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BUSINESS / book GP 2022 – L’Edito

Couverture_pdfUn chiffre à retenir pour la saison 2021: 1,55 milliard de téléspectateurs. Une augmentation de 4% par rapport à 2020. La dernière course à Abu Dhabi, ayant sacrée pour la première fois Max Verstappen, a été regardé par 108,7 millions de personnes dans le monde. C’était la première fois depuis 2006, que deux générations s’affrontait pour l’obtention d’un titre.

2022 est un nouveau chapitre pour la Formule 1. Après la signature des nouveaux Accords Concorde en Août 2020 et l’introduction du budget plafond en 2021. La nouvelle réglementation technique est la nouvelle évolution du plan de Liberty Média pour la F1. Retour à l’effet de sol !

Les contraintes de budgets, déjà entrevues en 2021, se confirme pour la nouvelle saison, avec une baisse de 5 millions de dollars, passant de 145 à 140 millions de dollars, mais les budgets augmentent par rapport à 2021. Principalement grâce à l’augmentation des droits TV. Passant d’un cumul de 2.087 milliard à 2.375 milliard d’une année sur l’autre. Soit une augmentation de 13%. Mercedes AMG, Ferrari et Red Bull cumulent désormais 1.071.5 milliard (+ 6% par rapport à 2021). Notons que les équipes du milieu de tableau ont augmenté leur budget de manière significative.

Présentation1

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Côté line-up les plus couteux en 2022, Mercedes, Red Bull et Alpine sont sur le podium avec respectivement, 78 millions, 42 millions et 25.5 millions d’euros.

Pour la saison 2022, les pilotes ont accumulé un total de 190,35 millions d’euros. En hausse de 16 % par rapport à 2021.

Les champions du monde Hamilton, Verstappen, Alonso et Vettel presentent 51% des salaires. La moyenne des salaires pour 2022 est de 9,5 millions d’euros, soit 1,3 millions de plus que l’an dernier.

Pour le détail, 8 conducteurs gagnent autant ou plus que la moyenne.

Désormais l’avenir sera dans le calendrier, avec plus de courses, on parle de 25 et l’arrivée plus que probable de Porsche/Audi à l’horizon 2026, mais avec un plan dès 2023/2024.

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BUSINESS / book GP 2021 : Les salaires des pilotes

Lewis Hamilton Brazil 2021verLewis Hamilton (Mercedes) et Max Verstappen (Red Bull) sont à la lutte pour le titre mondial et ils occupent les deux premières places des pilotes les mieux payés cette saison 2021 de F1. Hamilton ayant prolongé son contrat en début d’année devance son rival et Sébastian Vettel, qui reste sur la troisième marche du podium, malgré un salaire à la baisse chez Aston Martin, selon le BUSINESS Book GP édition 2021 .

Fernando Alonso (Alpine), Valterri Bottas (Mercedes), Charles Leclerc (Ferrari) et Daniel Ricciardo (McLaren) suivent dans la liste. Certains ont des contrats évolutifs avec une augmentation de salaire pour la saison 2022 prochaine, d’autres disposent de primes de résultats.

Côté français, Pierre Gasly (Apha Tauri), fort de sa victoire lors du GP d’Italie en 2020 égale Esteban Ocon (Alpine), à 4 millions d’euros pour 2021. Nos deux représentants tricolores étant désormais vainqueurs de Grand Prix, leur rémunération sera croissante dès la saison prochaine.

Si vous le souhaitez vous pouvez vous procurer l’édition française du BusinessBookGP 2021 en cliquant ici.

Lewis Hamilton (Mercedes) and Max Verstappen (Red Bull) are in the fight for the world title and they occupy the top two places of the highest paid drivers this 2021 F1 season. Hamilton having extended his contract at the beginning of the year is ahead of his rival and Sebastian Vettel, who remains on the third step of the podium, despite a declining salary at Aston Martin, according to the BUSINESS Book GP 2021 english edition.

Fernando Alonso (Alpine), Valterri Bottas (Mercedes), Charles Leclerc (Ferrari) and Daniel Ricciardo (McLaren) follow in the list. Some have evolutionary contracts with a salary increase for the next 2022 season, others have performance bonuses.

