Red Bull souhaite plus d’Infiniti

La technique est usée jusqu’à la corde depuis 2009. Red Bull Racing met la pression sur Renault Sport à propos de son moteur, afin d’obtenir plus. Mais, cette fois-ci l’idée n’est plus vraiment de quitter le constructeur français qui est sous contrat jusqu’en 2016, mais de trouver le moyen d’honorer le contrat.

Septembre 2011, Red Bull Racing signe un contrat de 5 ans avec Renault Sport, jusqu’en 2016. L’accord indique que les deux parties devront créer une joint-venture technique autour des moteurs et du récupérateur d’énergie cinétique (KERS). Courant 2013, la marque française fait une proposition à la FIA, afin que des tiers puissent développer leur version du moteur V6 Turbo. L’idée première était d’impliquer plus les équipes dans le développement du moteur turbo, qui dépassait les budgets. Mais surtout de permettre à Red Bull Technology d’optimiser son accord avec la marque nippone Infiniti qui se limitait au KERS. En 2013, Christian Horner souhaitait que son moteur soit un moteur V8 Infiniti et non Renault. Une première pierre. La FIA a rejetée l’idée.

Les critiques de Dietrich Materchitz, le grand patron de Red Bull,  sur le moteur Renault cache surtout le manque de solutions des quadruples champions du monde. En coulisse les discussions avec Infiniti Motor s’activent. Le retour de Honda chez McLaren s’accompagne par un investissement massif de plus de 500 millions d’euros sur 5 ans. L’accord RBR/Infiniti de 4 ans (valable jusqu’en 2016) d’une valeur de 108 millions d’euros est devenu trop juste.  L’idée est de prolonger l’accord et d’augmenter l’investissement du constructeur nippon dans Red Bull Racing afin qu’il rebaptise les blocs moteurs Renault Sport et qu’il soit un important sponsor du team autrichien à partir de 2015.

Un juste retour des choses. Infiniti  a augmenté son impact médiatique entre 2011 et 2013, passant de 250 millions d’euros à 1,2 milliard. Un record qui mérite un effort. Dans le contrat, la marque nippone a promis un sponsor complémentaire à Red Bull Racing, soit un apport compris entre 10 et 15 millions d’euros par année. Si ce n’est pas le cas, c’est Infiniti qui payera la différence promise. La promesse était de trouver ce complément dès le début de saison 2014.




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