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F1 – Santander présenté demain par Ferrari

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Demain, Juste avant le week end du Grand Prix d’Italie à Monza, Ferrari va présenter son nouveau commanditaire pour 2010 : la Banco Santander.

Une conférence de presse sera organisée demain, avec Luca di Montezemolo et le patron de la banque espagnole, Emilio Botin. Santander a signé un accord de trois saisons avec la Scuderia Ferrari, d’une valeur globale de 150 millions d’euros environ (voir : l’affaire Ferrari-Santander)

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Business F1 – 1,6 milliards de dette pour la Formule 1

Une mauvaise nouvelle pour la Formule 1, la dette de la discipline a atteint depuis la signature des Accords Concordes la somme de 1,6 milliards d’euros.

Acquis pour 2,7 milliards de dollars par le fonds d’investissement anglais CVC Partners, l’opération de rachat de la majorité des droits commerciaux de la Formule 1 a été réalisée grâce au concoure des banques RBS et Lehmann Brothers. Par la suite les dettes ont été vendues à des investisseurs privés. Un tour de passe passe financier connu depuis la crise.

Lorsque Honda a quitté la discipline en décembre dernier, la valeur de la Formule 1 a chuté avec un titre à 0 .57 euros, au plus bas. Poussant le CVC à vendrede leurs dettes. A cette époque il semblait que la Formule 1 croule sous les dettes qui devaient être intégralement remboursés. Hors la signature des Accords Concordes à permis de voir l’action remonté à 0.94 euros. Mais cela a eu des répercussions plus graves que prévus.

Le traité de paix conclu avec les équipes de la FOTA soulage le CVC, mais le fait que les équipes puissent partir de la discipline, même en ayant signé l’accord, donne des sueurs froides. Sueurs justifiés avec l’annonce du départ de BMW et l’incertitude Toyota, le business modèle de Bernie Ecclestone fondé sur la télévision s’ébranle, ce qui par effet domino se répercute sur le fonds CVC qui avec moins d’argent dans le chiffre d’affaire se retrouve en difficulté pour rembourser sa dette.

Une dette qui doit être entièrement remboursé d’ici 2014 et elle se monte à 1,6 milliards d’euros.

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F1 – l'affaire Santander-Ferrari

Santander F1

En signant son contrat pour une durée totale de 5 ans avec McLaren-Mercedes début 2007, la Banco Santander faisait un bon coup marketing. Ayant acquit la banque anglaise Abbey en 2004,  le département marketing de l’équipe de Woking avait habillement fait l’analogie entre la banque et son duo de pilote : Lewis Hamilton et Fernando Alonso. Séduit, les espagnols signent.

Après le départ de Fernando Alonso de McLaren en fin d’année 2007, Santander hésite encore à partir. Mutua Madrilena n’a pas hésité, mais le département marketing de l’équipe, afin d’éviter l’hémorragie, insiste sur le potentiel publicitaire de Lewis Hamilton et l’engouement autour de lui qui ne pouvait que bénéficier à la banque ibérique. Finalement, Emilio Botin indique à Ron Dennis qu’il ne restera que sur une durée de trois saisons et qu’il n’activera pas son option pour deux de plus, comme prévu à la fin de l’année 2007.

Peu de temps après, début 2008, le groupe de tabac Phillip Morris, indique à Ferrari ne pas souhaité continuer au-delà de 2009, soit trois ans de leur contrat. Luca Di Montezemolo négocie toutefois une prolongation jusqu’en 2011 avec la promesse d’un retour sur investissement important. En effet, propriétaire de 100% des espaces sponsorings des Ferrari, le manufacturier de tabac, en plus d’un maigre retour médiatique, enregistre un faible retour financier des espaces loués à d’autres sponsors (35% de taux de location d’espace). Montezemolo promet un meilleur retour en échange du maintien des engagements de la marque jusqu’en 2011, date initiale de fin de contrat. L’idée d’avoir un autre sponsor se fait sentir. La banque Santander sera l’objectif.

Ayant déjà sous précontrat Fernando Alonso depuis 2008, la Scuderia Ferrari, sous la médiation de Bernie Ecclestone, entre en contact avec la banque espagnole à la fin de l’année 2008. Le contrat McLaren-Santander ne permettant pas d’être cassé, il faudra attendre 2010. Un préaccord est signé entre les deux parties, mais le président de Ferrari informe la banque que le titre de commanditaire principal n’est pas disponible, mais que de d’autres opportunités de collaboration existent. La banque souhaitant devenir sponsor principal de Ferrari, l’accord Marlboro-Ferrari coince et les discussions sont gelées durant quelques mois.

Fin de l’année 2008, la crise économique et bancaire surgit, Renault, en difficulté avec ING, cherche un nouveau sponsor. Flavio Briatore mis au courant par Ecclestone du gèle des discussions entre Santander et Ferrari, n’hésite pas au directeurs de la banque  que Fernando Alonso sera là en 2010, jouant également de ses relations avec le double champion du monde et Bernie Ecclestone.

