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Saga : Benetton Formula – 1993, devenir un top team

Spanish Grand Prix, Barcelona, Spain, 1993. Michael Schumacher at speed. CD#Motorsport5-8.

Fort de son succès, Flavio Briatore n’avait pas l’intention de perdre du temps. Il signa un accord de deux nouvelles saisons avec Ford Motors Co pour une fourniture gratuite de ses moteurs à compter de 1993. Un poste de dépense en moins pour l’équipe anglo-italienne qui était certes un top team, mais sans en avoir encore les moyens. Alors que McLaren, Ferrari et Williams disposaient de plus de 50 millions de dollars de budget, Benetton disposait alors de 25 millions au plus. L’accord avec Ford lui permettait de faire une économie de 5 millions de dollars sur ses dépenses annuels et surtout disposer des dernières évolutions du V8 en priorité, ainsi que l’espoir d’un futur V12 présenté en maquette lors de la signature de l’accord. La nouvelle boite de vitesse transversale semi-automatique, mise au point durant la saison 1992 est enfin opérationnelle et fiable. Elle sera adjointe sur la B193 à une suspension active. L’heure était venue de se rapprocher de Williams-Renault et McLaren.

En réalité, la B193 était une évolution assez simple de la B192. A l’image de la Williams FW14 et son évolution B, la suspension active avait été ajoutée comme un gain à la fois en performance et en confort. Pour sa mise au point durant l’hiver, le vétéran italien Riccardo Patrese qui était de la campagne triomphale de 1992 avec Williams a été embauché contre un salaire de 4 millions de dollars et une prime alléchante. Dès les premiers tours de roue, la saison s’annonçait compliquée. La B192 avait un centre de gravité trop haut, perturbant l’équilibre de la voiture. Difficile à régler à cause d’un moteur et d’une boite de vitesse située trop haut dans le châssis (à cause d’une méconnaissance des effets de la suspension active), la monoplace usait trop les pneus et était très inconfortable à piloter. Il faudra toute la fougue et la maitrise de Michael Schumacher pour vaincre sur cette machine, avec beaucoup de malchances (Monaco, Hongrie et Belgique) avant de remporter l’unique victoire de saison de Benetton au Portugal, tandis que Patrese resta dans l’ombre. Quittant la discipline dans l’anonymat après quinze saisons.

Durant l’été 1993, Willy Weber entra dans la dernière ligne droite des discussions avec Flavio Briatore pour prolonger le contrat de Michael Schumacher.  La pression était forte sur les épaules de l’italien depuis la fin du printemps. Méthodiquement le calcul de l’agent allemand était clair : Ayant accepté de toucher un salaire basé sur les résultats en piste (autour de 25.000 dollars le point), les émoluments du jeune pilote évoluait dans une sphère supérieur au million de dollars. Alors que sa notoriété augmentait en Allemagne et que les produits dérivés permettaient d’envisager 6 ou 7 millions de dollars de recette par année. L’heure de la revalorisation salariale avait sonnée. L’approche de Ron Dennis au nom de McLaren servit de base. Pour Weber, Schumacher était de la race des champions du monde. Un pilote devant obtenir des émoluments proche de 10 millions de dollars par année. A l’époque, Alain Prost touchait 12 millions chez Williams et Ayrton Senna, 16 millions avec McLaren. Même Gerhard Berger touchait 7 millions de dollars chez Ferrari cette année là. L’équipier de Schumacher, Riccardo Patrese touchait d’ailleurs 4 millions de dollars. Il fallait redresser la situation pour le clan allemand. Briatore après avoir subtilisé Schumacher à Jordan se retrouvait dans une situation moins confortable qu’en Septembre 1991. Son équipe était certes plus forte, mais toujours plus dépendante du talent de l’allemand. Plus inquiétant, l’italien savait qu’il ne pouvait pas rivaliser avec ses concurrents sur les salaires et s’en confira auprès de Bernie Ecclestone. Ce dernier ne lâchera t’il pas à la presse durant l’été 1993 que le salaire de Senna était indécent et dangereux pour l’équilibre de la discipline. Revendiquant qu’un très bon pilote devait toucher 6 millions de dollars maximum par saison. L’annonce bénéfique que Briatore souhaitait pour conclure les discussions avec le duo Weber/Schumacher.

