Archives de la catégorie : Grand Prix

L’équation impossible de Williams sur les pilotes

Bottas Malaysia 2014 WilliamsLorsque les micros des télévisions se dressaient dans sa direction, Valtteri Bottas ne pouvait cacher son désarroi face à la situation. L’équipe Williams a demandée à plusieurs reprises à son équipier Felipe Massa ne le laisser passer, sans que le brésilien ne fasse acte. La controverse sur les consignes d’équipes cache une autre réalité : Celle du statut des pilotes dans une même équipe et les effets secondaires de certaines politiques.

L’objectif de Williams était de dépasser Jenson Button qui était alors 6ème de la course et à quelques longueurs des machines de Felipe Massa et Valtteri Bottas. A la radio, l’ingénieur du brésilien, Rob Nelson indiqua qu’il fallait laisser passer son jeune équipier finlandais. Le plan de l’équipe était simple : Bottas ira provoquer Button, peut-être le dépasser, mais surtout la bagarre devait permettre à Massa d’éventuellement gagner une place. Car le finlandais devait ensuite reprendre sa place derrière le brésilien. Un plan B bien contestable d’après les mines des deux pilotes une fois le drapeau à damier baissé.

L’ambiance était donc étouffante à Kuala Lumpur dans le stand Williams. L’équipe de Grove jongle entre deux pilotes contractuellement numéro 1. Sur le papier. Car en réalité c’est bien différent.

Valtteri Bottas est contractuellement lié et payé directement par l’équipe Williams Martini Racing. Il est donc un employé direct du team et doit répondre aux demandes de son employeur en fonction des intérêts de celui-ci pour le championnat. Mais le cas de Felipe Massa est différent. Car si le brésilien dispose d’un contrat avec Williams, il n’est pas payé directement par l’usine de Grove mais par le pétrolier Petrobras. Il est donc prêté et agit dans ses intérêts avant d’agir dans l’intérêt de l’équipe.

La nuance est importante et permet de comprendre l’embarra de l’équipe Williams Martini Racing devant les médias en Malaisie. La situation sera discutée en privée et sera résolue sur la base d’un compromis.

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Note du Mardi : Réduire la distance des GP de 10% ?

Alors que Jean Todt annonce être ouvert à une révision des règlements techniques concernant la consommation de carburant durant un Grand Prix, une idée émerge sous la forme d’un compromis.

Un des principaux soucis est que les monoplaces 2014 ont été conçu autour d’un réservoir d’environ 150 litres. Ce qui limite les possibilités de changement. Certes le capteur de débit pourra être supprimé mais il est entendu qu’un certain moteur consomme plus que d’autre et que ce principe aurait un désavantage en course. Seule solution pour rester dans le cadre étant de limiter la rotation du moteur (10.500tr/min à Melbourne en moyenne). Donc moins de performances. L’autre solution pouvant satisfaire tout le monde commence à émerger : Réduire la longueur des courses.

La dernière modification importante concernant la longueur des courses remonte à 1958. Passant de 500km (3h de course) à 300km (2h de course). Ce sera la norme pour la suite. Seul le vieux Nurburgring et Monaco proposent une distance inférieure, principalement à cause de la philosophie de leur piste. Ainsi l’idée est de baisser à 270/280km par Grand Prix. Soit une réduction de 10%.

Cette idée permettra d’avoir des courses plus rapides (1h30 environ) et uniformisées sur celle du GP de Monaco. Dans le même principe certaines pistes (Singapour, Bahreïn, Abu Dhabi etc…) seront moins monotones, tandis que Monza se déroulera en 1h environ. Séduisant sur le papier. Cela permet aussi à la FOPA (Formula One Promoters Association) d’être satisfaite d’une mesure favorisant le spectacle. Mais il y a un problème.

Le problème relève de l’image. La Formule 1 devant être le sommet du sport automobile technologiquement parlant. Réduire la distance des Grands Prix,  alors que la discipline passe à l’ère de l’hybride est un mauvais signal. L’intérêt de la technologie hybride sur la voiture de série est d’augmenter son autonomie. Réduire la distance est donc antagoniste au principe de base de l’introduction de cette nouvelle réglementation.

Réduire la distance des courses se compare à un cache cœur masquant la réalité de la situation et l’incapacité des décideurs de trouver une solution, pire de concevoir un règlement technique cohérent. Mais, elle permet aussi d’aborder le sujet de la durée des Grand Prix à l’heure ou la discipline se concentre comme un spectacle télévisuel.

