Quel Formule 1 après la crise ?

Quel monde après la crise ? Titrait lundi soir l’émission d’Yves Calvi, Mots Croisés sur France 2. Car après avoir subit la crise financière, nous souffrons de la crise économique, avant de subir la prochaine crise sociale qui en découlera. Qu’on se rassure je ne fais pas de politique mais de la Formule 1, et en creusant nous parlons bien de cela. Les discours sont politiques, « plan-plan », des meurettes, bref il ne se passe rien en Formule 1 depuis 10 ans. Il est même affligeant de voir comment les acteurs de se sport perçoivent les enjeux auxquelles ils font face aujourd’hui.

A peu de chose près, les réactions sont les mêmes en F1 que dans le monde politique depuis bientôt 10 ans : non pas de réforme, ou plutôt dire qu’il est impossible d’en faire. On voit aussi le mur qui se dresse devant nous, avec une dette qui grimpe, des emplois détruit par une idéologie stupide de rentabilité à 15% et la création d’une génération d’entreprise bâtis sur du rien, de l’illusion. Enfin un système globale qui est en crise tout les 5 ans car non régulé.

En Formule 1 c’est la même chose. Le 1 Mai 1994 a bousculé les consciences, mais a provoqué des dérives massives, sur le droit de la sécurité. Mais qu’on se le dise, la communication en F1 de Mosley, Dennis, Briatore etc… Sont les mêmes que ces politiques que nous voyons à longueur de journée mentir la main sur le cœur. Le problème se résume en un seul mot : dérive.

En dix ans, la Formule 1 est passé d’un sport à un business, mais les règlements changeant ont aussi provoqués une inflation du personnel pour assurer le rythme du changement pour rester compétitif. En 1998, une équipe comme McLaren disposait de 360 personnes. 1200 travaillent à Woking aujourd’hui. Pour quel résultat en piste ? Le même en faite. L’essence de la Formule 1 est la vitesse, mais c’est cette vitesse que la FIA combat depuis 10 ans et qui provoque cette surenchère et cette course à l’armement. Hors tout le monde sait que la dernière course à l’armement a provoquée la chute d’un empire (toujours de la politique mais d’histoire cette fois ci).

La mondialisation, diable absolu, a probablement, provoqué cela, mais la F1 n’a pas 10 ans ou 5 ans devant elle pour réagir, elle n’a justement que trois années pour démontrée son intérêt, car le nerf de la guerre reste le plus important dans ce sport : l’argent. A l’heure ou les cours de bourse joue au yoyo, que les entreprises, même les plus solides, doutes de l’avenir, le modèle économique de la F1 vacille sur son socle de référence du sport mécanique.

A (très) long terme, le problème écologique

Ce n’est pas qu’il y a un manque d’intérêt de la Formule 1 médiatiquement parlant. L’effet Hamilton a permis de préservé les amateurs qui avaient peut être songé à délaisser la F1 suite au départ à la retraite de Schumacher. Bernie Ecclestone, souffle de voir son bébé bien se porter et ne pas subir le syndrome Senna. En effet, l’argentier de la F1, devant le manque de charisme de Michael Schumacher (et bien oui désolé pour les fans), a recherché des alternatives en faisant revenir Mansell, songer à un retour de Prost, faire venir Villeneuve (si si aussi). Hamilton catalyse tout sur lui et ce n’est pas plus mal pour l’image du sport. Hors, non le problème restera la technologie utilisée en F1. Le moteur brulant du carburant fossile n’est plus. KERS, le récupérateur d’énergie, est une bonne avancée, mais trop timide. Mais nous pouvons nous poser la question de savoir si d’ici encore 10 ans la F1 sera toujours propulser par un moteur a combustion.