Drivers Salary 2021 :

1/ Lewis Hamilton (Mercedes) : € 45m
2/ Max Verstappen (Red Bull) : € 20m + € 10m de primes
3/ Sébastian Vettel (Aston Martin) : € 17m
4/ Fernando Alonso (Alpine) : € 15m
5/ Valtteri Bottas (Mercedes) : € 12m + €3m de primes
6/ Charles Leclerc (Ferrari) : € 11m
7/ Daniel Ricciardo (McLaren) : € 10m + € 5m de primes
8/ Carlos Sainz Jr (Ferrari) : € 8m
9/ Sergio Perez (Red Bull) : € 5m + € 3m de primes
10/ Kimi Raikkonen (Alfa Romeo) : € 5 m
11/ Pierre Gasly (Alpha Tauri) : € 4m
12/ Esteban Ocon (Alpine) : € 4m
13/ Lance Stroll (Aston Martin) : € 3,5m
14/ Lando Norris (McLaren) : € 3m
15/ George Russel (Williams) : € 1.5m
16/ Antonio Giovinazzi (Alfa Romeo) : € 0.75m
17/ Nicholas Latifi (Williams) : € 0.75m
18/ Yuki Tsunoda (Alpha Tauri) : € 0.5m
19/ Mick Schumacher (Haas) : € 0.5m
20/ Nikita Mazepin (Haas) : € 0.5m

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BUSINESS / book GP : les trois thèmes de l’édition 2021

Business Book GP 2021La semaine prochaine l’édition 2021 du Business Book GP sera disponible en format digital et en français, comme de coutume depuis une décennie.

Liberty Medias a réalisé une année 2020 plus qu’exemplaire. Non pas économiquement car la perte de 800 millions de dollars de chiffre d’affaires n’a pas permis aux équipes de bénéficier d’une hausse des revenus. Une répartition des revenus qui bénéficie pour les cinq prochaines années d’une refonte par le détail. Dans les faits, les écarts sont plus faibles entre les acteurs du championnat. Ces Accords Concorde ont été combiné avec l’autre grande victoire de Liberty Medias : Le plafonnement du budget. 145 millions de dollars en 2021, 140 millions en 2022 et 135 millions à partir de 2023. Un acte fondateur qui verra un petit frère évoluer autour d’un plafond sur les salaires des pilotes. Pour le moment ajouté depuis Portimao l’an dernier.

Liberty Medias a depuis trois saisons profondément changé la médiatisation de la Formule 1. La partie la plus visible est l’accord avec Netflix et la série « Drive to Survive », mais Amazon a également signé un accord de retransmission de course. Un package qui a réussi à capter l’attention d’un public plus jeune, très familier des plateformes, mais Liberty Medias a également permis à la Formule 1 de réaliser une percée significative sur le marché nord-américain. De même, la croissance du nombre de followers sur les réseaux sociaux a été exponentielle, obtenant des données spectaculaires sur ses canaux de réseaux sociaux, tout en diversifiant son offre commerciale avec la signature globale avec l’Arabie Saoudite (commandite, plus circuits, plus contrat diffusion)

Un écosystème qui a lancé le programme sociétal « WeRaceAsOne » qui permet aux équipes de construire des projets répondants aux aspirations des pilotes (Mercedes), mais également de ses employés et de l’image qu’elles souhaitent diffuser au monde. Encore embryonnaire, la démarche a été épousé par Mercedes AMG F1 et Lewis Hamilton avec le programme 25 et la fondation du septuple champion du monde, tandis que d’autres équipes se concentre sur leur rejet de CO2 et leur déchet. En cela, la Formule 1 est entré frontalement en concurrence avec la Formula E.

Toutefois l’introduction du budget plafond n’est pas abordé de la même manière que l’on se nomme Mercedes, Red Bull ou Ferrari. L’équipe italienne a décidé de développer un projet autour de HAAS F1 Team et viser Le Mans, comme l’usine de Milton Keynes qui dispose d’un client F1 : AlphaTauri et divers projets avec ORACLE et Le Mans. Rajoutant une division moteur avec la reprise de l’usine Honda en Angleterre pour construire et développer ses prochaines unités motrices. Mercedes AMG enfin a fait une synthèse des deux, avec un projet pour Aston Martin, puis la vente de ses compétences à ses partenaires actuels et potentiels.