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Note du Mardi – Propriétaire d’équipe et propriétaire de circuit

La promotion du futur Grand Prix d’Autriche sur le circuit de Spielberg a déjà débutée par la joie du président de Red Bull, Dietrich Mateschitz, de participer à l’organisation de cette course. Un investissement de plusieurs dizaines de millions d’euros devant principalement servir les intérêts de la marque autrichienne. Avec cette introduction le nombre de circuits propriétés de propriétaires d’équipes augmentent sensiblement.

Avec Spielberg ajoutons Suzuka (propriété de Honda), Hockenheim (en partie financé par Daimler), Sepang (propriété de Petronas le sponsor de Mercedes AMG F1 Team). Sachant que Ferrari est aussi propriétaire du Mugello (théâtre des essais jeunes l’an dernier) et disposant d’un lien particulier avec Monza. Le déplacement d’intérêt pourrait être rapidement envisageable dans un proche avenir.

Aux Etats-Unis les groupes Penske et Chip Ganassi sont propriétaires de nombreuses pistes utilisées en championnat NASCAR et IndyCar. Citons Las Vegas pour le premier et Chicago pour le second en exemple. La tendance c’est progressivement généralisée de l’autre côté de l’atlantique, car avoir à disposition un ou deux circuits est synonyme de puissance et d’influence.

Exactement ce que pourrait devenir les circuits avec les propriétaires en Formule 1. La prochaine force d’influence étant la FOPA (Formula One Promoters Association), être propriétaire d’un circuit à l’avenir permettra d’augmenter ses chances d’influencer les règlements techniques de la Formule 1.

Red Bull l’a parfaitement compris en étant déjà présent avec deux équipes sur la piste (Red Bull Racing et Scuderia Toro Rosso), une équipe dans le Strategic Group F1 (Red Bull) et dans la FOPA (via Spielberg).  De la même manière que Honda Motor sera présent indirectement dans le Groupe stratégique de la F1 via McLaren et dans la FOPA en tant que propriétaire du circuit de Suzuka.

Ainsi, certaines pistes européennes ou dans le monde pourraient changer de main et devenir non plus propriété d’Etat, mais de marque ou propriétaire présent en Formule 1. N’oublions pas le projet de Genii Capital en 2011 de racheter SPA-Francorchamps et cette rumeur latente de la reprise du circuit  de Buddh (Inde) par le duo Vijay Mallya-Roy Subrata, avant les contrariétés  économiques des deux hommes. L’intérêt est embryonnaire mais pourrait grandir prochainement. En échange d’avantage économique de la part de Bernie Ecclestone peut-être.

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GP d’Inde et la jurisprudence Valencia

Le retrait du Grand Prix d’Inde du calendrier 2014 a une raison essentiellement économique, mais la course de New Dehli est la première victime de l’effet Valencia sur les contrats des promoteurs de circuit.

Lorsque Bernie Ecclestone signe son accord avec la société de promotion espagnole Valmor Sport dans le premier trimestre de l’année 2007, afin d’organiser une course de Formule 1 dans le port de Valencia. L’accord portait sur une durée de 7 ans (jusqu’en 2014). Sauf qu’il n’y a eu trois éditions, avant que la course ne soit supprimée du calendrier 2011. La raison était simple : Les promoteurs n’ont pas payé l’équivalent de 70 millions d’euros de redevance à la Formula One Management (FOM) sur la période 2008/2009/2010. Les pourparlers entre l’argentier de la F1 et Valmor Sport n’aboutissant à rien. Un détail avait été alors révélé.

Dans le cas ou l’organisateur versent par exemple 10 ou 20% de la somme initialement prévue, Bernie Ecclestone pourra réintroduire la course dans le calendrier. Avec l’espoir, sans certitude, de recevoir le complément financier dans les délais compatible avec la publication d’un calendrier, qui certifie que chaque course est économiquement viable à 100%. Sous peine d’être supprimé. A ce jeu, Bernie Ecclestone a été très patient avec beaucoup de promoteur de circuit.

Mais depuis, ce n’est plus le cas, principalement à cause du projet d’introduction en bourse de la Formule 1 en 2012. Cette petite clause a été supprimé des contrats Coréens (signé en octobre 2006) et Indien (initialement signé en Juin 2007, puis en Septembre 2008), juste avant leur introduction dans le calendrier en 2010 et 2011. Depuis lors, les promoteurs de circuits ne peuvent plus avoir d’alternative pour rester en F1. Soit ils paient l’intégralité de la redevance, soit il quitte le calendrier.

