Archives de la catégorie : Bernie Ecclestone

Le Rugby plus prestigieux que la F1 ?

A l’heure du prestige de la Formule 1 est en jeux depuis quelques semaines, l’aspect des droits télévisuels reste le meilleur élément de comparaison en matière d’attractivité. Toutefois, la Formule 1 est menacée par l’émergence du Rugby.

Longtemps sur le podium des droits sportifs de notre pays, la Formule 1 est fortement concurrencée maintenant par le TOP 14 et même le tournoi des 6 Nations.

En effet depuis que Canal + a annoncé débourser presque 35 millions d’euros par an pour le TOP 14 et que France Télévision déboursera presque 25 millions d’euros pour le tournois des 6 nations. La Formule 1 perd de son prestige.

En tête, actuellement la Ligue 1, détenue par Canal +, truste la tête du classement depuis une décennie, avec 668 millions d’euros par an. Suivi par les droits de la coupe du monde de Football 2006 ; 100 millions d’euros (plus encore en 2010), autant pour l’Euro 2008 entre TF1 et M6. La Coupe du Monde de Rugby sur TF1 avait une valeur de 80 millions d’euros. Etc..

Finalement, la Formule 1 n’est plus que 8ème, au coude à coude avec la Ligue des Champions (dont la valeur augmente tous les ans). Le 10ème du classement reste les droits du Tour de France sur France télévision estimés à 10 millions d’euros par an. Bref la Formule 1 avec 30 millions d’euros par an, n’est pas un sport prestigieux.

De plus, la valeur du Rugby a fortement augmentée depuis que cette discipline c’est professionnalisé. En effet les précédents droits était de 21 millions d’euros, période 2004-2007. Sur la même période, TF1 avait négocié après la saison 2002, une baisse de 50% des droits F1, passant en 2003 de 20 millions d’euros à 10 millions d’euros seulement et jusqu’en 2005.

Reste à savoir à combien se chiffreront les prochains droits de la F1 en 2011. On peut estimer que 40 millions d’euros est légitime, en rapport avec le récent contrat obtenu par la BBC.

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Silverstone, la débacle d’Angleterre

L’histoire du contrat entre Silverstone et Bernie Ecclestone est très complexe et surtout à rebondissement.

Alors que Silverstone et Brands Hatch réalisait une alternance tranquille, Bernie Ecclestone a décidé de mettre en concurrence les deux circuits afin de faire monter les enchères de la franchise. BHL (Brands Hatch Leisure), propriétaire du circuit éponyme, obtient les droits du GP d’Angleterre à compter de 2002 moyennant 10 millions de dollars par an durant 10 ans avec une majoration de 5% annuel. Nous sommes en 1999.

Fin 99, BHL est vendu à Octagon, mais en 2000, cette dernière n’a pas de circuit pour 2002, car les travaux de rénovation s’éternise, sous le lobby du BRDC, propriétaire de…Silverstone !

Un accord tri partie entre Octagon, BRDC et Ecclestone est finalement trouvé durant l’été 2000. Premièrement, la société américaine s’engage jusqu’en 2015 à garantir la franchise de 10 millions de dollars, majoré de 10% annuellement.
Deuxièmement, les trois parties, apportent chacun 7 millions de dollars par an à une société commune destinée à la rénovation du circuit de Silverstone et enfin troisièmement, Octagon paye 7 millions de dollars par an au BRDC pour louer le circuit de Silverstone.
Dernière clause, c’est Interpublic, maison mère de Octagon qui prendra en charge ses versements.

Hors en janvier 2004, Interpublic vend BHL (Brands Hatch Leisure), mais annonce qu’il honorera son contrat avec Silverstone jusqu’en 2015, comme prévu sur l’accord signé en 2000. Toutefois Interpublic a une option de séparation en 2007.

Juillet 2004, Interpublic signe un chèque de 50 millions de dollars pour résilier son accord de location jusqu’en 2007 avec le circuit de Silverstone.
Depuis 2005, c’est le BRDC qui gère de manière commercial le circuit de Silverstone.

Un nouveau contrat 2005-2009 est signé entre le BRDC et Bernie Ecclestone sur la base de 15 millions de dollars, majoré de 10% par an. ($22m en 2009).

Mais, dans ce nouvel accord, l’aspect « rénovation du circuit » a été complètement oublié. En effet, suivant l’accord signé en 2000, le circuit de Silverstone devait toucher jusqu’en 2007, 21 millions de dollars par an pour sa rénovation, soit 147 millions de dollars. Malheureusement, l’accord avec Interpublic ayant été rompu en 2004, il manque 63 millions de dollars pour que la rénovation de Silvertone soit complète.