Rendez-vous lundi 26 Avril pour la sortie de l’édition 2021 du BUSINESS / book GP

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Note du Mardi – Le Business F1 en 2020

notedumardi-900x6757165869066367047722.jpgTomorrownewsf1.com en partenariat avec le Business Book GP présente un aperçu mois par mois des faits saillants de la conclusion d’accords au cours d’une année pas comme les autres…

Janvier

Unilever (Rexona) a signé un contrat de partenariat technique avec l’équipe McLaren débutant dès 2020 et pour une durée totale de 5 saisons. L’investissement du groupe Unilever est estimé par le Business Book GP à 15 millions d’euros par saison.

Racing Point deviendra Aston Martin F1 Team en 2021 et jusqu’en 2030 (accord de 10 ans). Dans les faits, le consortium dirigé par le milliardaire Lawrence Stroll est entré à hauteur de 16,7% dans le capital d’Aston Martin contre 217 millions d’euros. Un emprunt (émission obligataire) de 372 millions d’euros a été accordé par l’ensemble des actionnaires en plus. Stroll rejoindra le conseil d’administration d’Aston Martin en tant que président exécutif. L’accord entre Aston Martin et Red Bull Racing entamera sa dernière saison en 2020, mais se poursuivra jusqu’à la livraison des dernières Valkyrie, mais l’accord autour du projet Valhalla est en suspens.

Février

Signature d’un accord stratégique de 5 ans entre Mercedes AMG F1 et Ineos pour une valeur de 125 millions d’euros estimé.

Mars

Renault F1 Team se nomme désormais pour la saison 2020, Renault DP World F1 Team, après l’annonce de la signature de la société DP World comme sponsor principal de l’équipe française. DP World, filiale de Dubai World, est un fournisseur logistique et exploitant portuaire. Numéro 3 mondial, la société existe sous sa forme actuelle depuis 2005. L’accord entre les deux parties est d’une seule saison avec des options courants jusqu’en 2022. L’investissement pour cette saison est estimé à 35 millions d’euros.

Avril

Brembo a obtenu 2,43% des parts du fabricant de pneus Pirelli – d’un point de vue financier, c’était un très bon moment pour s’impliquer

La Formule 1 a finalisé un nouveau deal avec la société pétrolière Aramco. Le géant du pétrole d’Arabie Saoudite a signé un contrat de 10 ans d’une valeur de 430 millions d’euros et le titre de « Partenaire Mondiale de la Formule 1 » au même titre que Heineken, Emirate, Rolex, DHL et Pirreli. Le deal négocié par l’agence exclusive de la Formule 1, CAA à Los Angeles inclus les droits de parrainage des GP des Etats-Unis, Hongrie et Espagne.

Toto Wolff a pris 4,7% du capital d’Aston Martin pour 42,5 millions d’euros.

Liberty Media a accordé une injection de trésorerie de 1,3 milliards d’euros pour permettre à la Formule 1 de survivre à la saison 2020 et 2021 en cas de besoin.

Mai

Signé l’an dernier pour une prolongation jusqu’en 2023, le partenariat entre Rokit et Williams ont décidé de ne pas continuer leur aventure avant même que ne débute la saison 2020. Une nouvelle livrée sera présentée. Selon le Business Book GP 2020 le sponsoring 2020/2023 était estimé à 30 millions d’euros par saison.

Michael Latifi a accord un prêt de 56 millions d’euros à l’équipe Williams pour affronter la crise du Covid-19 en 2020. L’usine et la collection de monoplace a été mise en garantie.

Juin

Après 30 ans de diffusion en Allemagne, la chaine de télévision RTL ne renouvellera plus son contrat pour la Formule 1. C’était l’accord le plus cher de l’histoire des droits TV concernant une chaine gratuite. RTL déboursait entre 90 et 100 millions d’euros par an pour obtenir les droits de diffusion.

Juillet

McLaren  abandonne son aventure UCI WorldTour Bahreïn-McLaren. Le groupe McLaren était le co-bailleur de fond (8 millions d’euros par an environ) avec le prince Nasser bin Hamad Al Khalifa. Les coureurs et le personnel de l’équipe avaient accepté des réductions de salaire jusqu’à 70% en réaction à l’impact économique provoqué par la pandémie.

