La FIA qui fait marche arrière sur la Super Licence et sur le principe « Ecclestone « de désignation du champion du monde. Attitude bizarre qui ne l’est pas temps. C’est la nouvelle méthode Mosley.
Le président de la FIA lance des idées, des mesures chocs, souvent avec un effet de surprise ou de mise en scène. Cela suscite des réactions et des débats, parfois passionnés, souvent passionnels. Depuis 6 mois les exemples ne manquent pas. Des droits TV à la super licence en passant par le moteur standards, le KERS et le budget plafond.
Le débat est lancé, en générale sur les bases posées par Max Mosley. Les réactions suivent dans la presse ou par les acteurs de la F1. Ensuite une consultation est posé pour établir un débat et définir les positions de chacun des parties sur des points de convergences possible. Cette nouvelle manière d’opérer présente une nouveauté qui n’est pas pour déplaire au réformiste. Car elle est plus dynamique, mais qu’illusoire dans les faits. Fini les règlements ficelés sans la moindre marge de négociation. Sur nombre de sujet, Max Mosley lance un produit semi-fini, qui peut encore bouger. Cela donne une souplesse pour intégrer des réactions qui pouvaient ne pas avoir été anticipés.
Certain disent que cette manière de faire permet la transparence. Car on sait où il veut aller, il donne les éléments, et si parfois il donne l’impression de sortir un lapin du chapeau, il n’impose pas sa lubie si son idée ne passe pas. On peut toujours en discuter, à condition de le faire loyalement. Même si l’idée autocratique du président de la FIA embrasse la destinée de la F1 dans son ensemble.
Le style s’ajoute aussi à une proximité annoncée envers les fans et le public. En voulant se rapproché de la masse, Mosley se transforme en représentant du peuple par procuration.
Ce style peut dérouter. L’impression de désordre, de polémique de cacophonie et d’improvisation existe. Cette fin de mandant de Max Mosley en fait un animateur, un moteur de débat. La F1 est assez conservatrice et n’aime pas être perturbé dans ses représentations. Mais ce processus chahute celui qui l’a mis en place et redonne de la vigueur à l’opposition (FOTA-GPDA) et fait douter l’allier de toujours (Bernie Ecclestone). Un jeu dangereux pour un homme qui n’a plus rien à perdre de toute manière.
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