Règlement de compte entre Raikkonen et la Scuderia Ferrari. En Italie la tension monte entre le champion du monde 2007 et le team italien.

L’ambiance au sein de la Scuderia Ferrari n’est pas entièrement rose (voir : tension d’hiver chez Ferrari). Luca di Montezemolo a recentré ses hommes (Felipe Massa et Fernando Alonso), leur intimidant de travailler ensemble et d’évité les remarques et autres petites phrases l’un envers l’autre. Alonso adopte une position d’humilité tandis que Massa  couvre d’éloge la nouvelle recrue des rouges, mais cela dérape.

« Fernando Alonso est bon pour l’équipe Ferrari » lançait cette semaine un Felipe Massa qui pourtant dira la phrase de trop. La flatterie n’étant pas son fort, le sous entendu envers Raikkonen est effectif. Pire, un membre anonyme de la Scuderia annonce qu’en dépit d’avoir remporté son titre en 2007, la relation entre Raikkonen et la marque italienne ne tardèrent pas à se détériorer.

Ce membre pointe du doigt la motivation du finlandais et son engagement : « En deux jours Alonso est venu à l’usine de Maranello, c’est deux fois plus que certains en deux ans. »

« C’est une question de personnalité, car Kimi est le genre de personne qui montre peu d’émotion. Il garde tout à l’intérieur. Ces choses là ne contribuent pas à l’échange d’information à l’intérieur de l’équipe », lance  Luca di Montezemolo auprès de l’agence de presse GMM.

Sauf que du coté de Raikkonen, ses réflexions ne plaisent pas. Le duo Robertson n’apprécient pas vraiment cette campagne de presse contre l’image de leur pilote. En OFF, le champion du monde et ses agents reprochent deux choses à Ferrari : l’avoir abandonné 2 fois.

Une première fois en 2008, alors qu’il avait remporté des courses en début de saison, il ne s’adaptait pas vraiment à la conduite de la F2008, au point que tous les membres de l’équipe se sont tournés vers Felipe Massa pour le titre.

Une deuxième fois en 2009, après l’accident de Felipe Massa. L’équipe a plus travaillée avec Luca Badoer, puis Giancarlo Fisichella qu’avec le finlandais. La victoire du Grand Prix de Belgique restera une réponse au comportement de l’équipe italienne envers son champion du monde. Seul son ingénieur de course le soutenait dans les débriefings, selon diverses sources qui commencent à parler.

Finalement, le divorce, même prononcé, se passe mal entre Ferrari et Raikkonen. Cela n’est pas encore terminé…