 1$ aujourd’hui, mais pour mon image et ce que je peux apporter à l’équipe McLaren je vaux bien 3 millions. » C’était l’époque ou les équipes puisaient leur image dans celle des pilotes, afin de construire une histoire ensemble.

Sergio Perez en désignant son passage de Sauber (parrainé par Ferrari) à McLaren, comme une réinvention de sa personne est autant une manière pour lui de progresser dans sa carrière, en inscrivant une victoire, que de prendre la dimension d’un top pilote capable de viser le titre de champion du monde chaque année.

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Alonso pense à l’après F1

La déclaration est passé quasiment inaperçue mais reste intéressante. Alors que la rumeur Vettel – Ferrari était monté d’un cran, que Christian Horner a démenti fermement ce transfert, que Felipe Massa, avec une pointe de lassitude que s’il avait obtenu le titre en 2008 sa situation serait bien différente aujourd’hui, Fernando Alonso a parlé d’avenir.

C’est toujours étonnant qu’un pilote parle de l’après. La reconversion d’un pilote star est importante et le succès de ce changement de cap est réalisé avec plus ou moins de succès. Par exemple, Ayrton Senna avait prévu de se reconvertir comme agent de pilote, Alain Prost a monté son équipe en 1998, Nikki Lauda a créé une compagnie aérienne, tandis que Michael Schumacher après un rôle de consultant chez Ferrari durant trois ans est finalement revenu aux affaires avec Mercedes. Le plus souvent les champions du monde récent restent pilotes après leurs carrières. Toutefois, Fernando Alonso a lancé deux idées intéressantes, dont tout particulièrement une.

Au-delà du principe d’affirmé qu’il terminera sa carrière chez Ferrari, considéré comme une forme de communication positive envers son employeur d’aujourd’hui, c’est surtout l’envie de participer à la création d’un circuit et surtout d’être propriétaire d’une équipe de Formule 1 qui motive le double champion du monde ibérique.

« Pourquoi ne pas être propriétaire d’une équipe.  Ce serait une grande aventure.  Mais en plus de cela, si Bernie le permettrait, je voudrais concevoir une piste, tout comme je l’ai fait à Oviedo pour une piste de kart qui ouvrira bientôt », a déclaré Alonso dans le paddock de Silverstone.

Intéressant cette idée d’être propriétaire d’une équipe. Depuis sa première retraite sportive Michael Schumacher avait caressé l’idée avec Ross Brawn, d’ailleurs lorsque ce dernier a repris l’équipe Honda début 2009 l’introduction du champion allemand dans le capital avait été envisagé, mais Willy Weber, alors l’agent de Schumacher ne souhaitait pas ce schéma. L’avenir nous dira si le septuple champion du monde allemand sera propriétaire d’une équipe dans les 5 ans à venir.

Toutefois, Alonso, qui souhaite terminer sa carrière en 2020, caresse cette idée et souhaite marcher sur les traces d’Alain Prost.

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Les questions de l’affaire Vettel – Ferrari en 2014

Le transfert de Sébastian Vettel chez Ferrari en 2014 est probable, en fonction de certaines circonstances favorables bien entendu. En réalité c’est une affaire globale qu’il faut regarder, pas juste un bout de bruit.

Le contrat de Sébastian Vettel avec Red Bull Racing évolue jusqu’en 2014. Le pilote allemand pourra quitter l’équipe autrichienne si l’équipe ne termine pas dans le top 3 du championnat du monde constructeur et si l’allemand n’a pas inscrit deux victoires dans l’année. De son côté, Fernando Alonso a prolongé l’an dernier son contrat avec Ferrari jusqu’en 2016, mais en réalité c’est jusqu’en 2014, puisque les deux autres saisons étant des options. Pour favoriser cette prolongation, Ferrari a prolongé le contrat de sponsoring de Marlboro d’un côté et de Banco Santander de l’autre.