Ajouter malgré tout, que les couts écologiques, d’un moteur essence, et surtout le lobbying pétrolier et le statu quo est plus que probable à l’horizon 2018. Regardez les projets jusqu’en 2013 de la FIA et le moteur à piston est toujours à l’ordre du jour. Sauf que la civilisation sera à contre temps et cherchera à économiser son énergie d’ici là. La F1 sera donc à contre courant des préoccupations majeures. Nous continuerons à regarder la F1 à la télévision mais à se demander finalement si bruler du carburant est toujours la solution, même avec un système hybride. Alors que les constructeurs nous rabâchent dans leur communiqué que la F1 est un laboratoire d’avenir.

D’ici 2018, nous roulerons en voiture électriques, hybride, ou semi hybride. Nos vélos aurons un moteur électrique (un solex moderne), on louera les voitures dans les grandes villes, elles seront électriques. Alors une F1 qui fait du bruit autour d’un circuit, même en brulant du bio carburant sera en décalage. Même si nous pouvons faire semblant et la FIA aussi, de ne pas le constaté, la F1 va mourir de son intérêt et le fabuleux destin de Bernie Ecclestone et son empire, s’écroulera come un château de carte. Personne n’y verra d’intérêt.

La F1 actuellement est condamné à terme, même si ce n’est pas pour demain, l’augmentation ces dernières années de son cout ne fait que souligner une tendance que n’a aucune raison de s’atténuer. Miser sur l’avenir d’un moteur à combustion n’a plus de sens que continuer à croire a la presse papier, tôt ou tard, la réalité frappera aux portes de ceux qui se voilent la face.

Dans une perspective à long terme, le moteur à combustion n’est qu’un outil de transition. L’électrique ? Pourquoi pas après tout, cela permettrait de réduire le poid des batteries et pourquoi pas revenir aux F1 des années 70, larges, avec une technologie libre, dans ce domaine, afin d’avoir des avancés rapides et majeurs. Il est temps que la FIA songe à sortir de son confort éternelle.

La bourse nous permet de rapidement voir que le mur est proche, un Tamborello financier pour prendre une image forte (et croyez moi que pour moi l’image est encore dure 14 ans après). KERS ne doit pas être le projet futur, et la FIA doit se résoudre à penser l’avenir, et non jouer au pompier pyromane. Idem pour la FOTA qui ressemble de plus en plus à un parti politique d’opposition qu’a un outil d’avancé majeur. Toujours ce vent qui souffle sur notre nuque, la grippe nous guette.

Mais qu’on soit clair, l’avenir est loin encore, mais 10 ans cela passe vite et la F1, qui se vante, doit revenir à ses réalités économiques. Mais son avenir immédiat est la réduction des couts, contre ces outils, ses lobbyings, sa communication et l’espoir (mince) de trouver une solution valable.

Le problème des couts à court terme

Depuis 10 ans, la F1 a été à l’image du monde de l’entreprise. Alors qu’un constructeur comme Airbus investissait 12 milliards d’euros dans son projet A380, Boeing rachetait pour la même somme ses actions pour maintenir son cours de bourse. En Formule la même chose c’est produite. Alors que McLaren et Ferrai ont investis dans leurs outils afin de le rendre plus productif et actif. Jordan et Prost GP par exemple ont poursuivit une croissance inutile et mal maitriser qui a provoqué leur perte. Idem, alors que Ferrari et McLaren ont réinvestit leur ouverture de capital, Jordan (encore lui) n’en a rien fait. Une course à l’armement c’est opérée. Mais auparavant les équipes ont grandit trop vite sans savoir pourquoi au début des années 2000. Le contre coup est subit aujourd’hui.

Pourquoi par exemple Renault a fait monter son effectif de 360 personnes à 600 à Enstone entre 2002 et 2007, alors qu’aucun investissement n’avait été effectué ? Pas même une deuxième soufflerie et il n’y avait pas le simulateur encore à l’époque. Il y a sur-effectif dans les équipes. Autre exemple : en 2001, Williams c’était 400 personnes avec deux souffleries et une usine toute neuve. Maintenant c’est 600. Pourquoi ? L’émergence des sous chefs et autre poste prôné par les gourous du management Anglo-Saxon, font ressembler les équipes de F1 à des administrations. D’ailleurs les affaires d’espionnages entre McLaren et Ferrari et Renault ont démontrées le manque de réactivité et surtout le manque d’encadrement dans les équipes. Trop gros au point d’être inutile.