Jouant le temps et son préaccord, Luca di Montezemolo rencontre lors du Grand Prix de Bahreïn, Emilio Botin. L’italien propose à Santander d’être second sponsor de l’équipe Ferrari. Une opportunité que Emilio Botin juge très attractive et offrirait une large présence du logo et de la marque Santander sur les voitures rouges. Le chiffre de 50 millions d’euro (72.5 millions de dollars) annuel est aussi avancé.

Avec cet accord avec Santander, Ferrari sauve son accord avec Marlboro (le taux de location passe à 80%), et permet avec Santander d’obtenir un possible remplaçant de son sponsor tabac au-delà de 2011, jouant sur les synergies du trio Ferrari-Alonso-Santander.

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F1 – USF1 et le principe de la levée de fonds

L’équipe américaine USF1 est soutenue par Youtube, vous avez pu lire ceci hier encore. Le terme sponsor est même annoncé, mais dans le principe ce n’est pas le cas. Pour la première fois de l’histoire de la F1, une équipe va appliquer un principe à la mode dans le monde des starts up : la levée de fonds.

Par principe une levée de fonds est destinée à couvrir des frais d’une entreprise avant que celle ci (pour une entreprise commerciale) ne dégage un chiffre d’affaire lui permettant de s’autofinancer et payer ses investissements durant quelques années (souvent 3 ans d’anticipation). Cette argent est fournit par des Business Angels (aidés par les banques) très à la mode depuis 2005 (Facebook est en friand par exemple). C’est donc le cas d’USF1.

Chad Hurley a reçu après le rachat de Google une somme de 345 millions de dollars et est actionnaire minoritaire de Google.

Très à la mode du coté de la Silicon Valley, ses nouveaux milliardaires du net sont des Business Angels indépendants et investissent vers des produits innovants. Le fondateur de Paypal a investit le premier dans le constructeur Tesla, est en est même devenu le président du conseil d’administration.

Ken Anderson a indiqué que l’investissement d’USF1 est à se jour de 5 millions de dollars (sur 7,5 millions prévus). Une deuxième levée de fond sera établit pour la construction de l’usine (autour de 14 millions) et enfin une autre, d’environ 40 millions de dollars, est prévue d’ici le début de l’année 2010, représentant 50% du budget de l’équipe américaine pour l’année prochaine.

Charge ensuite à l’équipe de séduire pour 2011 des sponsors ou alors refaire une levée de fond pour survivre. USF1 confirme ainsi son statut d’équipe Web 2.0.

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F1 – Alguersuari titulaire mais avec des dettes

la-caixa-logoL’annonce de la titularisation de Jaime Alguersuari pour le remplacement du baquet de Sébastien Bourdais n’étonnera personne. Toutefois, ces derniers jours ont été difficiles pour le jeune espagnol et ses soutiens financiers plus faibles que prévus.

La semaine dernière la rumeur disait que le pilote était aidé dans sa titularisation par un chèque de 2 millions d’euros, apporté par le pétrolier Repsol et la caisse d’épargne La Caixa. Mais après enquête, il se trouve que l’apport du pétrolier est moins important qu’initialement.

La campagne de désinformation orchestrée depuis deux semaines par Red Bull et les médias espagnols n’a pas vraiment plu au pétrolier Repsol. Contacté par Red Bull et Toro Rosso, il avait donné son accord (verbal) pour soutenir Jaime Alguersuari si celui-ci est titularisé en F1, c’était en Mais dernier après le Grand Prix d’Espagne. Mais depuis le pétrolier avait retourné sa veste. Il s’attendait à voir son nom jusqu’à la fin de la saison sur des Toro Rosso, et pas uniquement pour 2 Grand Prix. Commercialement, l’entreprise ne trouve aucun intérêt à sponsoriser un pilote pour deux courses sans garantis. Au lieu de 1,8 millions d’euros annoncé -mais pas signé – Repsol ne propose plus que 900.000 euros. De son coté Franz Tost est intransigeant, il faut 2 millions. C’est à ce moment là qu’intervient la banque La Caixa.

Estimant que la campagne de presse du jeune pilote espagnol a été positive, la caisse d’épargne a décidée de verser pour 1,1 millions d’euros le solde pour obtenir le baquet de la Toro Rosso. Un investissement qu’elle justifie par un accord de remboursement sur les prochains gains du pilote.

Assuré d’avoir un contrat de 3 Grand Prix, le pilote sera payé 50.000 euros par courses disputés, s’il arrive à confirmer les espoirs, il signera un contrat de pilote pour l’année 2010 pour un salaire de 500.000 euros et un contrat de 4 ans (standard Red Bull).

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F1 – Lehman Brothers reste en F1

lehman_brother_f1Mercredi dernier, un tribunal américain a autorisé la banque en faillite Lehman Brothers, de garder les 15% qu’elle détient dans les droits commerciaux de la Formule 1, au détriment d’un rachat par le fonds CVC, comme cela avait été entendu depuis Octobre dernier.