C’est de dernier qu’il faudra observer de près avec la crise ibérique dans le secteur des banques. Banco Santander parait solide, mais un scandale ou une dérive dans ce secteur activité est possible et déstabilisera tout l’ensemble. Déjà, l’établissement a baissé son investissement de 50 à 30 millions à partir de l’an prochain avec Ferrari. Mais, si la crise s’accentue et qu’aucune solution n’est trouvée en Espagne, le secteur du sponsoring sera fortement compromis, laissant Fernando Alonso sans appuis. Car, soyons clair, Banco Santander est très influente dans la Scuderia et il n’est pas faux de dire qu’une large partie du marketing est désormais sous la coupe de la banque ibérique. Le soutien est de poids et la perte importante en cas de mauvais scénario.

L’introduction de Vettel chez Ferrari sera définitivement comprise, si Ferrari ne prolonge Felipe Massa que d’une saison, ou alors embauche un autre pilote aux côtés d’Alonso en 2013. Enfin, comme souvent ses derniers temps, il faut faire attention. Il n’est pas impossible que Sébastian Vettel ait signé un précontrat avec Ferrari (une méthode courante pour la Scuderia), comme cela avait été le cas avec Fernando Alonso en 2008. Donc ce qui pourrait signifier que l’allemand viendra chez Ferrari en 2015 ou 2016, à partir de 2014. Une nuance. A moins que toute cette histoire n’est qu’une manière de mettre la pression sur Red Bull Racing.

En effet, isolé sur le terrain des accords de restrictions des coûts (RRA), Red Bull Racing est aussi dans le collimateur de la FIA sur les dernières mises à jours de sa RB8. Les récents double refus du package by Adrian Newey de la monoplace 2012 jettent un trouble. Une première fois au GP de Monaco sur les fameux trous du plancher, ensuite au GP du Canada, sur demande de McLaren pour clarifier l’histoire des perforations dans le moyeu arrière des roues. Pour le GP d’Europe c’est une sorte de design de double diffuseur qui fera polémique. Mais étant donné que la Scuderia Toro Rosso avait présenté un dessin équivalent en 2010 sans que la FIA ne dise rien. Ne parlons pas de cette suspension inclinée de 5°C à l’arrière…L’espoir pour Adrian Newey est permis. Reste que ses refus de la Fédération font échos à la récente alliance FOTA – FIA sur le domaine du RRA. Une coïncidence assez troublante qui pourrait surtout perturber la belle triple entente Horner – Newey – Vettel pour l’avenir.

Si la FIA met des bâtons dans les roues de RBR en 2012 et en 2013, afin de lui mettre la pression et d’accepter les mesures du RRA. Si l’équipe autrichienne refuse de se soumettre, cela rendra l’affaire compliquée. A moins…A moins que Red Bull engage un plan de retrait en 2014 de son équipe, ce qui expliquerait la résistance dans un premier temps, et ensuite que tous les contrats de l’usine de Milton Keynes expirent en 2014, sans avoir de volonté de poursuivre, pour le moment.  Ce qui expliquerait certaines choses.

Autre détail, il avait été un temps question que Red Bull (avant son rachat de Jaguar en 2005), sponsorise la Scuderia Ferrari. Vettel à Maranello, Red Bull à la place de Banco Santander, soit la fin de Red Bull Racing vendu avec les honneurs à la manière d’une équipe Benetton et une équipe Toro Rosso présentée comme équipe bis via une double alliance avec Ferrari. Le scénario est tous droit sorti de mon esprit. Probablement fantasque, mais finalement pas impossible dans les faits. En signant les Accords Concordes, Red Bull a valorisé son équipe, surfant sur ses deux titres de champion du monde 2010 et 2011. Le prochain repreneur se retrouvera dans de bonnes conditions économiques. De plus sur le terrain de la voiture cliente, Ferrari et RBR sont d’un avis favorable. Un repreneur à la Genii Capital permettrait de garder le moteur Renault jusqu’en 2016 et même plus intéressant de garder à moindre frais le nom Red Bull Racing. Ce qui serait un joli coup marketing.

Quid alors de Fernando Alonso dans cette histoire ? L’espagnol a indiqué qu’il souhaitait finir sa carrière chez Ferrari, mais nous savons tous que cela ne signifie rien. Sa volonté d’être en Formule 1 jusqu’en 2020 est un indice à suivre. Acceptera-t-il la cohabitation avec Vettel en 2014 ? La structure de l’équipe italienne ne le permet pas. Ce qui signifie qu’à partir de cette année-là, il y aura un échange entre les deux pilotes. Alonso pourra rebondir dans une autre équipe sans problème. Retourner à Enstone, signé à Woking pour remplacer Hamilton par exemple.