La banque nationale du Bahain a prêté 165 millions d’euros au Groupe McLaren pour tenter de ralentir la chute économique de la société.

Visible lors des essais routiers à Barcelone, les logos du sponsor Weichai figuraient toujours en bonne place sur les Ferrari. Toutefois, la journée de essais libres du vendredi à Spielberg, il n’y avait soudain plus rien de visible concernant Weichai. Apparemment, la collaboration s’est terminée secrètement et tranquillement.

McLaren Racing signe un accord avec Gulf Oil

Août

Les 10 équipes ont signé les Accords Concorde hier. Même Mercedes AMG F1. Chacune a ainsi bénéficié d’une prime à la signature de 5 millions d’euros.

Rachat de l’équipe Williams F1 par Dorilton Capital, une société d’investissement basée aux États-Unis, dans le cadre d’un accord évaluant l’équipe britannique de sport automobile à 152 millions d’euros (183 millions de dollars américains).

Septembre

Chase Carey démissionnera de son poste de président de la Formule 1 en 2020 – Stefano Domenicali a été présenté aux équipes comme son successeur.

Octobre

Le groupe Daimler a augmenté sa participation dans Aston Martin Lagonda Ltd. Passant de 2.6% à 20% du capital. Dans le détail c’est la prolongation du partenariat technique conclu depuis 2013, d’une valeur de 317 millions d’euros, qui est converti en action sur trois ans.  Daimler AG a indiqué ne pas aller plus loin dans sa participation.

Extension du partenariat entre l’équipe Sauber et la marque Alfa Roméo pour 2021.

Novembre

Le propriétaire de la Formule 1, Liberty Media, a étendu ses activités dans le sport automobile et a rejoint la série IndyCar. La société américaine a acquis une participation minoritaire dans l’équipe de course Meyer Shank Racing et envisage un plan pour l’équipe. Pour Liberty Media, c’est une première étape pour viser plus loin dans la série américaine.

Décembre

McLaren Group poursuit sa restructuration financière en créant une société d’acquisition à usage spécial (SPAC).  Le Financial Times indique que le groupe McLaren avec cette SPAC vise à lever 550 millions d’euros, sans être obligé d’introduire en bourse pour retour sur investissement. Il est également question d’une cession d’une participation dans l’équipe de F1 spécifiquement.  La société d’investissement américaine MSP Sports Capital prendra dans un premier temps 15% du capital de McLaren Racing pour ensuite montée à 33% d’ici fin 2022, pour un total de 200 millions d’euros d’investissements.

Le renouvellement de Toto Wolff jusqu’en 2023 a été couplée avec une redistribution des actions envers la société Mercedes-Benz Grand Prix Ltd. Cette nouvelle distribution d’actions se répartira en trois packages égaux. Auparavant, Daimler disposait de 70% du capital et Toto Wolff de 30%. Désormais, Daimler a accepté de détenir 33%. Wolff détiendra désormais 34% et le milliardaire Jim Ratcliffe (Inéos) disposera de 33% (conformément à son accord de parrainage qui aurait été anticipé, car cela ne devait se produire qu’en 2022).

Fin de l’aventure F1 pour la marque INFINITI. Après 10 ans de visibilité sur les Red Bull (2011 à 2015) et Renault (depuis 2016). Cette décision permettra au constructeur automobile de concentrer ses efforts et ses ressources pour rester compétitif sur le marché premium et l’électrification de sa gamme. En collaboration avec Renault F1, Infiniti a construit son impressionnant prototype Q60 Project Black S, doté d’un système ERS inspiré de la F1. Basé sur le modèle Q60 Red Sport 400, le Project Black S comprenait deux systèmes de récupération d’énergie, une batterie de 4,4 kWh, des turbos électriques et un moteur électrique intégré à l’essieu arrière. L’investissement F1 de la marque premium japonaise en 10 ans se chiffre à 276 millions d’euros.

Le propriétaire de la F1, Liberty Media discuterait avec Amazon Prime Video afin d’élargir la diffusion de la Formule 1 auprès d’un plus large public. Cet accord serait en complément de celui conclu avec Youtube et Netflix.

