Le cheval Cabré a deux têtes : Montezemolo et Todt, partie 1

Lorsque après avoir été l’organisateur de la coupe du monde en Italie en 1990, Luca di Montezemolo est rappelé mi 1991 par FIAT pour redresser Ferrari la marque va mal Attaquée sur le marché des voitures de sports par Honda et sa NSX et en F1 par Mclaren et Williams.
Après un audit qui durera plusieurs mois, Montezemolo agit et casse le contrat d’Alain Prost. En effet le contrat du pilote français était trop en sa faveur, car lui seul était décideur de renouveler ou pas l’aventure avec Ferrari, et une clause lui promet d’être le team manager de l’équipe italienne en 1993.
Le patron Italien taille des croupières au Français et la rupture sera violente fin 1991.

Pour 1992, Montezemolo fait revenir John Barnard à la direction technique, et aussi Gerhard Berger l’année suivante.
L’équipe n’améliore pas vraiment ses résultats et l’italien décide qu’il lui faut un partenaire pour redresser la gestion compétition, tandis que lui s’occupera de la gestion production du groupe. L’homme de la situation sera Jean Todt.
A son arrivé officiel le 4 juillet 1993, le Français ne connais pas la F1, et va rapidement la découvrir.
Juste après la nomination de Todt, Montezemolo, en négociation salariale avec Gerhard Berger, confie ce dossier au novice Français, qui s’en sortira à merveille. Mais le cas Alesi coince à l’époque.
Lors du GP d’Italie, à Monza, Todt est en négociation avec Ayrton Senna. Le français joue l’intox annonçant que la Scuderia avait déjà ses pilotes pour 1994 et 1995. Les négociations se sont arrêtées là, mais Montezemolo a rapidement été mis au courant de la manœuvre et exprima sa déception sur le dossier Senna.
Début 1995, les deux têtes chercheuses de l’équipe Italienne découvrent que les deux pilotes Ferrari, Williams et Benetton sont en fin de contrat en 1995. La priorité est donnée à Michael Schumacher. Jean Todt est chargé d’engager le champion du monde 1994 à l’époque.
L’allemand signera son contrat en Août 1995, sur une base de deux ans. Mais Montezemolo, qui a en souvenir Niki Lauda, qu’il a dirigé 20 ans auparavant, décide que le duo Schumacher – Berger serai idéal. Car Benetton ne serait pas aussi forte face à Williams en 1996.
Les négociations avec Berger vont bon train. L’autrichien ne dis pas non à une cohabitation, surtout qu’on le paye le même tarif pour une année de plus avec option pour 1997.

Mais Jean Todt a une autre vision de la chose. Ayant bien observé l’équipe Benetton en 1994 et 1995, le français pense que Michael Schumacher est le seul à pouvoir gagner des victoires et qu’il lui faut une deuxième pilote, qui ressemble au profil de Johnny Herbert. Ce sera Eddie Irvine.
Montezemolo se laisse séduire, mais prévient à Todt que l’échec sera sanctionné en 1997.

La saison 1996 sera loin d’être celle que le patron de Ferrari avait imaginée. Irvine est mis sur la touche et Montezemolo discute avec Damon Hill.
Discuté avec le futur champion du monde 1996 n’était pas innocent à l’époque. Car Montezemolo pensait que Michael Schumacher allait faire les deux ans de son contrat, touché le maximum d’argent et partir chez Mclaren Mercedes en 1998. Et puis Damon Hill dans la même voiture que le champion allemand, l’idée plait à Montezemolo.
Une proposition de 10 millions de dollars sera annoncée à Hill, qui est en négociation avec Williams. L’affaire ne se fera pas, court circuité par Jean Todt qui prolonge le contrat de Irvine. Parce que Michael Schumacher l’avait demandé lorsqu’il a prolongé son contrat jusqu’en 1998.
Le titre manqué de 1997, et le début de saison de Ferrari l’année suivante ne plait pas vraiment a Montezemolo.
Schumacher arrive en fin de contrat et Mclaren Mercedes est dans une meilleure posture que la Scuderia pour séduire l’allemand.
Après un bras de fer de plusieurs semaines, Jean Todt arrivera a prolongé le contrat de son pilote de une année.

1999, ne se déroule pas comme l’allemand l’avait prévu. Son équipier Irvine gagne des courses et termine régulièrement sur le podium. Pour le pus grand bonheur de Luca di Montezemolo qui voit son équipe gagné des courses avec ses deux pilotes.
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