Longtemps les équipes ont blâmées la FIA et ses règlements. Mercedes, récemment, a rappelé que le passage du V10 au V8 égalait un surcout de 25 millions d’euros. Il est vrai que la FIA à force de changement de règlement n’abaisse pas les couts.

Mais la FIA s’attaque à ce projet sur des mesurettes et des effets d’annonce, digne de la politique moderne. Un plafond du budget ? Un plafond du budget moteur ? Un moteur standard ? Bref un grand n’importe quoi pour obtenir finalement des choses qui ne vont satisfaire que la FIA. Alors qu’elle fait croire qu’elle agit dans l’intérêt des fans. L’affaire de la télémétrie est une vaste fumisterie. La Fédération souhaite l’interdire car elle n’apporte rien aux fans de F1. D’accord, mais alors pourquoi avoir autorisé la télémétrie à distance n 2002 ? Et aussi pourquoi supprimé un outil analytique au pilote ? Ce n’est pas eu qui travail sous nos yeux ? Ridicule. Comme si on supprimait l’ordinateur à un journaliste, car cela n’apporte rien au lecteur qui lis le journal papier qu’il achète au quotidien. Soyons donc sérieux.

Que ce soit la FOTA ou la FIA, l’indépendance et l’intérêt général n’est pas de mise. En attendant la mort clinique, la Formule 1 est pour l’instant sous perfusion. Elle en devient même une exception culturelle, un comble. A force de querelle politique, ce n’est pas le manque de dépassement sur la piste qui va faire partir les fans, mais bien ces histoires de coulisses, que nous médias (car oui je suis un média) relayons, car il y a aussi une responsabilité de prise de conscience. La Formule 1 est pour une large part, le socle des constructeurs, vivant pour l’essentiel de commande à crédit. Difficile de parler d’indépendance, probablement que l’intention est là, mais la perfusion est de mise.

Le compte a rebours

La F1 n’a plus de temps pour se réinventer, se diversifier, devenir moderne. Donc cesser d’être ce quelle est. Alors oui on nous dit qu’elle a résisté à la crise de 73, 87 etc.… mais rien n’a changé, malgré ces crises. Juste une prise de conscience (toujours ce mot) sur le coup, mais qui n’abouti à jamais rien.

En 1979, Bernie Ecclestone, déjà, avait dénoncé les budgets énormes de Lotus et Ferrari et leurs personnels de plus en plus importants. (120 personnes à l’époque). En 30 ans le monde à changer, il y a plus d’argent, mais si d’argent il y a, il faut toutefois crée un intérêt. Et là, les marques se posent des questions. En 2004, Siemens avait bluffé McLaren en faisant un audit privé sur la F1, et contre argumentant les chiffres de Bernie Ecclestone. L’affaire a rapidement été étouffée, mais les faits sont là. Les chiffres sont trafiqués et l’opacité de l’empire Ecclestone est toujours de mise. Malgré les mises en garde de l’Europe.

La F1 n’est plus un sport, c’est un business, mais comme tout business, elle doit avoir un sens. Hors depuis 10 ans, la F1 a été à l’image de ses sociétés web 2.0 : elle n’a pas d’intérêt et de business plan. Juste l’audience et l’image que Bernie Ecclestone lui a donnée. Mais en creusant, il n’y a pas vraiment d’intérêt en F1. Cela ne reste qu’un oasis entretenu par nous tous les médias encore une fois.

Alors quoi ?