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BUSINESS / book GP 2020 : Les salaires pilotes

Lewis Hamilton F1Lewis Hamilton est désormais septuple champion du monde en 2020, il émarge à 47 millions d’euros cette saisons, ayant activé son option augmentant son salaire à chaque titre. Sébastian Vettel reste stable, tandis que Daniel Ricciardo complète le podium.

Max Verstappen, Valterri Bottas et Charles Leclerc sont désormais devant Kimi Raikkonen qui ne touche que 6 millions d’euros de salaire (comme la saison précédente), mais dispose d’une prime aux points inscrits, lui permettant de viser jusqu’à 20 millions d’euros maximum.

Côté français, Esteban Ocon avec son nouveau contrat Renault F1 Team émarge à 4 millions d’euros, Il devance Romain Grosjean qui chez Haas confirme on salaire de la saison dernière et Pierre Gasly (qui augmentera fortement son salaire en 2021, grâce à sa victoire au GP d’Italie à Monza).

Si vous le souhaitez vous pouvez vous procurer l’édition française du BusinessBookGP 2020 en cliquant ici.

Lewis Hamilton is now seven-time world champion in 2020, earning 47 million euros this season, having activated his option increasing his salary at each title. Sebastian Vettel remains stable, while Daniel Ricciardo completes the podium.

Max Verstappen, Valterri Bottas and Charles Leclerc are now ahead of Kimi Raikkonen who receives only 6 million euros in salary (as in the previous season), but has a bonus for points scored, allowing him to aim for up to 20 million euros maximum.

If you want you can get the English edition of the 2020 BusinessBookGP by clickinghere.

Drivers Salary 2020 :

1/ Lewis Hamilton (Mercedes) : € 47m
2/ Sebastian Vettel (Ferrari) : € 35m
3/ Daniel Ricciardo (Renault) : € 20m
4/ Max Verstappen (RBR) : € 16m
5/ Valtteri Bottas (Mercedes) : € 9m
6/ Charles Leclerc (Ferrari) : € 9m
7/ Kimi Raikkonen (Alfa Romeo) : € 6m
8/ Carlos Sainz (McLaren) : € 4.5m
9/ Sergio Perez (Racing Point) : € 4m
10/ Esteban Ocon (Renault) : € 4m
11/ Romain Grosjean (Haas) : € 2m
12/ Kevin Magnussen (Haas) : € 2m
13/ Alex Albon (RBR) : € 2m
14/ Lando Norris (McLaren) : € 1.5m
15/ Lance Stroll (Racing Point) : € 1.5m
16/ Pierre Gasly (Alpha Tauri) : € 1m
17/ Daniil Kvyat (STR) : € 750.000
18/ George Russell (Williams) : € 750.000
19/ Nicholas Latifi (Williams) : € 750.000
20/ Antonio Giovinazzi (Alfa Romeo) : € 500.0000

Il ne reste que quelques exemplaires de l’édition française papier éditée à 25 exemplaires, Vous êtes libre de vous le procurer en cliquant ici 

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Note du Mardi – L’ultime évolution de la F1 franchise

notedumardi-900x6757165869066367047722.jpgDésormais si un projet de nouvelle équipe vise à participer au championnat du monde, il lui faudra débourser 170 millions d’euros (200 millions de dollars), en plus de ses propres investissements (estimé à plusieurs centaines de millions). Ce détail introduit dans les nouveaux Accords Concorde ouvre l’ultime voie de la F1 franchisé. Une histoire qui remonte à 20 ans.

1998, la première pierre

Après les épisodes Andrea Moda, Forti, Pacific, Simtek, les discussions ont été âpre autour des Accords Concorde 1997-2007. Bernie Ecclestone souhaitait à l’époque mettre en place un système de caution afin de protéger les équipes et protéger un certain standard. C’était l’époque de la première tentative d’introduction en bourse. Les éléments dérangeants pour les affaires ont été écarté du système pour plus de transparence. Cette caution était fixée à 48 millions de dollars.

Seul Toyota avait payé cette somme. La contre partie était que durant 2 saisons, l’équipe nouvelle ne touchait pas de droit TV, mais récupérait 70% de la somme en deux fois.