Sachant que les circuits ne peuvent bénéficier que de la billetterie comme seule source de revenus, Silverstone, comme Magny-Cours, ne peut pas s’engager à payer la franchise de Bernie Ecclestone et ajouté en plus la restructuration du circuit. Le déficit annuel est déjà largement supporté par le BRDC.

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Budget plafond de 150 millions…

La semaine dernière, la FIA a soumis l’idée d’un budget plafonné à 150 millions de dollars.

Concernant le budget plafonné à 150 millions de dollars, la FIA à relativement bien calculer son effet d’annonce. En effet, lorsque l’on regarde plus précisément les budgets des équipes, on se rend compte que presque toutes les équipes ont un budget de 150 millions de dollars (100 millions d’euros). Seul Ferrari dépasse de 50 millions de dollars.

En faite le budget d’une équipe de F1 est divisé en trois parties : La première part vient des sponsors et partenaires, la deuxièmes des constructeurs eux même et enfin la part de la FOM.

L’objectif de la FIA est de réduire l’investissement des constructeurs dans les équipes, en imposant un plafond. Hors aucune fédération et ligue dans le sport occidental n’impose de budget plafonné.

Mais il existe une solution qui pourrait s’inspirer d’un fait qui c’est déroulé en 1993.

Cet année là, Flavio Briatore, alors en pleine bataille financière avec Ron Dennis pour Michael Schumacher, avait réussit avec l’approbation de Bernie Ecclestone à imposer certaines règles : En 1993, Schumacher était en fin de contrat avec Benetton ou il était payé 2,5 millions de dollars. Ron Dennis pour 1994 cherchait une pointure et propose 8 millions de dollars au pilote allemand, qui hésite. D’autant plus que Briatore ne propose que 5 millions. Alors, le manager Italien a crié au scandale, annonçant qu’un Prost payé 12 millions de dollars, qu’un Senna à 16 millions ou même un Berger à 7 millions de dollars était de trop grosse sommes d’argent.

Alors Bernie Ecclestone a fait signer un memorendum par tout les patrons des équipes, indiquant que à partir de 5 millions de dollars, un pilote est considéré comme « très bien payé », et ne bénéficie plus des primes FOM, qui était encore en vigueur à l’époque. Avec cette mesure, dés 1994, Michael Schumacher a signé avec Benetton, Jean Todt a refusé la demande de 9 millions de dollars de Berger pour la garder à 7, et Ayrton Senna a vu ses prétentions passer de 16 à 8 millions de dollars en passant chez Williams.

Cette affaire politique, plus que sportive, avait provoquée un net ralentissement des salaires en F1…Jusqu’en 1996.

Peut-on imaginer que Bernie Ecclestone décide avec Max Mosley qu’une équipe qui dispose d’un budget de 150 millions de dollars ou d’euros (la F1 étant en pleine réflexion sur la devises à choisir pour l’avenir), est considéré comme « riche » et donc ne touchera pas les revenus FOM ? Il n’y a qu’un pas que les deux hommes pourraient bien franchir.

En effet Ecclestone apprécie de moins en moins que les constructeurs souhaitent plus d’argent tout les ans de son empire et Max Mosley cherche un prétexte pour pousser les constructeurs vers la sortie.

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L’aventure presse de Bernie Ecclestone

A la fin des années 90, alors le monde s’ouvrait à l’Internet, Bernie Ecclestone se lance dans l’édition. Récit d’une diversification.

C’est en 1998, que Bernie Ecclestone découvre enfin qu’il n’existe aucun magazine parlant de la Formule 1, surtout coté business. Il prend alors le contrôle avec l’éditeur Tom Rubython, du magazine économique Eurobusiness et surtout de la maison mère : European Press. L’investissement sera de 6 millions d’euros.

Le premier numéro du mensuel Eurobusiness, made in Ecclestone, sortira en Juin 1999 avec Jürgen Schrempp. C’est un succès avec 10.000 exemplaires vendu mensuellement dans les premiers mois et uniquement en langue anglaise.

Rapidement en 2000, Tom Rubython propose un autre mensuel, plus abordable et surtout plus généraliste sur la F1. En effet en 1999, un nouveau magazine anglais, F1 Racing, est lancé avec succès. En Février 2001, est donc lancé F1 Magazine, moyennant une campagne publicitaire de 2 millions d’euros. Les deux premiers exemplaires se vendront à 150.000 exemplaires dans le monde, ce qui est très gros score pour ce type de parution.

