Ces trois constructeurs aux modèles économiques fragiles

” Ce n’est pas seulement Renault, ” a déclaré Dietrich Mateschitz au journal autrichien Kleine Zeitung, “c’est la même chose avec Toyota et apparemment aussi BMW “. Le choc Honda interroge les constructeurs présents en F1 afin de reconsidérer leur implication dans un sport qui coute encore cher.

Hors ce n’est pas l’investissement qui est en cause, mais le modèle économique étrenner par les constructeurs depuis presque dix ans. Un modèle qui repose surtout sur un ensemble présumé 50-50 obsolète de nos jours. En 2004, Flavio Briatore anticipait joyeusement les désirs de son futur patron en annonçant que  » Nos activités commerciale couvrent près de 50% de notre budget. « 

Ce n’est plus du tout le cas en 2009. Les activités commerciales de Renault (hors droit FOM) ne couvrent que 27% du budget Renault F1 Team. Un chute vertigineuse, alors que dans le même temps, le salaire de Alonso à multiplier par 8 sur la période. Tandis que le budget de l’équipe Renault lui n’a augmenté que de 20%. Ce constat démontre surtout que Renault F1 Team a été incapable de respecter l’objectif 50-50 et qu’elle a été incapable, alors que sa demande de budget augmentait, de séduire des sponsors important et complémentaire à ING Bank.

Mais alors que le constructeur français ne couvre que 27% de son budget F1 avec des partenaires commerciaux, que dire de BMW (25%) et Toyota (16%) ? Comparer à Ferrari (50% de couverture sponsor) et McLaren Mercedes (35%), le mal est profond.

A court terme, ces équipes sont sauvées par les millions accumulés par des maisons mères, mais la crise du marché automobile relève les faiblesses du château de carte et les objectifs désignés par les conseils d’administrations ne sont plus à prendre avec légèretés.




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