Le prestige de la puissance régional Indienne

L’Inde souhaite un Grand Prix pour 2010. Une tache immense mais qui pourrait être réalisée.

« L’Inde est un pays qui se développent le plus rapidement, comme la Chine, » a déclaré Bernie Ecclestone. Et il n’est pas le seul à le penser. Avec une population de 1,1 milliards d’habitants, dont presque la moitié a moins de 20 ans, le pays prépare son avenir.

Plus que la Chine, beaucoup d’économistes estiment que l’Inde et son marché, bénéficieront de la prochaine grande vague d’investissement et de coopération à l’échelle mondial. Par anticipation, Bernie Ecclestone installe donc ce pays, comme il l’avait fait avec la Chine avant le boom.

L’Inde depuis son indépendance en 1947 a presque toujours été un marché fermé. Mais depuis les années 80, les coopérations entre groupes Indiens et occidentaux voir nippons commencent à définir le pays que l’on découvre actuellement. Mais depuis les années 2000, le marché est ouvert vers le monde et l’image de l’Inde change.

Au cours de l’année 2010, La Formule 1 débarquera donc en Inde. Toutefois que ce fût dur. L’Inde étant un Etat bureaucratique, comme l’a été longtemps son ancienne puissante coloniale l’Angleterre. Et la lenteur a toujours été une constante dans ce pays. Imaginer par exemple, qu’un programme militaire d’avion de chasse entrepris en 1986 n’est toujours pas achevé en 2008, non pas par manque d’argent, mais juste par lenteur naturelle.

Bernie Ecclestone, pour contourner la bureaucratie indienne c’est associé avec des industriels et surtout des méthodes américaines de pression, qui dans ce type de pays ne fonctionne pas, mais l’esprit rationnel de l’argentier de la Formule 1 à fait pencher la balance simplement en utilisant la menace et l’ultimatum. « Si vous voulez un GP en 2010, vous avez jusqu’à tel date pour me répondre avec un acompte, sinon c’est fichu jusqu’en 2015 minimum et pour vous ce sera trop tard. »

Pour l’instant on parle beaucoup d’une piste à New Delhi, la capitale. Ce serait un circuit en ville. L’idée de cette ville est logique car elle possède un aéroport à moderniser, de nombreux hôtels d’affaires et de nombreuses voies d’accès en cours de construction. Mais on parle aussi d’un circuit plus classique dans une province.

Premier feu rouge : les coûts. Car si l’Inde choisis de faire une piste dans une province, on peut estimer le coût à 250 millions de dollars, comme cela avait été le cas pour la Chine qui a tout construit autour de la piste de Shanghaï.

Autre souci, on calcule à New Delhi, que 10.000 emplois directs et indirects seront crées pour la construction de la piste. Un projet gigantesque.

Ce gigantisme, inquiète et reste au cœur du problème, car l’Inde pourrait souhaiter avoir un plus gros projet que la Chine. Prestige de future super puissance régional oblige…

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