Mais déjà financièrement, les affaires ne vont pas bien, avec une perte de 1,2 millions d’euros pour l’exercice 2000.

En 2002/2003, la société European Press accuse encore une perte de 450.000 euros, et se trouve en cessation de payement. L’entreprise est rayée de la chambre du commerce de Londres. A noter que l’éditeur Tom Rubython a démissionné le 28 Octobre 2002. Eurobusiness et F1Magazine cesseront de paraître en Février 2003.

F1 Magazine existera aussi en version française jusqu’en 2003, ou déjà les malheurs de cette parution en Angleterre déteignent sur les éditions du monde entier. Dans notre pays, le magazine deviendra avec l’aide de Bertrand Gachot et Pierre van Vliet , F1i Magazine dans les premiers mois de 2003.

Le magazine reprendra quelques mois plus tard avec la même équipe, dont Tom Ruby Rubython. Une nouvelle entreprise sera crée : Business F1 Ltd, qui édite un nouveau magazine très haut de gamme (25€ le numéro) mensuel : Business F1.
Le premier numéro sera lancé en Mars 2004 et tiré à 4.000 exemplaires. En Parallèle F1 Magazine repart aussi pour une ultime année.

Mais le magazine, semi-indépendant, car on ne sait pas vraiment si Bernie Ecclestone y est toujours impliqué, est la cible de diverses attaques judiciaires pour diffamation. Pourtant le titre est tiré à 9.000 exemplaires en 2007. Mais déjà BusinessF1 Magazine Ltd, serait en cessation de payement en ce début 2008. La Haute Cours de Londres a reçue en septembre 2007 un ordre de liquidation de l’entreprise pour non payements effectués à son consultant Tony Purnell, l’ex directeur de Jaguar F1. Une indemnité de 100.000 euros aura donc eu raison du titre.


Début octobre 2007, l’entreprise est déclarée en faillite et sous liquidation judiciaire. De son coté, l’éditeur Tom Rubython est déclaré en faillite personnelle. Le magazine est cliniquement mort depuis
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Lagardère : Futur propriétaire de la Formule 1 ?

 » Nous souhaitons devenir le leader des droits sportifs dans le monde », voici ce que Arnaud Lagardère a déclaré lors de l’émission Radiotélévisé Le Grand Jury RTL –LCI dimanche soir.

Etienne Mougeotte, intervenant sur la question, a posé la question suivante : « Est ce que Lagardère est intéressé par le rachat de Mc Cormack par exemple ? ». Le patron français a répondu d’un simple « Certainement oui. »

Mais ce qui choque le plus dans ce débat et sur cette question est lorsque Arnaud Lagardère explique que l’âme du groupe est né dans la compétition automobile : « Vous savez le Schumacher de l’époque était Jackie Stewart, champion du monde avec Matra en 69, Pescarolo et Jean Pierre Beltoise. »

Alors pourquoi parler de Formule 1 alors que l’équipe a déjà racheté l’année dernière SportFive pour 865 millions d’euros. S’arrogeant les droits du Football Français et même à un certain degré, Européen, voir Mondial.

Arnaud Lagardère a précisé que l’achat d’un club de foot n’est pas intéressant dans sa stratégie. Donc ont peut imaginer que le rachat d’une équipe de Formule 1 n’est pas à l’ordre du jour.

Mais les droits de la Formule 1 ?

On peut imaginer qu’il existe deux solutions. La première est de racheté les 84% de la SLEC au fond d’investissement CVC en déposant une offre de 2,5 milliards d’euros par exemple. Profitant que la parité Dollar Euros soit en faveur du dernier.
Ou alors, proposé à Bernie Ecclestone d’acheté certains lots pour certaines zones géographiques.
Reste que le Groupe Lagardère souhaite devenir un poids lourd des droits sportifs, sans commettre les erreurs d’autres entreprises qui ont aussi tentés l’aventure sur ce secteur : Kirch, ISL, Octagon etc…

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La vérité sur le bilan financier de la Formule 1

Dimanche dernier, un article du Daily Télégraph annonçait que le bénéfice de la F1 est passé de $312.7m à seulement $6m depuis que l’entreprise de Bernie Ecclestone à été racheté par la CVC.

Cette chute s’explique sur le fait que CVC a fait un emprunt auprès des banques, comme tout fond d’investissement, de 2,5 milliards de dollars et qu’elle doit rembourser $220m par an cet emprunt.