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La question des 107 % à Melbourne

Depuis le début des séances d’essais à Bahreïn la question est sur toutes les lèvres dans le paddock de Sakir depuis quelques jours : qui sera victime du plafond des 107% en qualification ?

Le règlement sportif de la FIA, article 36.1, indique que les pilotes qui durant la Q1 ont réalisé un temps au-delà (hors dérogation) des 107% du meilleur temps défini lors de la première session de qualification ne sera pas autorisé à prendre le départ de la course. La presse allemande commence donc sérieusement à s’inquiéter du sort de Sébastian Vettel pour Melbourne.

Le Morgen Post d’Hambourg a fait la liste des meilleurs temps à Bahreïn est précise que seulement 13 voitures peuvent prendre actuellement part au départ de la course de Melbourne. Les deux Red Bull, Caterham, Marussia, une Toro Rosso, Sauber et Lotus ne pourront pas se qualifier en l’état.

Naturellement  cela ne tiens compte que des quatre premiers jours d’essais sur le circuit de Sakir et du fait que certain pilote n’ont réalisé qu’une journée pour dégrossir la voiture. Rien de significatif donc, mais le journal allemand soulève la question des 107% avec intérêt. Il n’est pas impossible que le nombre de non qualification soit important pour la première course le 16 Mars prochain. La FIA usera t’elle de son pouvoir pour sauver la face et accorder des dérogations ? l’avenir nous le dira.

En attendant l’inquiétude montera jusqu’au 2 mars, date de la dernière journée d’essais avant le grand saut vers le championnat du monde.

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Sotchi, A1 Ring, du court terme contre de l’argent

Il existe deux types de contrats entre un promoteur et la FOM. Le contrat classique et un autre type d’accord plus court.

Depuis toujours, Bernie Ecclestone favorise le premier type d’accord. En moyenne nous parlons d’un accord sur une base de 12 ans. Un premier terme de 7 ans ferme et une prolongation de 5 années. En échange, un pays européen va payer moins sa redevance qu’un pays émergeant. Mais l’écart peut être de 1 pour 3. Toutefois il existe des accords plus courts d’environ 3 ans avec une prolongation éventuelle de 4 ans, mais le prix de la redevance est nettement plus important.

Nous entendons que Sotchi dispose de ce type d’accord valable pour 2014/2015/2016 en échange d’une redevance annuelle de 40/50 millions d’euros. Mais le site olympique n’est pas le seul à disposer de ce type de deal. Le prochain Grand Prix d’Autriche dispose d’un accord similaire en échange d’une redevance de 40 millions d’euros par année. Signalons que le projet New Jersey disposait aussi d’un contrat équivalent.

Ecclestone a toujours développé des accords spécifiques avec deux ou trois courses dans le calendrier. Auparavant la piste de Kyalami disposait d’un accord par le passé, comme le fameux circuit d’Aîda qui était le premier du genre à avoir déboursé plus de 10 millions de dollars annuels pour organiser une course en 1994 et 1995.  C’est en Décembre 2009 que le projet d’une course à Rome est lancé. Elle sera abandonnée début 2011. On parlait d’un accord de 7 ans, mais en réalité 3 ans ferme et 4 années en option en échange de 30 millions d’euros par exercice. Le GP d’Argentine était le dernier projet de trois ans en échange de 30 millions d’euros annuels en 2012 à avoir vu le jour. Mort né d’ailleurs.

La tendance de Bernie Ecclestone est donc de prolonger les courses existantes en réduisant la redevance (Chine, Australie etc…) et de signer des contrats court termes avec d’autre pays en échange d’une redevance plus importante, afin de garantir des revenus importants à la Formule 1 pour les années avenir.

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Si la Formule 1 s’inspire du championnat ATP de Tennis

La domination de Sébastian Vettel et surtout de Red Bull Racing fait réfléchir Bernie Ecclestone dans son bureau de Chelsea à Londres. Après l’idée des médailles, nous pouvons lui inspirer de regarder du côté du Tennis et des tournois ATP et WTA. Un juste retour en arrière, car l’argentier de la Formule 1 voulait racheter le tennis masculin il y a 12 ans.