Après une première offre de 10 millions de dollars pour 1994, Briatore coupa les ponts en proposant un salaire de 3 millions de dollars et toujours des points en guise de bonus. Dans les coulisses et manipuler par Weber, Ron Dennis présentait une lettre d’intention pour obtenir les services de Schumacher pour les saisons 1994/1995 et 1996 contre un salaire de 8 millions de dollars annuels. Le choix était limité mais finalement l’objectif avait été atteint. Le manque de perspective technique de l’équipe de Woking força Weber à accepter l’offre de deux saisons (1994 et 1995) avec une option pour 1996,  contre un total de 15 millions de dollars de Benetton. 5 millions de dollars pour la première saison et 10 millions la seconde. Cette augmentation du contrat de Michael Schumacher avait été d’autant plus compensée par la signature au GP du Japon, d’un nouveau manufacturier de Tabac : Mild Seven. Le groupe Reynolds et Camel se substituant après avoir été racheté par le groupe  Japan Tobacco, la marque bleue claire fit son apparition pour 20 millions de dollars par année jusqu’en 1997.  Une bonne opération pour l’équipe d’Enstone, mais pour rester à la fois compétitif et vaincre Williams. Mais si Mild Seven était une bonne nouvelle, Briatore savait également qu’il fallait trouver un sponsor pour payer le salaire de Schumacher pour 1995. La chasse pouvait débuter.

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Note du Mardi : Verstappen et le modèle des agents

Note du mardiEn marge du Grand Prix d’Espagne, théâtre de son exploit, une rumeur indiquait que Max Verstappen n’allait plus être managé par son père Jos. Une mauvaise interprétation, car en réalité c’est une nouvelle organisation qui se construit autour du plus jeune vainqueur de Grand Prix.

Auparavant un pilote avait un seul agent le représentant sur les circuits et dans les coulisses. Le modèle était entendu depuis les années 80.  L’homme de confiance organisait tout, comme Willy Weber, l’illustration du super agent gérant l’ensemble des aspects économiques de son client pilote. Puis progressivement à l’aube des années 2010, le modèle s’effrita.

L’ère de l’agent unique est révolue

Déjà Lewis Hamilton avait rompu avec son père Anthony qui gérait ses affaires depuis ses débuts en course automobile. Puis Sébastian Vettel n’avait pas d’agent, alors qu’il venait de remporter son premier titre de champion du monde. Jenson Button était représenté par un avocat d’affaires et a lancé son agence. Seul Kimi Raikkonen (Steve Roberston), et Fernando Alonso  (Luis Garcia Abad et Flavio Briatore) continuaient de faire confiance au vieux schéma, comme Nico Rosberg, dont le père Keke couve les intérêts du fils depuis ses débuts en Formule 1.

En 2014, Craig Pollock, ex-agent de Jacques Villeneuve, avait crée une société sous le patronyme de The Pollock Formula et avait dans la foulée noué un partenariat avec la société marketing V & V en proposant que la première société s’occupe de la collecte de fonds (investisseurs et sponsors), tandis que la seconde s’occupe de la gestion des pilotes et de leur image. Quelques mois plus tard, Lewis Hamilton quitta Simon Fuller et sa société pour déléguer à une société marketing américaine, Purple Media, la gestion de son image. Le triple champion du monde estimant qu’il était en mesure de gérer lui-même certain aspect de sa vie professionnel. Son père Anthony n’intervenant que dans certains points précis.

Le modèle Briatore appliqué au management

Il y a 20 ans, Flavio Briatore avait mis en place le concept à deux têtes. Avec un agent gérant les intérêts non sportif du pilote et lui-même en consultant s’occupant des relations publiques, sponsoring et orientation de carrière. Un système qui fonctionne encore avec Fernando Alonso aujourd’hui.

L’organisation autour de la carrière de Max Verstappen s’en inspire fortement. Son père Jos a arrêté sa chronique dans un journal hollandais pour devenir le principal représentant de son fils dans les médias. Un processus permettant de retirer la pression médiatique sur les épaules du jeune homme. Tandis que Raymond Vermulen (ex agent de Jos), s’occupera en coulisse de gérer les intérêts du jeune pilote.

Homme discret, Vermulen est celui qui a toujours permis au pilote hollandais de trouver des budgets pour obtenir un volant en Formule 1 auprès de sociétés néerlandaises. Il est déjà indiqué qu’un plan de valorisation est déjà en action autour du jeune Max pour en faire l’équivalent en affaire de Michael Schumacher.