Pas de nostalgie, mais un retour au fondamentaux de la Formule 1 est important. L’avenir nous dira que ce sport deviendra un sport de niche, riche, mais plus vraiment un sport de mass média. La concurrence sera trop forte dans le domaine du sport éco. Le Football d’une part, mais aussi d’autres sports collectifs vont émerger dans le futur et donc prendre une part du sponsoring qu’a besoin la F1. Idem d’ailleurs pour les droits TV, pas à l’abri d’une baisse massive devant l’offre.

Donc il faut réduire, mais aussi préparer l’avenir et donc laisser libre cours aux constructeurs sur la technologie future électrique. C’est le seul moyen de réduire les couts. Permettre aux équipes d’être libre d’utiliser les technologies disponibles. Revenir aussi à des projets de vente de châssis, pour une simple et unique raison : Offrir une porte de secours aux constructeurs. Dans les années 60 et 70, des constructeurs comme Lotus, Brabham et McLaren ont vendus des châssis à des clients. C’était une manière de gagner de l’argent. Williams est bien né il y a 40 ans en F1 via un châssis Brabham. Cela permettra de créer des équipes de 75 personnes voir 100 personnes autour d’un projet et surtout, en cas de retrait des constructeurs, comme propriétaire, de permettre d’avoir des alternatives économiques.

La F1 doit juste devenir enfin moderne, et vivre avec son temps et pas en fonction de ce qui l’a fait vivre. Elle doit être celle qui trace la route, et non utiliser les autoroutes construites par d’autre. Ecclestone doit aussi revenir à des réalités et stopper sa folie financière. L’histoire est importante et il faut entretenir le mythe de la F1. Mais ne pas entretenir l’illusion.

Note : article inspiré d’un billet de RealWriteWeb France (que je vous recommande)




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0 Responses to Quel Formule 1 après la crise ?

  1. blitz dit :

    Waouw, article très intéressant…et un peu « inquiétant »,il faut dire! Mais je partage votre avis Marc, et je pense que la F1 se doit de changer au plus vite, ou alors elle risque de disparaître purement et simplement! Et même si ce ne serait pas la fin du monde en soit, ce serait bien triste pour nous fans de ce sport tout de même « fabuleux »…

    Ce serait vraiment bien si la F1 accordait sa priorité au développement des technologies « propres », comme les moteurs hybrides, électriques ou hydrogène… Car là, cela remettrait vraiment la F1 là où elle était dans le passé; à la pointe du développement, et serait encore plus intéressante…

    Affaire à suivre… Merci encore pour ce très bon article!Chapeau! 😉

  2. Ben dit :

    Article à vocation extrêmement anxiogène…

    Ce qui est dommage, car à notre époque, où les infos ne nous parlent que de meurtres, prisons, viols, décès, attentats, suicides, une info supplémntaire du même style ne nous « accrochera » que le temps de sa lecture.

    Je ne renie pas le problème de l’avenir de la F1, il existe bel et bien, mais pourquoi le dépeindre de cette manière si sombre et, encore une fois, si anxiogène ???

    Et comme je m’y attendais, les deux seules choses qui ont retenues mon attention, ce sont deux incohérences majeures :

    – la première : le moteur à combustion. La Formule 1, summum du sport automobile, laboratoire des technologies de demain, etc, etc… Et il faudrait abandonner le moteur à combustion avant 2013 ??? « D’ici 2018, nous roulerons en voiture électriques, hybride, ou semi hybride. » Dites-moi, un moteur hybride, n’est-ce pas l’association d’un moteur thermique et d’un moteur électrique ? Alors d’un côté on nous tanne pour que la F1 abandonne le moteur à combustion le plus tôt possible, mais de l’autre on nous dit que 5 ans après, on en sera toujours à l’hybridation. Et si le fait de conserver un moteur thermique, avec hybridation, KERS, ou autre innovation révolutionnaire, si ceci nous permet en 2020 d’avoir dans nos voitures de M. Toutlemonde un moteur qui consomme 0,5 litre aux 100 km, je ne comprends pas cet assault contre le moteur à combustion en Formule 1.