2009-2011, la boite de pandore ouverte par la FIA

A l’expiration des Accords Concorde en 2008, la guerre FIA-FOTA a laissé un bref vide, à peine comblé par le Mémorandum conclu par Bernie Ecclestone et valable jusqu’en 2012. Cette parenthèse a été l’occasion pour la FIA et son président l’alors, Max Mosley d’introduire trois nouvelles équipes au paddock (Manor, Caterham, Hispania). Aucune d’elles n’a été obligé de débourser les 48 millions, mais un droit d’entrée de seulement 320.000 euros. Le fiasco USF1 fera réagir Ecclestone qui décida d’introduire en 2011, une caution de 19 millions d’euros pour toute nouvelle équipe. A ce moment-là il y avait la possibilité d’avoir une 13ème équipe dans le paddock. Aucun projet n’a été validé. Il aura fallu attendre Haas F1 Team en 2014 pour entrevoir un ultime projet.

2021-2025, l’ère de la valorisation

A la différence du monde d’avant est que le souhait de débourser 170 millions d’euros pour avoir une place en Formule 1 relève d’une logique économique multiple. Ce n’est plus la FIA qui garde une partie de la caution, ni la FOM, mais l’argent sera réparti aux équipes en compensation. De plus, cette somme est un indicateur de valeur.

En effet, chaque équipe actuellement en Formule 1 a une valeur minimale de 170 millions d’euros. Ce qui veut dire que Dorlington Capital a déjà gagné un peu d’argent avec Williams, après l’avoir acquis pour 152 millions d’euros il y a quelques semaines. Un chiffre qui solidifie l’ensemble. Les 10 équipes actuellement au championnat du monde des constructeurs cumule au minimum une valeur de 1,7 milliards d’euros de valeur. Une ultime étape vers l’américanisation sportive de la F1.

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Note du Mardi – Les dessous de la vente Williams-Dorilton Capital

notedumardi-900x6757165869066367047722.jpgL’opération du rachat de Williams pour un coût de 152 millions d’euros total par la société d’investissement Dorilton Capital Management LLC, basée à Manathan fait tourner une ultime page de la Formule 1. L’usine de Grove était la dernière qui était encore détenue par son fondateur. La dernière équipe véritablement indépendante.

Techniquement l’opération qui a débuté ses discussions en Juin 2019, reprend la quasi-totalité des parts de l’équipe, depuis 2011 introduite en bourse de Francfort. Une opération en deux temps. Dans un premier temps, Dorilton va reprendre les actions « privative », c’est-à-dire les 52% de Frank Williams, 17,8% de Brad E Hollinger, 5.82% de CF Invest CV, 4.62% de Toto Wolff, 3.6% de Patrick Head, 3.5% de WGP Trust, 0.6% de Lupus Alpha Asset Management AG, 0.27% appartenant à Michael Patrick O’Discoll et 0.042% de Nicholas Charles Rose. D’une valeur totale de 98 millions d’euros. Ensuite, 10% (15.2 millions) serviront de commission de frais et 24.8 millions pour épurer certaines dettes.

Dans un second temps, Dorilton et Williams offre mandat à la Baader Bank, via la Baader Bank Aktiengesellschaft, pour récupérer auprès des petits porteurs le solde présent sur les marchés. Soit 12,4% désormais. Le 23 Août, la banque allemande avait déjà récupéré 9.22% au prix de 12.7 euros l’action (11.7 millions d’euros). Le solde de l’opération est fixé à la fin de l’année 2020.

Ce qui a été racheté

Les actifs vendus par Williams Grand Prix Holdings Plc comprennent Williams Grand Prix Engineering Limited qui est le principale véhicule opérationnelle et se compose désormais de l’équipe de Formule 1 et d’une participation minoritaire dans Williams Advanced Engineering Ltd (25% estimé à 15 millions d’euros), après la vente d’une participation majoritaire à ENK Capital Group LLC en décembre 2019 pour un total de 46 millions d’euros (29 millions à la signature et 17 millions sous forme de prime de résultat sur 5 ans).

En plus d’acheter les actifs de Williams Grand Prix Holdings Plc, Dorilton a également acheté la société à responsabilité limitée qui a l’entrée dans le Championnat du Monde de Formule 1 FIA pour assurer la continuité de l’inscription et des prix en argent. La signature des Accord Concorde 2021/2025 va permettre à Williams d’obtenir un socle solide pour répondre aux nouvelles règles de budget plafonné.