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L’agent est de moins en moins au centre du jeu

Felipe Massa a indiqué qu’il avait négocié avec Williams en s’affranchissant de son agent depuis 10 ans, Nicolas Todt. Ce dernier étant en ligne direct dans l’affaire Maldonado-Williams fin 2013, le team de Grove a donc approché Massa sans passer par des intermédiaires. Ce n’est pas la première fois que cela arrive.

Si Niki Lauda et Nigel Mansell, voir dans une moindre mesure Gerhard Berger négociaient leur contrat sans agent. Il y a 20 ans Ayrton Senna, Alain Prost et Nelson Piquet entamaient seul les discussions avec les teams managers au départ et lançait leur agent dans les négociations de détails. C’est à partir du duo Willy Weber-Michael Schumacher que l’agent c’est retrouvé au centre du jeu, servant de messager, négociateur et gestionnaire d’intérêts. Une période qui va durer 15 ans et qui perdure toujours avec le duo Robertson-Raikkonen. Mais c’est en 2005/2006 que la nouvelle génération commence à changer d’attitude.

Il y a eu le cas Jenson Button-Williams en 2004-2006 qui était principalement une manœuvre d’agent allant au-delà du mandat d’origine. La prise de conscience a été ensuite progressive. En 2006, Juan Pablo Montoya a négocié seul avec Chip Ganassi en NASCAR, alors que Julian Jakobi, son agent depuis 4 ans, discutait avec Williams pour 2007. Ces deux affaires vont déboucher en 2010 vers la séparation de Lewis Hamilton d’avec son père et une période ou les pilotes découvrent que l’agent n’est pas obligatoirement un personnage central, mais un outil en fin de négociation, voir de conseil. L’évolution est confirmé par le fait que Sébastian Vettel ne dispose pas d’agent, mais discute avec Helmut Marko qui parle ensuite à Red Bull.

Dans l’histoire Felipe Massa et Williams, il faut toutefois noter que Nicolas Todt touchera malgré tout son pourcentage annuel, même si il n’a pas fait grand-chose.

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F1 – Hulkenberg et McLaren

Nico Hulkenberg - WilliamsAlors que le duo Force India pour 2011 sera dévoilé dans les prochains jours, selon le quotidien Blick Adrian Sutil et Paul di Resta seront les titulaires et Nico Hulkenberg le troisième pilote qui fera des essais le vendredi. C’est un détail de la rumeur qui est intéressant : Hulkenberg a été approché par McLaren.

L’agent de Nico Hulkenberg, Willi Weber a précisé : « Je voulais réellement que Nico obtienne un troisième volant chez McLaren. Mais l’équipe de Martin Whitmarsh c’est, je le crains,  servi de Huldenberg comme d’un outil de négociation avec Button. Mais McLaren ne troublera pas l’harmonie de l’équipe avec un tel transfert. »

Une déclaration intéressante sur deux rapports : la première est que Willi Weber chasse dans la galaxie exclusive de la marque Mercedes-Benz pour garantir un avenir à son jeune pilote. Après avoir discuté avec Norbert Haug et Ross Brawn pour un 3ème volant en 2011 avec une garantie de présence comme titulaire en 2012 à la place de Michael Schumacher, l’option Force India c’est présenté comme une alternative plus réaliste pour le pôleman du GP du Brésil 2010. Toutefois, l’histoire McLaren démontre aussi qu’il y a eu des négociations et que le team de Woking est à la recherche d’un 3ème pilote, mais pas d’un calibre devant menacer le duo Hamilton -Button.

En Novembre dernier, Auto Motor und Sport avait indiqué que le duo McLaren : Button -Hamilton n’ira pas au-delà de 2011. Car le cas Button n’est toujours pas réglé. Le champion du monde 2009 négocie toujours sa prolongation avec McLaren. Une prolongation à la hausse. L’homme, payé 9 millions d’euros en 2010 demanderait entre 10 et 12 millions d’euros en 2011. L’affaire est discrète.

L’introduction d’un jeune pilote comme Nico Hulkenberg chez McLaren aurait été une source de problème pour Hamilton, qui pourrait utiliser le prétexte pour partir à la fin de son contrat et pour Button, qui aura un argument en cas d’échec en 2011 pour mettre la gestion de l’équipe en cause.  Finalement Martin Whitmash a été intelligent dans sa politique pilote afin de permettre à ses deux titulaires de visés le titre 2011 sans perturbations internes indirects.

