L’avenir de Fernando Alonso chez Renault est actuellement en cause chez le constructeur français. Des mesures doivent être prisent pour 2009, le départ semble programmer.

La semaine dernière déjà, Fernando Alonso avait émit des doutes sur son avenir chez Renault, menaçant que les résultats jusqu’à Silverstone détermineront l‘union. Coté paddock, tout va bien et l’ont semble déçuent de ne pouvoir offrir au pilote double champion du monde une voiture capable de se battre pour un podium ou une victoire. Coté coulisse les grandes manœuvres débutent.

L’action Renault a perdu 48,4% depuis une année, 38.6% depuis Janvier 2008, pour moins que cela, Ford a stoppé les frais avec Jaguar en 2004. Reste que des mesures doivent être prisent pour le budget de l’équipe française en 2009. Certes on anticipe sur le budget plafond de 175 millions d’euros pour 2009, selon les désirs de la FIA. Mais le budget de Renault F1 Team n’est pas extensible et le prochain règlement est couteux, plus que prévus dans le business plan.

Il faut donc réduire les coûts et en cela la réduction des effectifs de Viry Chatillon va couter 3,6 millions d’euros d’indemnités de licenciement environ, selon le barème moyen des conventions de l’industrie automobile. Mais c’est surtout les salaires des pilotes qu’il faudra revoir à la baisse et pour cause. Depuis 2004, le budget de l’équipe Renault reste stable, mais le ligne up en millions de dollars a explosé en 2008 : En 2004, le line up Alonso-Trulli-Villeneuve avait couté en salaire 14 millions de dollars. Le duo Alonso Fisichella; 18 et 24 millions de dollars en 2005 et 2006. Mais en 2007, le duo Fisichella et Kovalainen n’avait couté que 12 millions, mais pour 2008 le retour de Alonso plombe les ressources de l’équipe avec Piquet Jr : 31,5 millions de dollars !

En 2006, déjà pour limité les coûts, Renault avait demandé de limité ses investissements et avait déclaré un déficit de 4,7 millions d’euros. Preuve que le business model du team est limité et qu’un dépassement de budget n’est pas acceptable.

Selon des sources internes, Renault n’aurait d’ailleurs pas les moyens de payer Alonso pour 2008 et négocie avec ce dernier un étalement de son salaire pour 2009 et 2010.

Mais un autre problème surgit en coulisse, le bras de fer que Flavio Briatore réalise pour récupérer et prouver à Fernando Alonso qu’il est mal géré par Luis Garcia, son agent. Une bataille d’influence autour du pilote espagnol qui voit sa carrière depuis son départ de Renault devenir chaotique.