De plus les comptes de la CVC ne totalisent que les 9 mois de présence car l’enregistrement du rachat n’a été établit qu’en Mars 2006.

A noter que le chiffe d’affaire de la FOM a été de $725,2m, une augmentation de 6% par rapport à l’année 2005. Mais en dépit du chiffre d’affaire élever, les charges de l’entreprise le sont tout autant, car il faut retirer la part des équipes et les charges diverses de fonctionnement. Pour arrivé finalement à un bénéfice d’exploitation de $240.4m. Mais étant donné que la CVC doit rembourser $220m tout les ans a ses créanciers, cela donne le pauvre résultat annoncé en fin de semaine dernière.

Donc oui l’avenir de la Formule 1 est en Asie, mais uniquement pour des raisons financières et à court terme sur les revenus des circuits, mais clairement l’avenir financier de la F1 est en Europe ou 75% de son chiffre d’affaires est tiré des télévisions et partenariats occidentaux et surtout européens.

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Bernie Ecclestone et l’argent sale du monde

Dimanche, 12h, Canal+, en regardant l’émission L’effet Papillon parlant des pirates en face de Singapour, un flash : Bernie Ecclestone ne fait t’il pas de l’argent sur des pays en menace de conflit ?

Le reportage montrait des pirates qui abordent des navires pour leurs butins à l’horizon du port de Keppel Harbour, près du Détroit de Singapour. La zone a été dénoncée comme « Zone de Guerre par l’ONU » depuis quelques années et on craint une plate forme Al Kaida pour l’avenir.

Entre Singapour, déclaré en zone de guerre, la Malaisie, qui a célébré ses 60 ans d’indépendance sur le fond d’une guerre civil avec des rebelles du nord. La Corée du Sud en proie a des difficultés d’ordres sécuritaires avec un déploiement de forces armées récemment dans certaines zones pour combattre le terrorisme.

Terrorisme toujours avec Bahrain, dont on salue le système bancaire, mais celui-ci est aussi opaque que l’avait été les banques helvétiques après la deuxième guerre mondiale et qui est jugé comme « blanchisseuse d’argent terroriste » et enfin Abu Dhabi qui n’est pas à protégé, comme Bahrain d’ailleurs, d’une attaque terroriste en règle, tellement la Formule 1 est devenu petit à petit le symbole de l’économie de marché.

Enfin n’oublions pas la Chine et sa corruption, qui est le sport national au pays de l’empire du milieu, et L’Inde d’ici 2010 qui s’inquiète de plus en plus de voir le Pakistan prendre le relais de l’Iran et aussi le Sri Lanka tout proche qui devient une plaque tournante de trafic divers et variés, dont les armes.

Bref on le voit bien que selon Bernie Ecclestone, l’avenir n’est plus vraiment en Europe et aux Etats-Unis, mais bien dans des états instables, souhaitant payer minimum 30 millions de dollars par an afin d’améliorer leur image et d’offrir une vitrine au monde.

L’avenir nous dira si Bernie Ecclestone a eu raison d’investir dans ses pays jugés instables. Reste que ces pays ne représentent pas l’avenir de la Formule 1, mais bien l’instant et le présent, et que c’est finalement l’Europe qui représente l’avenir de la Formule 1 et qui subit vraisemblablement les délires de Bernie la chemise blanche, qui préfère avoir des amis politiques dans des pays émergeants à la limite de la dictature que des promoteurs privés sur le vieux continent.

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CVC-F1 : La bourse ou la mort…

Depuis 2005, la Formule 1 possède un fond d’investissement comme propriétaire principal à hauteur de 86%, la société CSV Capital Partners. Mais qui est cette société et quel est son but ?

CVC dirige un capital d’investissement de 20,9 milliards de dollars (15.9 milliards d’euros) afin d’acquérir et développer des entreprises en partenariat avec l’équipe dirigeante déjà en place. Actuellement 44 sociétés d’une valeur globale de 38,5 milliards de dollars (29,4md€)) et 309.000 employers travaillent pour CVC.

Récemment le fond a souhaité racheter Altadis (ex Gauloise) et la célèbre marque de bagage Samsonite pour 1,7 milliards de dollars. Mais la Formule 1 représente la plus grosse part du projet.

Lorsque Bernie Ecclestone a vendu en 1999 et 2000 50% de ses parts à des banques d’investissements, la SLEC, société ultime de l’argentier, valait 2 milliards de dollars. Une année après EM.Tv reprend l’affaire et le capital augmente à 3,5 milliards.