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Formule 1 – L'avenir de Nico Hulkenberg

Nico Hulkenberg - Williams« Etre troisième pilote dans un top team ou être le premier pilote dans une équipe débutante ? » voici la réflexion de Willi Weber pour son protégé Nico Hulkenberg,  qui trouve devant lui de moins en moins d’option. Surtout que Force India semble s’éloigner à mesure qu’Adrian Sutil obtient ce qu’il souhaitait depuis quelques mois. Reste alors l’option du 3ème homme.

L’option Renault a été écartée rapidement, reste donc Mercedes, Ferrari et McLaren. Weber souhaite signer un contrat de 3ème pilote en 2011 avec un retour contractuel  pour 2012 comme titulaire. Mais l’option du constructeur allemand reste froide.  Pire, Norbert Haug conseille au poleman du GP du Brésil de devenir un pilote dans une plus petite équipe, que d’être 3ème pilote.

Coté Ferrari, des contacts ont eu lieu. Mais nous entendons qu’ils s’agissent plutôt d’un précontrat pour remplacer Felipe Massa en 2012, activé par la Scuderia. Toutefois, cela reste une manière d’augmenter les revenus du jeune pilote allemand pour l’an prochain.  Le poste de 3ème pilote a été donné à Jules Bianchi en 2011.

Reste McLaren qui doit préparer l’avenir. Auto Motor und Sport indique que le duo Hamilton – Button n’ira pas au-delà de 2011. A suivre, mais il est aussi vrai que l’équipe de Woking cherche un pilote pour devenir son 3ème homme de simulateur. A la fin de l’été, Heikki Kovalainen a été contacté pour ce rôle de manière très sérieuse. L’idée pourrait séduire Hulkenberg avec une perspective d’un volant 2012 dans l’équipe.

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Williams – Hulkenberg : Le bras de fer

Nico Hulkenberg - WilliamsNico Hulkenberg garde encore l’espoir de préserver son volant Williams l’an prochain et fait clairement savoir qu’il ne paiera pas pour le garder, répondant ainsi à la rumeur Pastor Maldonoado qui aurait signé un pré-accord avec l’équipe de Grove pour l’an prochain (voir ici pour en savoir plus).

« Je pense que les deux parties sont toujours intéressés et je suis assez confiant que nous continuerons ensemble. Mais il n’y a rien d’officiel ou rien que je puisse parler ouvertement. Ce que je peux dire, c’est que je pense que le mieux pour moi et pour mon développement…de mon point de vue, c’est que je voudrais vraiment rester avec Williams, parce que la voiture peut-être compétitive l’année prochaine. » indique le pilote allemand sur Autosport.

Le pilote refuse de payer son volant, augurant que son talent mérite mieux que cela : «Je ne veux pas être un pilote qui obtient son volant à cause de l’argent. Je ne l’ai jamais voulu. Ce n’est pas mon intention. Mon talent compte pour moi, j’espère que pour l’équipe aussi. » conclu Hulkenberg.

Les négociations entre les deux parties semblent toutefois difficiles, la hausse de salaire exigé pour 2011 passe mal. Nous entendons que Williams aurait demandé à Willi Weber, l’agent d’Hulkenberg, de trouver un sponsor pour l’équipe afin de permettre au jeune pilote allemand de préserver sa situation, ou de revoir ses prétentions à la baisse.

Weber demande 2,5 millions d’euros par année sur une période de deux ans (2011 et 2012) – le contrat d’Hulkenberg porte sur 5 ans (2010-2012+ 2013-2014 en option prioritaire). Toutefois, Williams ne serait d’accord que pour 2 millions d’euros, sous la forme :  1 millions d’euros de salaire et 1 millions d’euros de prime de résultats. Selon le Business Book GP 2010, Nico Hulkenberg touche 700.000 euros de salaire cette année.

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Maldonado en précontrat avec Williams ?

Williams FW32Les médias brésiliens sont très actifs dans les rumeurs de transferts des pilotes. Hier, il a été indiqué la possibilité d’un accord entre Williams et Pastor Maldonado, champion de GP2 2010.

Un préaccord aurait été signé entre les deux parties début octobre, soit au moment ou la rumeur est apparue dans les médias. Dirigé par Nicolas Todt et soutenu par le pétrolier d’Etat PDVSA, le pilote vénézuélien est fort de 8 à 10 millions d’euros selon les estimations.

