F1 – Affaire Renault : l'autre sanction de la FIA

Renault après son appel s’en tire avec une modeste amende de 50.000 dollars, une bien modeste contribution au désastre du Grand Prix de Hongrie. Toutefois, nous pouvons penser qu’il y a un décalage entre les sanctions, mais il n’en a rien.

Entre Verstappen qui écopa de 250.000 dollars en 2001 pour avoir oublié de freiner derrière Juan Pablo Montoya alors en tête lors du Grand Prix du Brésil et 50.000 dollars pour Renault et sa perte de roue, très dangereuse, il y a un fossé d’incompréhension. Mais la FIA depuis l’affaire d’espionnage en 2007 applique une autre méthode et a très bien compris comment utiliser les médias.

50.000 dollars en unité monétaire de la F1 représente un simple Euro symbolique, car l’affaire a eu plus d’impact médiatique (Unité de Buzz Médiatique) au détriment de Renault, qu’il ne servait à rien d’enfoncer le clou. La mauvaise publicité pour le constructeur français s’élève à près de 10 millions de dollars dans les médias. La FIA applique dorénavant cette méthode pour ses sanctions.

Avec Internet et les chaines d’informations continues, l’information arrive tellement vite et se rependent tellement vite que la publicité (bonne ou mauvaise) couvre la planète en moins de 24h, cela a été le cas de Renault. Les bruits du début de l’affaire annonçaient une amende de 1 millions de dollars (ou Euros), finalement, la bonne foi (relative) de l’équipe Renault F1 Team a été jugée et l’amende peut paraitre modeste, mais il n’en est rien.




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