En 2005, la CVC a pourtant racheté 86% de la SLEC pour seulement 1,6 milliards de dollars mais depuis les choses ont bien changés.
En Juin 2007, le magazine Forbes indique que Bernie Ecclestone dispose d’une fortune de 2,2 milliards de dollars. En baisse par rapport à 2001 (3 milliards de dollar soit 3.2 milliards d’euros). Mais à l’époque Ecclestone avait 25% de sa société. Là il n’a plus que 14%.

Lorsque la CVC a acheté la « Formule 1 », la valeur de celle-ci était de 1,9 milliard de dollars, mais maintenant sa valeur est estimée, d’après certains analystes, entre 8 et 15 milliards de dollars.

Alors pourquoi une telle hausse d’un coup pour une entreprise qui réalise moins de 1 milliard de dollars par an ?

Simplement parce que la CVC a un objectif : mettre la SLEC en bourse d’ici 2010. En effet un fond d’investissement achète une entreprise sur une durée de cinq années environs, et la revend ou alors en bourse ou alors à un autre fond d’investissements. Mais pour le cas de la SLEC, le projet de Bourse est bien réel.
Lors du Grand Prix du Canada cette année, Bernie Ecclestone en parlait a demi mot : «  La bourse bien sur que j’y pense…cela fait dix ans que je le fais et je crois que c’est la meilleure chose qui puisse arrivée à la F1 « .

En effet depuis 1997 et les débuts du projet d’introduction en bourse, refusé par l’Union Européenne qui jugeait sa société trop opaque à l’époque, Bernie Ecclestone avait toujours déclaré ceci : « J’ai 76 ans maintenant, et les héritières de mon empire seront ma femme et mes filles. Mais pour moi ce sera un fiasco pour l’une comme pour l’autre que ma femme reprenne ce que j’ai établi. La bourse est la meilleure solution à mon sens « .

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Accords Concordes : la fin des privilèges

En 2004, Bernie Ecclestone tente un magnifique coup de poker en manipulant le GPMA avec la signature de Ferrari au bas des nouveaux accords Concordes. Hors ses nouveaux textes depuis que les équipes des constructeurs ont sellés leur avenir avec Ecclestone, abolissent les privilèges accordés par l’argentier de la F1.

En 2004, l’annonce de la signature de Ferrari d’une prime de 120 millions d’euros sur une période de 5 ans, avait fait grand bruit. Depuis plusieurs semaines déjà, le Groupement des constructeurs souhaitait que l’équipe italienne accepte de ne plus être traitée comme équipe à part entière.

En effet en 1981, Enzo Ferrari, argumentant le fait que son équipe était plus petite que Renault, qui était l’exemple de l’époque, avait obtenu une prime supplémentaire en plus de la prime de la FOCA. Hors avec le temps, certes des constructeurs comme Honda, BMW et d’autre ont été plus riche que la scudéria, mais à la même époque, FIAT était aussi présent. D’ailleurs en 1986 et plus tard aussi, Ecclestone l’a fait remarquer ce qui provoqua des menaces de retraits de l’équipe italienne. Et le statu quo s’imposa encore et encore.

Mais les Accords Concordes 2007-2011 devait offrir encore plus d’argent à l’équipe italienne. Mais pas seulement à l’équipe rouge. Williams décide aussi de sauter le pas, devenu indépendante entre temps, et fin 2005 et début 2006. Ecclestone accorde 60 millions d’euros de prime à l’équipe de Grove. C’est alors que l’on apprend que Ron Dennis, aussi, négocie en secret, mais ce fût la manœuvre de trop.

Les nouveaux Accords Concordes signés avec les constructeurs du GPMA et le duo Ferrari/Williams défini que ses deux équipes ne bénéficient plus des privilèges de Bernie Ecclestone. En échange, après des mois de négociations, la part du gâteau de la SLEC est devenue plus importante.

Pour résumé, en 2004, Ferrari avait touché 40 millions de dollars, soit 20 millions pour avoir été champion du monde et 20 millions de cette fameuse prime.
En 2006, Renault a gagné 35 millions d’euros environ, mais pour l’année 2007, avec la nouvelle répartition, le champion du monde touchera 80 millions d’euros selon les estimations de La Tribune.

Il aura donc fallut cinq années de bataille psychologique pour arriver que la Formule 1 deviennent un sport équitable en terme financier. C’est donc pour cinq années la fin des privilèges. Mais personne ne peut prédire l’avenir et surtout l’après 2011.

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