L’équipe franco-britannique de Formule 1 devrait être fixée sur son sort très rapidement. Le Conseil d’Administration du Losange, en effet, étudiera aujourd’hui la possibilité de vendre la majorité des parts de RenaultF1 à des investisseurs privés. Selon nos informations, les luxembourgeois Gérard Lopez et Eric Lux, à la tête de Genii Capital, tiennent toujours la corde pour une reprise de l’équipe à 75%. Aucun des autres prétendants au rachat qui se sont succédé jusqu’à présent n’était allé aussi loin dans les démarches légales et administratives. Parmi les seconds rôles, on note le Britannique David Richards, qui aurait aimé greffer Aston Martin sur le projet via sa société, Prodrive. Un proche de Briatore, l’Espagnol Alejandro Agag, a lui aussi tenté de monter un dossier via des capitaux chinois. Sans succès. Le père de Lewis Hamilton a même manifesté un intérêt !

Gérard Lopez, en conférence hier à Monaco, a quant à lui joué la prudence: « Si nous reprenions une équipe de F1, ce serait avec l’appui d’un grand constructeur », a-t-il expliqué, « Cette structure en tant que telle ne se montrerait pas forcément bénéficiaire, mais toutes les activités générées autour d’elle pourraient gagner de l’argent. Pour nous, il s’agirait d’un exercice de marketing car la F1 doit se réinventer. » Son plan donc de conserver le nom Renault pendant encore au moins deux ans, une stratégie qui peut compter sur l’appui de Bernie Ecclestone. A la tête de l’équipe, un nom fédérateur pourrait alors faire son apparition : celui d’Alain Prost circule toujours. Reste que le Conseil d’Administration n’est pas obligé de trancher sur l’identité du repreneur aujourd’hui. Il lui sera tout à fait possible d’entériner l’idée d’une cession de capital et d’attendre quelques jours supplémentaires pour décider.

Bob Bell, directeur de RenaultF1, a déjà fait savoir par un email interne à l’usine d’Enstone qu’il ferait une annonce officielle à ses troupes vendredi. La réponse définitive devrait donc intervenir sous peu.

Source : Le Parisien

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