Toutefois, ceci ne pourrait être qu’un moyen de pression sur Nico Hulkenberg et son agent Willi Weber. Depuis quelques jours, des contres rumeurs indiquent que le duo Barrichello-Hulkenberg sera reconduit en 2011. Reste que le problème provient surtout du jeune allemand et des négociations difficiles pour renouveler son contrat (voir ici pour en savoir plus).

Financièrement, Williams dispose d’1/3 de son budget 2011 aujourd’hui. Une situation qui, dans un premier temps ne laissait pas entrevoir la possibilité d’un pilote payant, mais le temps passe et les solutions de sponsoring ne semblent pas suffisante pour l’équipe.

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La vérité sur le cas Hulkenberg – Williams

Nico Hulkenberg - Williams« Pour moi la décision a été facile à prendre, je serais à 100% chez Williams en 2011. Je pense qu’ils examinent la situation de Nico Hulkenberg avant de faire une annonce sur la saison prochaine« , a lancé au quotidien brésilien Globo Esporte, la semaine dernière, Rubens Barrichello. Car il apparait que le problème se trouve du côté du pilote allemand. Du moins, autour de l’entourage du pilote allemand.

Si Hulkenberg a progressé durant la saison 2010, ses résultats en dent de scie durant l’été, sur des pistes qu’ils connaissaient bien, ont refroidit quelque peu l’équipe Williams. Après le Grand Prix de Hongrie, marquée par la belle 6ème place du pilote allemand, Willi Weber, l’agent du jeune homme, a proposé une hausse de salaire substantielle à l’équipe de Grove. La tension monte.

Hulkenberg est actuellement payé par l’équipe anglaise 700.000 euros pour la saison 2010. Weber demande 2,5 millions d’euros environ pour 2011 et une autre hausse pour 2012. Rapidement la froideur Williams a pris le dessus. Confrontée à une chute de budget l’an prochain de plusieurs millions d’euros, le team avait déjà négocié à la baisse le salaire 2011 de Barrichello.

Pour toute réponse, Grove aurait demandé à Weber de trouver un sponsor allemand, afin de permettre de garder Nico Hulkenberg au tarif souhaité pour 2011. Pendant ce temps, Adam Parr cherche une alternative au pilote allemand.

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F1 – Mauvais temps pour le Business Schumacher

Le retour de Michael Schumacher n’a pour le moment pas satisfait le public et les médias. Mais il a aussi un dommage inattendu…sur son business.

Willi Weber dans un entretien pour Bild Zeitung a indiqué que les affaires étaient loin des attentes: « la vente n’est pas au niveau que je m’y attendais. Mais cela reste très bien. Je pense qu’il y a une certaine fatigue populaire de Schumi. »

Selon les indications, le niveau de ventes n’est pas encore au niveau des grandes années (2000 à 2006).

L’agent historique du septuple champion du monde pense que, dans le cœur des allemands, Schumacher est une légende mais que Sébastian Vettel est l’avenir. « Partout où je regarde, Vettel est le nouveau Schumi. Il se trouve sur les affiches, dans des publicités télévisés. C’est le Numéro 1. Michael a laissé un vide, et il est maintenant remplacé par Sébastian. Parce qu’il a, de toute évidence, le succès avec lui et Michael pas encore. »

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F1 – Sabine Kehm, agent de Schumacher ?

Michael Schumacher changera probablement d’agent cette année. C’est ce qu’annonce la presse allemande, qui précise que ce sera Sabine Kehm, qui s’occupera du champion allemand depuis un bureau de Genève. Exit donc Willi Weber.

Il apparait que l’homme d’affaire allemand, agent de Schumacher depuis 1989, s’occupera des produits dérivés et de la gestion de la marque Schumacher. Weber est s’occupe actuellement de Nico Hulkenberg.

Depuis l’été dernier, un duel entre Kehm et Weber autour d’une certaine autorité sur le septuple champion du monde (voir : Schumacher victime du duel Kehm – Weber ?) a atteint un niveau très élevée. L’attachée de presse c’est mutée en conseillère personnelle. Enfin, Kehm était pour un retour de Schumacher, tandis que Weber estimait que c’était une erreur.

Enfin, Schumacher a négocié tout seul son contrat avec Mercedes, n’ayant pas donné de commission à Weber, économisant ainsi 1 millions d’euros (voir : Schumacher a economisé 1M€ et pas 700.000€)

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