La fin du miracle espagnol en F1

Le miracle économique est terminé pour l’Espagne. Une décennie de marche forcée et de record économique n’a pas résisté longtemps à la récession mondiale.

Depuis l’avènement de Fernando Alonso en Formule 1, le pays est effervescence et se passionne pour ce sport. Les titres de champion du monde apportant son lot de partenaires financiers, une télévision payant à prix d’or une retransmission et deux circuits pour organiser deux manques du championnat du monde faisait de l’Espagne le pays le plus prospère et l’eldorado européen de la F1. Hors depuis le début de l’année 2009, l’illusion fait place à la désillusion.

Si la banco Santander s’en sort plutôt mieux que les autres établissements et garanti sa présence en Formule 1 au-delà de 2009, il se raconte que la Mutua Madrilena ne continuera pas l’aventure avec Fernando Alonso et Renault en 2010. Un manque à gagner de 8 millions d’euros. L’établissement est touché par la crise du crédit dans le pays.

Autre secteur touché, le circuit de Valencia, volonté politique au départ, des pressions sont d’ors est déjà forte pour réduire la facture de la franchise du GP d’Europe prévue pour 7 ans (15 millions d’euros/an + 15% de bonus annuel) ou alors l’annulation pure et simple de l’épreuve pour incapacité de payement.

Les projets de circuits à Madrid sont ajournés a cause de la crise du BTP dans le pays et surtout ne plus bénéficier des fonds européens de développement dès 2010.

Pour beaucoup l’Espagne ne pourra pas s’en sortir avant 5 ou 10 ans, gage que les entreprises espagnoles ne vont pas flamber en sponsoring couteux en Formule 1 à l’avenir.

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