Tiens Hamilton, son cas sera intéressant dans le marché des transferts et surtout la durée de son nouvel accord. S’il expire fin 2014 (c’est-à-dire qu’il ne renouvelle que de deux ans), cela ressemblera à un grand jeu de chaise musicale pour l’avenir.

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Liste des salaires pilotes 2012


Tous les Salaires des pilotes de F1 2012 par Sportune

Tomorrownewsf1.com  publie ce jeudi le classement des salaires des pilotes de F1 2012, selon les chiffres évalués par le Business Book GP (livre à acheter au complet ici),  sorti le 25 avril. Pour la troisième année consécutive, Fernando Alonsoserait le pilote avec la plus grosse rémunération du paddock. Chez Ferrari, ses émoluments annuels grimpe jusqu’à 30 millions d’euros. Derrière lui, on retrouve les pilotes McLaren, Lewis Hamilton et Jenson Button. Après un différentiel en faveur de Hamilton en 2010 et 2011, les deux champions du monde touchent désormais le même plantureux salaire en 2012.

Une égalité de traitement qui est aussi visible chez Red Bull Racing où Sebastian Vettel et Mark Webber se retrouvent à égalité à la 5e place, en compagnie également de Felipe Massa, deuxième pilote Ferrari et Nico Rosberg qui a obtenu une augmentation pour l’année 2012. Ces pilotes touchent environ 10 millions d’euros. Michael Schumacher est dans l’aspiration avec 8 millions d’euros. Il devance Kimi Raikkonen, qui est la surprise de ce classement. Le champion du monde 2007, réputé pour toucher des salaires très élevé, touche un smic en rapport au passé, mais avec un joli traitement sur ses résultats.

En 2012, le salaire moyen d’un pilote de F1 serait de 5.34 millions d’euros, soit 445.000 euros par mois. Il était de 377.000 euros l’an passé et fait mieux qu’en 2010 avec 413.000 euros. En 2012, plus que pour les autres années, les 5 meilleures équipes du plateau vampirisent les meilleurs salaires de la grille.

Les salaires du paddock de F1 2012

1 – Fernando Alonso (Ferrari) – 30 millions d’euros

2 – Lewis Hamilton (McLaren) – 16 millions d’euros

3 – Jenson Button (McLaren) – 16 millions d’euros

4 – Sébastian Vettel (Red Bull) – 10 millions d’euros

– Mark Weber (Red Bull) – 10 millions d’euros

– Felipe Massa (Ferrari) – 10 millions d’euros

– Nico Rosberg (Mercedes) – 10 millions d’euros

8 – Michael Schumacher (Mercedes) – 8 millions d’euros

9 – Kimi Raikkonen (Lotus) – 5 millions d’euros

10 – Heikki Kovalainen (Caterham) – 4 millions d’euros

11 – Timo Glock (Marussia) – 3 millions d’euros

12 – Kamui Kobayashi (Sauber) – 1 millions d’euros

– Romain Grosjean (Lotus) – 1 millions d’euros

14 – Nico Hulkenberg (Force India) – 0.5 millions d’euros

– Sergio Perez (Sauber) – 0.5 millions d’euros

– Vitaly Petrov (Caterham) – 0.5 millions d’euros

– Pedro de la Rosa (HRT) – 0.5 millions d’euros

18 – Jean Eric Vergne(Toro Rosso) – 0.4 millions d’euros

– Daniel Ricciardo (Toro Rosso) – 0.4 millions d’euros

– Pastor Maldonado (Williams) – 0.4 millions d’euros

21 – Bruno Senna (Williams) – 0.25 millions d’euros

– Nairan Karthikeyan (HRT) – 0.25 millions d’euros

23 – Paul di Resta (Force India) 0.2 millions d’euros

24 – Charles Pic (Marussia) – 0.15 millions d’euros

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F1 – Ferrari à la recherche de 1 seconde au tour

<img class= »alignleft » title= »Pirelli – Ferrari F1 2012 – F2012B » src= »http://a4.sphotos.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-ash3/561766_404402739579106_141406265878756_1548448_1077382808_n.jpg » alt= » » width= »346″ height= »230″ />Après un début difficile, malgré la victoire en Malaisie, Ferrari fera débuter au Mugello durant les derniers essais privés de l’année 2012 une nouvelle version de la F2012. Nommée « version B » par la plupart des observateurs, elle représente un changement de 40 à 50% par rapport à la machine qui a débuté la saison. Mais, les dernières rumeurs indiquent que toutes les évolutions ne seront pas disponibles pour les essais sur le circuit italien.

