Comment faire des profits en vendant vos dettes

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Alors que la FOTA et la FIA protestent sur le front d’un jeu indigne des instances dirigeantes d’un sport mondial, un fait discret apparait en arrière garde de l’info. Comme souvent une information financière des plus importante.

Rappelons les faits. En 2006 le fond d’investissement anglais CVC achète les droits commerciaux de la Formule 1, à dette. Un prêt de 2,7 milliards de dollars a été souscrit auprès de deux banques : RBS et Lehmann Brothers. Hors en Octobre dernier, cette dernière accuse le coup de la faillite et rend le dispositif caduque car les créances tombent. 260 millions de dollars par ans jusqu’en 2014, que doit souscrire le fond CVC pour rembourser sa dette. Au début de cette crise, le CVC indique qu’il reprendra les parts de la banque américaine et que des discussions ont débutés et qu’un résultat sera prononcé d’ici Avril ou Mai 2009.

On en était là il y a encore quelque semaine mais rien ne se passe comme prévu dans le monde de la finance. Les banques, acculés par des pertes abyssales, pressent le remboursement et ont trouvés une astuce : vendre ses pertes et en faire des profits ! Une innovation inventée en Novembre dernier par les financiers de Fannie Mae qui, au lieu de se couvrir la tête de honte, ont découvert se moyen cupide de faire de l’argent sur de la dette.

2.4 milliards de dollars ont été cédés à un autre fond d’investissement qui c’est aussitôt empresser de vendre pour 1,4 milliards sa dette à un autre établissement financier sur le même principe.

Ce qui signifie ? Que les banques ont fait du profit sur une dette qu’elles ont vendus à un établissement (avec plus value de 400 millions de dollars précisions le) qui lui-même a vendu sa dette 1,4 milliards de dollars, assumant 1 milliards de perte sur l’argument que la dette sera moins importante à payer et que les équipes pourrons accéder à ces demandes d’augmentation partielle des revenus. Mais cette société mystère se remboursera de 160 millions de dollars par an jusqu’en 2019. Sans toutefois être propriétaire de la F1.

Comme si l’on achetait un verre d’eau mais sans l’eau dedans.




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