Pourquoi

Claire Williams a indiqué à Autocar il y a 2 mois, que le concept de chasser des sponsors pour financer son équipe indépendante était probablement révolue et que la question d’ouvrir le capital à un investisseur avait été lancé il y a un an, pour s’adapter aux nouveaux modèles que la Formule 1 impose depuis quelque temps. Un modèle basé sur l’investissement par des propriétaires. En cela, Williams souhaite sortir de son modèle Maldonado/Stroll/Latifi en premier lieux et surtout pour s’adapter au caprice de sponsor potentiel qui finalement ne s’investissent plus sur une durée de 3 ans, mais qu’une seule saison pour bénéficier d’une importante visibilité générique.

La suite

Maintenant la question est : que va-t-il se passer ? Certes la famille Williams restera en tête et bénéficiera d’un contrat de management/consultant estimé à 1,5 millions d’euros par an. Economiquement, les reprises d’équipes par des fonds d’investissements ont toujours évolué vers un modèle : celui du naming automobile. Renault est devenu Lotus (via Genii Capital), Sauber est devenu Alfa Roméo (via Longbow Capital). L’ensemble étant financé par un constructeur automobile. Une perspective que Dorilton Capital Management a anticipé en promettant de garder la marque Williams et la désignation FW. L’autre perspective est qu’un pool d’investisseurs dirigé par Dorilton finance en complément l’équipe comme Genii Capital l’a fait avec Lotus entre 2010 et 2015.

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Note du Mardi – Le plan de soutien économique de la F1

notedumardi-900x6757165869066367047722.jpg« Aucune équipe ne court de graves risques financiers », a déclaré Helmut Marko au journal Kleine Zeitung, « car en cas d’urgence, il existe également un plan pour la fourniture d’une assistance économique, et les équipes recevront un soutien financier si nécessaire. »  De quoi parle t-on exactement ? décryptage.

Le début d’un long chemin

L’origine de ce plan remonte à 2003. Après la perte de l’équipe Prost GP et Arrows, la Formule 1 était en forte difficulté pour assurer la présence le Minardi et Jordan. En début de saison, un plan est proposé, permettant dans un premier temps de faire bénéficier les droits TV de l’équipe Arrows. Soit 4,5 millions d’euros chacune. De plus les constructeurs s’étaient entendus pour ajouter une contribution équivalente de leur poche. Mais finalement tout a été annulé quelques semaines plus tard.

Des débuts artisanaux…

Cet épisode fera date. Jusqu’à présent, Bernie Ecclestone faisait une avance sur les droits TV de la saison suivante (maximum 50%), en cas de défaillance. Cela a été la première arme pour régler les problèmes à court terme de trésoreries. Mais en cas de véritables problèmes, il fallait aider une ou plusieurs équipes.

Plus tard durant cette même année 2003, Bernie Ecclestone avait indiqué la création d’un fond hors des revenus classiques de la Formule 1. En réalité, l’anglais apportait une garantie de 20 millions de dollars sous forme de prêts. Minardi en a bénéficié et Brawn GP aussi en 2009. Toutefois nous étions à l’échelle artisanale. En cela, Ecclestone avait reproduit le même scénario qu’il avait réalisé avec Flavio Briatore pour le rachat de l’équipe Ligier en 1994.

…à l’échelle industrielle

En 2012, Bernie Ecclestone a obtenu une clause double pour la signature des Accords Concorde 2013/2020. Une première auprès des équipes et une seconde auprès du propriétaire de la discipline (alors CVC Capital). Voici le détail :

  • Un fond de 50 millions pour les équipes indépendantes, via un prélèvement de 10% du sponsoring des équipes les plus riches (soutenu par les constructeurs).
  • Un fond de 125 millions d’euros en provenance direct de la part du propriétaire de la discipline (Liberty Media aujourd’hui) et non prélevé sur les droits TV.

Concernant le fond de 125 millions, il a été proposé en 2014 et 2015 par CVC Capital pour soutenir les équipes Force India, Lotus et Sauber. Au total le plan économique est de 175 millions d’euros. Le fruit d’un long chemin, principalement provoqué par la chute d’équipes structurés et des difficultés pour les autres de trouver un repreneur après le départ d’un constructeur.

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