    – deuxième incohérence : si ma première réflexion ne vous satisfait pas, inquiétez vous. La fin du moteur thermique engendrera combien de dizaines de millions de dollars de coûts de dévellopement d’un moteur électrique ? La fin du carcan réglementaire qui laissera la possibilité aux écuries d’avancer dans n’importe quel domaine, dans combien de domaines, avec combien dizaines de millions de dollars là aussi ? Avec une réglementation stricte, on dépense beaucoup d’argent pour gagner quelques dizièmes sur des détails, avec une réglementation souple, on dépensera dans tous les sens dans tous les domaines sur toutes les idées qui viennent pour rentabiliser le fait de s’être engagé sur cette voie-ci plutoôt que celle-là.

    En conclusion, la technologie c’est bien, mais ça coûte de l’argent, rouler vert c’est bien, mais ça coûte de l’argent, et surtout, un Constructeur qui veux dépenser de l’argent pour gagner, il dépensera son argent de toute manière.

  3. Limacher Marc dit :

    Très bon commentaire Ben. Merci pour cette contribution.

    Tout d’abord ce tableau que je décris est sombre et volontaire et fait suite à un raz le bol de nos politique qui clame à l’heure ou la crise est bien réelle et pas dans les tour d’ivoire que tout va bien et que tout ira bien. Hors non.

    Sachez aussi que ce billet n’a pas de valeur de leçon, juste une photographie écrite de la réalité perçu du monde économique et de ses dérives que nous vivons et que la F1 vie de l’intérieur. Donc les incohérences sont voulues et normales mais je vais y répondre malgré tout.

    1) Sauf si vous partez du principe que le pétrole ne sera pas immortel (ce qui est mon cas), ensuite les constructeurs nous présentent leur investissement F1 comme un laboratoire. D’un autre coté, ils réclament des milliards et (pour la France par exemple) ont obtenu 400 millions d’euros pour crée des voitures propres. Donc mon idée était simple : puisque les constructeurs veulent un laboratoire, capable de réactivité majeur, et surtout capable de miniaturisé et d’optimisé un système et bien la F1 est le bon support pour sa survie. Car n’oublions pas que sa survie dépend aussi de son coté marketing. Alors oui des hybride, mais dans 10 ans, le monde change vite. Regarder il y a seulement 18 mois que l’on parle d’écologie comme d’une préoccupation majeur, alors que y’a 5 ans, bof. Le monde et son opinion est versatile. Et je pense aussi au pétrolier Petrobras qui signe avec Honda (car c’est fait) pour hérité de l’image Earthdream et en faire un label écolo. L’idée du sens est importante.

    2) Au point ou nous en sommes. Regarder l’investissement des constructeurs, c’est déjà le cas !
    BMW investit dans l’hybride et l’hydrogène, Mercedes, idem en plus de l’électrique, BMW via Rolls fait dans l’électrique, Renault, Toyota Honda tous ont de multiple programme et dépense des milliards déjà. La F1 c’est juste pour accéléré le processus justement. Tout le monde sait que la F1 brule des millions d’euros pour rien. C’est devenu un business, et encore une fois, il faut du sens à un business maintenant. Juste faire tourner 20 voitures en rond qui brule de l’essence n’a pas de sens. Ferrari élabore des moteurs à bio carburant ? Et bien go pour la F1 alors par exemple. Les dépenses sont déjà dans tous les domaines depuis 2 ans. Cela ne changera rien à l’histoire.

    En conclusion, rouler vert cela coute chère d’accord, mais à la F1 de faire son travail de laboratoire et d’y aller franchement et pas établir des meurettes politique histoire de dire qu’on a fait un truc. Mais vous le dites bien, et vous vous contredisez aussi dans vos réflexion : « un constructeur qui veux dépenser de l’argent pour gagner, il dépensera son argent de toute manière ». Donc autant que ce soit dans la technologie verte.

  4. blitz dit :

    Tout à fait d’accord avec votre commentaire, Marc! 😉

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