Selon Autosprint, Ferrari aurait pris du retard dans le développement de certain composant qui seront essentiellement testé en simulation CFD voir soufflerie et non en piste pour validation. Une inquiétude car jusqu’à présent les derniers éléments ayant eu le même chemin de développement ont été des échecs.

La F2012 « B » aura selon toute vraisemblance le même nez avant (qui fonctionne bien selon Alonso et Pat Fry), mais la partie centrale de la voiture aura un nouveau design. Des radiateurs différents, un nouveau profil d’extracteur, une distribution du poids différents et probablement une modification de la suspension arrière. Pas encore de trace d’échappement aérodynamique, ni de F-Duct.

Le pari de Ferrari est important, car, selon les estimations de Maranello il faudra trouver environ 1,2 secondes pour dominer le plateau. D’ailleurs, Fernando Alonso, en marge du GP de Bahreïn n’avait pas usé de la langue de bois à ce sujet : <em>« Même si nous trouvons 600 millièmes de mieux par rapport à la concurrence, ceux-ci sont en marche et il nous reste encore 400 millièmes pour être à leur niveau. Mais au moins, nous allons réduire l’écart. »</em>

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Rossi eclipse Ferrari à Madonna di Campiglio

Drôle d’ambiance à Madonna di Campiglio entre Ferrari et Ducati, réunit pour l’occasion par leur sponsor tabac commun. Finalement, c’est Valentino Rossi qui a été la star de ce séjour et non les pilotes Ferrari, comme les autres années.

D’un côté Fernando Alonso, avec son manager, Giancarlo Fisichella et Marc Géné. A l’autre extrémité, Felipe Massa, escorté par son frère et trois amis. Voici l’image de Ferrari en 2011. Chacun dans son coin lors d’une réunion d’unité médiatique. Ambiance.

Pour l’équipe Ducati de MotoGP la vedette est Valentino Rossi. L’italien, à peine remis de son opération à l’épaule ne doit pas faire de snowboard comme ses camarades de parades, mais il en reste néanmoins la véritable star de cette manifestation dans les montagnes.

Au point, selon nos indications, d’effacer Fernando Alonso. De ce séjour, la plupart des journalistes n’auront signalés qu’une moustache discutable côté look pour le double champion du monde espagnol. Tout juste si la douleur à une jambe est signalé d’ailleurs. L’attention est sur Rossi.

Le meilleur pilote italien de tout les temps, au guidon de la machine nationale. Logique que le duo Hispano-brésilien de la Scuderia soit éclipsé…

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Marketing F1 – de la logique du C2B au B2B

Selon Adam Parr, nouveau patron de l’équipe Williams F1, Pastor Maldonado n’est pas un pilote payant dans le sens propre du terme. Une évolution de langage dans le marketing sportif qui passe simplement du B2C au C2B sur la forme, mais pas vraiment sur le fond.

Auparavant un pilote payant était un client d’une équipe, via des sociétés qui voulait communiquer vers le grand public. Un dérivé du C2B (Consumer to Business), qui a fonctionné durant des décennies. Mais depuis deux ans, un nouveau phénomène marketing apparait : le B2B.

Le Business to Business met en relation les entreprises dans le cadre d’une architecture Clients/Fournisseurs (pour faire simple). Un système devant permettre aux entreprises clientes d’utiliser la plate forme F1 pour une promotion de ses produits. Au-delà de la simple publicité.
B2BvsC2B

Pastor Maldonado, comme Vitaly Petrov, mais aussi Fernando Alonso sont dans cette logique indirecte du pilote payant. Une subtilité car le pilote est réellement soutenu par le pétrolier vénézuélien PDVSA à hauteur de 10 à 15 millions d’euros annuels. Adam Parr argumente d’ailleurs de cette manière à propos de l’argent : « L’argent n’est pas pertinent. Le sponsor de Fernando Alonso (Santander) est le plus gros de la F1. »

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F1 2012 – Vettel et Ferrari

Vettel champion du monde 2010Vettel chez Ferrari. C’est ce que raconte le magazine allemand Express, plutôt précis dans ses rumeurs. Estimant que la Scuderia vise le nouveau champion du monde pour l’installer en 2012 aux cotés de Fernando Alonso et à la place de Felipe Massa.