Le système des tournois classiques (ATP 500, 250 et surtout Master 1000) est intéressant et pourrait inspirer la Formule 1 en effet imaginons que cela puisse être possible en Formule 1.

A l’image des tournois 250 et 500, nous pouvons dire qu’il existera des Grand Prix offrant 25 pts au vainqueur (comme aujourd’hui), 50 points et enfin le dernier de la saison offrira 100 pts. Les GP à 50 points seront les historiques, les courses européennes inscrites dans l’histoire de la discipline (GP de Monaco, Angleterre, Allemagne, Italie et Belgique), les autres, sont comme aujourd’hui et enfin le dernier, celui du Brésil (ou un GP qui souhaite débourser plus d’argent pour être le dernier) permettra d’offrir au vainqueur 100 pts. Le championnat serait bien différent. Prenons 2012.

Les Grand Prix d’Australie, Malaisie, Chine, Bahreïn, Espagne, Canada, Europe, Hongrie, Singapour, Japon, Corée, Inde, Abu Dhabi et USA sont normaux, c’est-à-dire offrant 25 points pour le vainqueur, puis 18, 15, 12, 10, 8, 6, 4, 2, 1. Ensuite les course de Monaco, Grande-Bretagne, Allemagne, Belgique et Italie offrant 50 pts pour le vainqueur, puis 36,30,24,20,16,12,8,4,2 et enfin la course du Brésil qui permet à la première place d’obtenir 100 pts, puis 72,60,48,40,32,24,16,8,4. Le championnat est bien différent et le vainqueur n’est pas Sébastian Vettel, mais Fernando Alonso.

En effet, jusqu’au Grand Prix des USA, le classement est le suivant : 1/Vettel (328pts), 2/Alonso (315pts), 3/Raikkonen (258pts), 4/Webber (229pts),  5/Hamilton (229pts),  6/Button (209pts). Si la victoire dans la dernière course du Brésil permet d’obtenir au vainqueur 100 pts, Webber et Hamilton sont encore mathématiquement dans la course. Après la course d’Interlagos, le classement était le suivant : 1/Button, 2/Alonso, 3/Massa, 4/Webber, 5/Hulkenberg, 6/Vettel, 7/Schumacher, 8/ Vergne, 9/Kobayashi et 10/Raikkonen. Ce qui donne avec le système que nous parlons depuis le début de ce récit un championnat 2012 : 1/Alonso (387pts), 2/Vettel (360pts), 3/Button (307pts), 4/Webber (277pts), 5/Raikkonen (262pts) et 6/Hamilton (229pts).

En prenant depuis l’instauration en 2010 des victoires à 25 pts, cela n’empêche nullement Sébastian Vettel d’être champion du monde en 2010 et 2011. Toutefois derrière lui, le classement est redistribué. En 2011, Alonso termine 2ème (407pts), devant Webber et Button. Enfin en 2010, Vettel domine (397pts) devant Hamilton (359pts), Webber (354pts), Alonso (344pts) et Button (299pts).

Si dans l’absolu rien ne changera, le système peut permettre aux petites équipes de marquer des gros points lors des GP 50 pts et même lors de l’ultime manche à 100pts. Sachant que le championnat des constructeurs est devenu le plus important, cette idée permet de mettre à la fois en avant les pilotes et offrir une chance aux équipes de milieu de grille de sauver leur saison et rendre l’ensemble équitable.

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L’idée d’un championnat Play Off de Formule 1

Certaines idées (reçues) ne meurent jamais. La domination de Sébastian Vettel sur la piste relance un débat vieux de 10 ans, lorsqu’un certain Michael Schumacher emportait sur les circuits du monde entiers des victoires enrichissants son palmarès. La dernière idée est le Play Off.

Ce système est utilisé en NASCAR, sous le patronyme de « Chase ». Le principe est simple : Les douze meilleurs pilotes du championnat régulier ont le droit, pour les dix dernières courses de combattre pour le titre suprême. Un système qui permet de recommencer un championnat à zéro en quelques sortes, sans cumuler les points comme aujourd’hui. Cette idée, pour une application est en débat dans le paddock depuis quelques temps.  Sauf qu’elle ne fait vraiment pas l’unanimité et rendrait articificiel un championnat du monde des pilotes, qui permet d’avoir jusqu’à cinq pilotes se battre à la dernière course de la saison. Sauf que dans l’absolu, cela n’arrive qu’une fois tout les lustres.

