F1 – Jules Bianchi, le défi français de Nicolas Todt
Felipe Massa et Sébastien Bourdais ne sont pas les deux seuls pilotes gérés par la galaxie Nicolas Todt. Jules Bianchi représente l’avenir et de réels espoirs.
Manager depuis 2003 de Felipe Massa, le fils de Jean Todt voulait d’un nouveau défi. Copropriétaire de l’équipe ART depuis 2005 il lui manquait le challenge d’apporter à la F1 un pilote français. Trainant une image mal en point depuis les déclarations de Flavio Briatore au début des années 2000, la carrière de bon nombre de pilotes tricolores se stoppera en F3000 pour les chanceux ou en F3, faute de budget et surtout d’intérêt. Dans ce challenge, Nicolas Todt ouvre la porte de la F1 à Sébastien Bourdais en 2006. L’idée du jeune entrepreneur et d’avoir un pilote français expérimenté et un très jeune pilote, pris très top dans sa carrière pour l’amener à la F1, comme l’a fait Ron Dennis avec Lewis Hamilton. Nous sommes en 2006 et Nicolas Todt signe un contrat de management avec le jeune Jules Bianchi alors âgé de 17 ans.
Vice-champion d’Europe junior de Karting en 2004, le petit fils de Mauro Bianchi, ex-pilotes de F1 belge des années 50 et 60, Jules, effectue ses débuts en course automobile en 2007 dans le championnat de France et d’Europe de Formule Renault 2000, cette année là il devient le premier pilote depuis Alain Prost à devenir champion de France de Formule Renault dès sa première saison. La machine est lancée.
En 2008, le pilote rejoint l’équipe ART de F3 Euro-Series, il décrochera son premier succès lors des Master de F3 à Zolder, épreuve de prestige. La saison est honnête et le titre est visé pour 2009 toujours dans l’équipe de Nicolas Todt. Actuellement leader du championnat, 2010 s’annonce sous les couleurs de la GP2 pour une arrivée en F1 à l’horizon 2011.
Pilote déjà star, à en croire son degré de protection dans les paddocks des courses de F3, il n’en est pas moins discret et très concentré sur ses objectifs. Pour certain (dont moi) Jules Bianchi est la meilleure chance d’avoir un pilote français en F1 dans de bonnes conditions, mais reste l’inconnu Todt, qui n’a pas encore convaincu les observateurs sur sa gestion de pilote en tant qu’agent…