Luca di Montezemolo aurait parlé du pilote allemand lors de la célébration de Noël de l’équipe Ferrari en ces thermes : « Sébastian est rapide, intelligent et jeune. Tôt ou tard, il sera au volant d’une voiture rouge. » Le ton est agressif et répond aux sollicitations médiatiques entourant ce possible transfert. Toutefois, nous pensons, au contraire de l’Express.de qu’il est trop tôt pour que Ferrari ait déjà entamé des démarches de précontrats ou d’accord pour obtenir Vettel.

Surtout qu’il y a un détail à ne pas négliger : Vettel est champion du monde. Imaginons le scénario suivant : Vettel remporte le titre en 2011, il sera double champion du monde et donc l’équipier de Fernando Alonso ? Curieuse idée, sachant que l’un représente l’avenir et l’autre déjà le passé récent (la Formule 1 est injuste mais c’est ainsi). Il est donc logiquement inconcevable de voir les deux hommes ensemble dans une même équipe. Vettel remplacera Alonso à l’horizon 2013.

Reste enfin qu’il existe un autre facteur d’importance pour l’équipe Ferrari : ses jeunes pousses. EN effet, Jules Bianchi (le plus prometteur) débutera en 2012 en Formule 1 selon toute vraisemblance. Chez Ferrari ou ailleurs, mais les options sont de plus en plus réduite aujourd’hui et l’époque Massa – Sauber évolue politiquement. De plus, Quid de Santander, considéré comme le futur grand sponsor de la Scuderia Ferrari, si l’image de Fernando Alonso est mise à mal ? Enfin, la piste Kubica reste des plus sérieuses pour le remplacement de Felipe Massa.

L’ombre de McLaren

Cette année, la gestion du duo Lewis Hamilton – Jenson Button chez McLaren a été reconnue par beaucoup de personnes dans le paddock. Deux champions du monde dans la même voiture est un succès médiatique et sportif, si le management est intelligent. Une ambition que Ferrari peut reproduire avec un duo de champion du monde : Fernando Alonso – Sébastian Vettel en 2012. Reste à voir la gestion.

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Liste rapport salaire/point des pilotes en 2010

TomorrowNewsF1.com vous propose un rapport utilisé par le paddock pour évaluer un investissement sur un pilote. Ce calcul utilise le rapport entre le salaire et le nombre de point inscrit par un pilote durant l’année. Nous n’avons pas comptablisé les pilotes payants de type Senna, Chandhok, di Grassi ou Yamamoto.  Voici la liste :

  • 1. Adrian Sutil : 4.167€/point
  • 2. Sébastian Vettel : 7.812€/point
  • 3. Tonio Liuzzi : 9.523€/point
  • 4. Vitaly Petrov : 14.815€/point
  • 5. Kamui Kobayashi : 15.625€/point
  • 6. Mark Webber : 17.355€/point
  • 7. Nico Hulkenberg : 31.818€/point
  • 8. Nick Heidfeld : 33.333€/point
  • 9. Jenson Button : 42.056€/point
  • 10. Sébastien Buemi : 50.000€/point
  • 11. Robert Kubica : 55.147€/point
  • 12. Nico Rosberg : 56.338/point
  • 13. Lewis Hamilton : 66.667€/point
  • 14. Jaime Alguersuari : 80.000€/point
  • 15. Pedro de la Rosa : 83.333€/point
  • 16. Felipe Massa : 97.222€/point
  • 17. Michael Schumacher : 111.111€/point
  • 18. Rubens Barrichello : 117.021€/point
  • 19. Fernando Alonso : 119.047€/point
  • 20. Timo Glock : 1M€/point
  • 21. Heikki Kovalainen : 2M€/point
  • 22. Jarno Trulli : 3M€/point
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