Note du Mardi : Première F1 contre Deuxième F1

Note du mardiLes problèmes de la Formule 1 sont largement analysés. Mais uniquement sur la forme et pas réellement sur le fond. Pour réformer le fond, il faut le comprendre. Le fond du problème de la Formule 1 ne réside pas tellement dans la domination de Mercedes AMG F1, dans son règlement etc…mais dans la cohabitation de deux idéologies. La première sera nommée Première F1 et la seconde sera nommée Deuxième F1.

La Première F1 est née dès 1968.  Son concept réside sur le principe très simple de l’économie de marché. Une équipe puissante gagne. Les plus faibles quittaient la scène.

La Deuxième F1 est née en 1998. Son concept réside sur le principe de la dépendance d’une marque et dans les parachutes économiques.

La théorie de l’évolution du marché

Cette évolution de la Deuxième F1 trouve ses racines dans le projet d’introduction en Bourse de la discipline à la fin du siècle dernier. Les économistes, conseils de Bernie Ecclestone, estimaient que la discipline serait plus intéressante si des noms de constructeurs automobiles soient associés à la discipline. Il est vrai qu’une victoire de Benetton est moins glamour qu’une victoire Renault pour les analystes économiques.

Première F1 pour l’idée vs Deuxième F1 pour le principe

La crise de 2008 a bouleversée le modèle initial. Mais ce dernier a évolué. Les constructeurs ont laissé place à des hommes d’affaires ou une marque de boisson énergisante. Les nouveaux Accords Concordes (plus important droit TV) renforcent l’idée du parachute.  A l’heure d’une possible (ré)introduction en Bourse d’ici 18 mois, la perte d’une équipe a plus d’impact qu’auparavant. Pire, perdre Caterham sera plus douloureux que la chute de Prost GP pour exemple. La différence tenant du fait que la première est une marque automobile de voiture, tandis que la seconde n’avait qu’un nom d’un quadruple champion du monde de Formule 1. L’histoire est la même, mais leur fin non (pour l’instant).

En 2014, la Seconde F1 est la norme économique, tandis que la Première F1 n’est qu’une idéologie ancrée dans les esprits. Un argument pour consolider l’idée de la Seconde F1.  A partir de là, une nouvelle voie est donc possible.




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