L’autre argument contre l’introduction d’un tel système est le principe du développement des voitures durant l’année. Certains responsables d’équipes expliquent que cela nuirait les chances d’un acteur, si les 8/10 dernières courses se déroulent de la sorte. Cela ne permet pas à une équipe de s’améliorer durant de saison. Ce même argument est d’ailleurs celui que les mêmes personnes dénoncent concernant l’explosion des coûts pour une saison. Etonnant. Au contraire, le système du Play Off pourrait inciter les équipes à une amélioration long terme (saison après saison) et non courant de la saison en dépensant énormément d’argent jusqu’à produire une quasi version B (voir Red Bull l’an dernier par exemple), à la mi-saison. De plus cela ne changera en rien le spectacle actuel. Les meilleurs restent devant.

Enfin, indiqué que les changements techniques introduit par la FIA permettent de réduire l’écart est hypocrite, car ces mêmes changement de réglementations induisent une hausse des investissements dénoncés en coulisse par les acteurs de la Formule 1. Bref vous l’aurez compris, les arguments contre un championnat type Play Off sont finalement assez mince et contradictoire avec le discours ambiant dans le paddock. Cette négation s’explique probablement par le fait que ce ne soit tout simplement pas une idée venant de la FIA ou encore de la FOTA, mais de la presse.

Toutefois, ce principe de Play Off ne vous rappelle rien ? Souvenez-vous l’idée de Bernie Ecclestone d’introduire des médailles et de ne célébrer que les vainqueurs à la fin d’une saison. Sur la forme le principe du championnat Play Off est différent mais le fond reste le même : Relancer l’intérêt de la discipline. En 2003, la discipline avait lancer la qualification à un tour avec le plein, pour relancer l’intérêt, puis en 2005 le système de la double qualification entre le samedi et le dimanche matin. Il est tout à fait possible d’imaginer un test dans l’avenir.

Enfin, économiquement cela pourrait être une bonne affaire pour la Formule 1 et Bernie Ecclestone (et donc la FIA par effet miroir), car un promoteur de Grand Prix (hors historique par exemple) pourrait payer 10 ou 20% plus cher chaque année afin d’être dans le Play Off et non dans le championnat régulier. A l’ère des pays organisateurs de course, le calendrier pourrait être attractif et surtout permettre de sauvegarder le peu de GP Historique (Angleterre, Allemagne, Monaco, Italie et Belgique) du calendrier…

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L’idée d’un GP Bonus

Le calendrier F1 s’allonge saison après saison. En 2014, même si Bernie Ecclestone assure aux directeurs des équipes qu’il n’y aura pas de Grands Prix en plus (20 par an), les dernières annonces (prolongation du Grand Prix de Hongrie et le retour de l’Autriche) laissent à penser que le Championnat risque de s’étirer peu à peu. 20 dates pour 22/23 Grands Prix : Il y a comme un surplus !

Et si tous ces circuits désireux de recevoir le cirque de la Formule 1, soumettaient une idée simple, mais novatrice à Bernie Ecclestone : Créer une course de toutes pièces hors Championnat, juste pour le plaisir des fans de la discipline. L’idée peut paraître surprenante toutefois elle mérite d’être approfondie…

Le circuit ? Un tracé en Europe (voire même en dehors) qui ne reçoit pas de Grand Prix dans l’année. Pourquoi pas un circuit urbain dans des villes de prestige et d’élégance comme Paris, Athènes, Las Vegas, etc… Ou encore, retrouver un ancien circuit, le temps d’un week-end : Cela pourrait être également une option.

La date de ce GP Bonus ? Juste avant ou après la saison en cours. Dans le cas, d’une course avant le Championnat officiel, cela permettrait aux équipes de présenter leur monoplace et leurs pilotes. Une sorte de Roadshow qui lancerait de manière décalée la nouvelle saison qui s’annonce. Si l’option est plutôt après le calendrier de 20 dates, dans ce cas, ce choix offrirait aux fans un événement pour fêter dignement le Champion du Monde couronné lors du dernier Grand Prix. Cette célébration permettrait ainsi aux nombreux supporters du pilote de partager avec lui sa joie d’être le vainqueur de l’année.  Dans tous les cas, ce GP Bonus pourrait être une belle occasion de mettre en avant la discipline, si la caravane de la Formule 1 et ses dirigeants s’investissaient dans un tel projet.

