GP Bahrein – la Formule 1 prise en otage éthique

Il serait peut-être temps d’arrêter. Hier, les dirigeants du Bahreïn International Circuit (BIC) ont pris en otage l’équipe Lotus F1 Team dans un communiqué indiquant que l’équipe d’Enstone est favorable à l’organisation du Grand Prix de Bahreïn. Ce document confidentiel et commandé par les équipes n’a été rendu publique que partiellement et à l’avantage du circuit. Une situation démontrant encore une fois que Bahreïn communique positivement depuis une année, masquant la réalité.

Les équipes de la FOTA (7 équipes sur 12), ont indiqué que la décision reviendra sur Jean Todt et la FIA. Toutefois l’affaire a en début de semaine dérivée vers un aspect politique dans le microcosme de la Formule 1. Bernie Ecclestone ayant indiqué que les équipes avaient le droit de ne pas participer à une course, comme Bahreïn. Dans la foulée du communiqué Lotus vs BIC, la FOTA a indiqué ceci : « Il y a eu des spéculations dans les médias récemment indiquant que les équipes pouvaient demander d’annuler le GP de Bahreïn cette année. Cela n’est pas possible. Les équipes sont incapables d’annuler un Grand Prix. »

Il est fort probable que la comédie cesse. Le 13 Février 2012, Amnesty International a publié un rapport disant que Bahreïn n’avait pas respecté les domaines les plus importants des droits de l’homme. Traitant même de « relation publique » la situation actuelle. En début de semaine, l’organisation a mis en lumière le cas d’Al-Khawaja, opposant torturé et en grève de la faim depuis 60 jours. Le Dr Ala’a Shehabi, un écrivain et militant a indiqué sur son Twitter que Bernie Ecclestone l’avait appelé pour exprimer son inquiétude sur le cas d’Al-Khawaja et d’encourager la contestation pacifique.

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