Editos Hebdos : la fin de la Mafia F1 ?…pas vraiment

 » Je n’aime pas la démocratie, regarder ce que cela donne en Formule1, cela ne donne rien de bon  » une vielle boutade de Bernie Ecclestone datant de dix ans. Pourtant la dictature est terminée et bien terminée… pour revenir.

Une mafia, pouvait t’on lire il y a encore quelques mois, lorsqu’on parlait du duo Ecclestone et Mosley. Le duo gérait la Formule 1 suivant ses niveaux de compétences; à l’avocat, en qualité de président de la FIA, la gestion des règlements techniques, à l’homme à la chemise blanches la gestion des droits commerciaux. Un binôme parfait qui cultivait la discorde avec les patrons d’équipes.

En effet, durant des années, le duo a cultivé les égos des patrons. Montant les uns aux autres, usant de tout les moyens pour déstabiliser les semblants d’unités entre les patrons. Ecclestone avait tué le GPMA, en signant Ferrari, puis Williams. De victoire en victoire, le milliardaire était invincible.

Puis est survenue l’affaire d’espionnage, destiné à renforcer la loi de la FIA dans un paddock qui était libre de mouvement. Mais cette sombre affaire n’aura pas obtenue le même effet que souhaité. En effet, le fait de mettre McLaren sur le piquet du mauvais élève et glorifiant Ferrari (pas tout rose non plus) et Renault (maladroit), l’objectif était de détruire une unité de façade à l’avenir.

Hors non la FOTA a été crée et au lieu de s’unir sur des intérêts futile, et tirer chacun de son coté, le mouvement ressemble à un syndicat des constructeurs. Une nouveauté majeure qui perturbe l’unité du duo Ecclestone-Mosley. La FOTA est partout, négociant avec les droits de la F1, demandant des audits sur les sociétés commerciales, concluant des contres propositions envers la FIA sur la réduction des couts, montant au créneau médiatiquement. Un troisième pouvoir qui ne satisfait personne.

Alors tout les moyens sont bon : Ecclestone qui annonce que Ferrari touche plus que les autres, Mosley qui impose son moteur standard non expliqué, la FIA qui se mêle des droits sportif, sur un modèle imposé par Ecclestone, la mise en avant de BMW qui souhaite utilisé son KERS dès Melbourne, afin de démontrer et d’éclater le peu d’unité, et même le fait d’autoriser Renault à retoucher son moteur n’a pas ému plus que cela la FOTA.

Mais, qu’on se rassure, nous ne sommes qu’au début d’un mouvement de pression qui ira crescendo. La Formule 1 ne plus vivre sous le culte de la personne, Mosley quittera (peut être) la FIA en 2009, Ecclestone, lui est immortel, sans successeur. Mais avant de quitter la scène, une dernière bataille est en vue. Le premier jalon ? Les droits commerciaux.

En effet, est ce que la FOTA va accepter que Ferrari touche toujours un bonus alors que les autres toucherons la même somme ?




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