Si on développe cette idée, il est même possible d’aller plus loin en créant un véritable show mécanique 100% F1 avec une course support offrant aux anciennes gloires de la F1 la possibilité de retrouver la piste et leurs fans le temps d’un week-end. Un Grand Prix avec deux courses, une avec le plateau actuel et une seconde avec d’anciens pilotes comme Michael Schumacher, Robert Kubica, Rubens Barrichello, etc… Voilà un programme qui pourrait plaire aux fans mais aussi aux télévisions ne diffusant pas le Championnat car pour attirer des fans comme des néophytes, il faut que ce GP Bonus soit retransmis sur une chaîne gratuite (accessible à tous) et cela dans chaque pays ! Ce GP Bonus pourrait être un bon moyen de promouvoir la marque F1 à travers le monde…

Norbert Billaud, www.fanaticf1.com

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La revue de presse du Grand Prix de Monaco 2012

Voici un tour d’horizon de la presse européenne suite au Grand Prix de Monaco de la saison 2012. Au sommaire aujourd’hui : Le Royaume-Uni, l’Italie, l’Espagne et l’Allemagne…

 

Royaume-Uni

- The Guardian :  » Mark Webber est devenu le 6ème vainqueur en autant de courses cette saison, ce qui rend cette année 2012 historique. De plus, Fernando Alonso domine le Championnat du Monde des pilotes. Paradoxe total entre l’image de ce début de saison imprévisible et la course qui a été pauvre en action. Il y a rarement une succession trépidante de manœuvres sur le circuit de Monaco, mais l’intérêt est ailleurs. Et cette pluie… En réalité la pluie est tombée après la course, mais cela n’a été qu’une lointaine menace durant les 2 heures de la course.  »

- The Daily Mail :  » Mark Webber fait l’histoire en étant le 6ème vainqueur de la saison à Monaco. Le pilote australien remporte sa 8ème victoire en Formule 1 et pour la deuxième fois en trois ans, il triomphe dans les rues de la Principauté. Il a franchi l’arrivée quelques dixièmes de seconde devant Nico Rosberg, Fernando Alonso, Sebastian Vettel, Lewis Hamilton et Felipe Massa. Fernando Alonso mène le Championnat du Monde de 3 points face à Sebastian Vettel et Mark Webber.  »

2011  Monoplaces  Piste  Mercedes  GP  W02  Scuderia  Ferrari  150°  Italia

 

Italie

- Gazzetta dello Sport :  » Bernie Ecclestone avant le départ voulait un 6ème vainqueur différent pour ce 6ème Grand Prix de la saison 2012, ce qui n’était jamais arrivé dans l’histoire de la discipline. Le mérite de Mark Webber est d’avoir profité de la pénalité de Michael Schumacher pour s’offrir une victoire sur un plateau. Fernando Alonso a lui profité de la situation pour dépasser, grâce à sa stratégie, Lewis Hamilton et Sebastian Vettel. La course n’a été passionnante que durant les 10 derniers tours.  »

- Corriere dello Sport :  » Mark Webber gagne à Monaco, il devance Nico Rosberg et Fernando Alonso. Le sportif espagnol domine le Championnat pilotes. Mission accomplie pour Fernando Alonso qui a réalisé une grande course. La même chose pour Felipe Massa qui marque des points et avance dans la bonne direction. Déception pour Michael Schumacher qui pouvait viser le podium après sa formidable qualification du samedi.  »

Espagne

- Marca :  » Mark Webber et Fernando Alonso sont les plus heureux des hommes à Monaco. Le pilote australien a remporté de bout en bout le Grand Prix de Monaco, 6ème manche de la saison. Il signe sa deuxième victoire en Principauté. Le sportif espagnol est de nouveau le leader du Championnat du Monde malgré un début de saison laborieux. Un rêve devenu réalité pour la Scuderia Ferrari qui attend de nouvelles évolutions pour la prochaine course disputée au Canada.  »

- AS :  » Dans la bonne direction… Fernando Alonso réalise un podium lors du Grand Prix de Monaco et prend la tête du Championnat du Monde des pilotes. La victoire est allée à Mark Webber, qui a su résister à la pression de 5 rivaux en fin de course.  »

Allemagne

- Bild :  » Michael Schumacher, le Champion malheureux ! Le pilote allemand a connu une course frustrante à Monaco… Tandis que Mark Webber gagne et que Nico Rosberg vole la vedette à Michael Schumacher. « 

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