Lehman Brothers a vendu ses parts de la SLEC en 2006 au fonds CVC pour ensuite réinvestir sa plus-value dans une nouvelle holding dirigeante de la F1 : Delta Topco, pour 395 millions d’euros et a accordé un prêt de 2 milliards d’euros au fonds d’investissement anglais, pour racheter les droits de la F1.

Toutefois, les status de Delta Topco indiquent: que si un actionnaire fait faillite, il a le droit de vendre aux prix et à l’entreprise de son choix, ses parts. 5 jours après sa faillite en Octobre dernier, la banque américaine a reçut un courrier de la holding lui signifiant de vendre ses parts aux meilleurs prix. Finalement le juge en a décidé autrement et la banque garde un pied dans la F1.

Une indication de plus dans l’implication du CVC et de Bernie Ecclestone dans la prochaine série de la FOTA ou dans une paix annoncée en coulisse, car Lehman Brothers ne resterait pas en F1 si son avenir était menacé, surtout, alors qu’elle est sous le régime de la faillite et doit liquider des filiales et investissements.

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Edito F1 – L'égoïsme, un valeur qui monte

La solidarité a bon dos. La crise renforce les individualités. Brawn GP n’a pas vraiment d’argent hormis un chèque de Honda, mais on lui refuse les droits TV car les constructeurs veulent plus d’argent. Chacun prêche pour sa paroisse et l’égoïsme est une valeur qui monte.

Solidarité en F1 ? Bernie Ecclestone l’a avoué, les droits du plateau sur les circuits sont impossibles à casser. Pire il y a des clauses de sortie très couteuses. La crise a bon dos pour imposer des pratiques qui seront généralisés après. Ce qui signifie que si un circuit n’a plus les moyens de payer le plateau, son retrait au calendrier sera taxé plus cher que le plateau initial. Astucieux et liberticide aussi.

Alors que trois scénarios sur la crise se dessinent : les optimistes qui estiment que 2010 sera le retour de la croissance, les pragmatiques qui lorgnent sur 2012/2013 et les autres, qui annoncent le retour d’un monde meilleur pour 2015. En F1, le retour d’un monde meilleur est pour bientôt, pour certain.

Ecclestone en bon capitaliste profite de la situation pour verrouiller des cadenas qu’il n’aurait pu vérrouiler auparavant. Mais après ?

Après moi le déjuge pourrait t’on penser, car la F1 est un monde d’individualismes de groupe. Chacun de son coté et l’influence fera le reste. C’est toute la problématique de ce sport et surtout sa fragilité. Car l’ensemble est instable, le fond CVC Capital Partner résiste à plusieurs offres de rachat depuis 2 mois. Mais sont taux d’endettement est très élevé et frôle les 99%.

La moralité de l’histoire ? à vous de la faire.

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F1- [es] Pôle pour la Banco Santander

Il semble que le scandale des prêts hypothécaires de la crise financière internationale ou de la crise en Espagne ne touche pas la Banco Santander. Selon le quotidien ABC, l’entité bancaire présidée par Emilio Botin a trouvé la formule pour devenir la plus grande banque mondiale par ses profits (8.876 millions d’euros).

Les profits de 2008 traduisent une augmentation de 240% depuis 2003. Banco Santander a 14 137 bureaux à travers le monde.

Banco Santander sera le principal sponsor de l’écurie Ferrari en 2010, un deal de 180 millions d’euros, avec l’arrivée éventuelle du double champion du monde Fernando Alonso dans l’équipe italienne.

« Alonso est le meilleur pilote du monde et nous tenons à travailler avec lui, mais ce n’est pas quelque chose qui dépend de nous » insiste encore Emilio Botin.

Par Thierry P (es.tomorrownewsf1.com) adaptation Marc Limacher

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Banque F1 – objectif Chine

Le secteur bancaire n’est pas aussi sinistré qu’il n’y parait. Au-delà des résultats de RBS et ING voir du Crédit Suisse, le secteur bancaire chinois détrône les grands noms de la finance mondiale et devient une cible privilégiée pour la F1 en tant que sponsor.

L’industrial and Commercial Bank of China (ICBC) et la Bank of China (BoC) ont annoncé hier mercredi 25 mars des hausses de 36 et 14% de leur bénéfice net en 2008.

ICBC a enregistré un bénéfice de 16 milliards de dollars de profit, tandis que BoC a de son coté engrangé près de 7 milliards d’euros de bénéfice sur l’exercice 2008. Presque aussi bien que la première banque du monde, Santander.

Bank Of China avait été sponsor de l’équipe Williams en 2006 lors du Grand Prix de Chine pour une modique somme de 400.000 dollars. Un défi intéressant que doit relever les équipes de F1 pour séduire de telles entreprises qui ont des retours sur investissement plus faible que les banques européennes et américaines et qui sont très axés sur leur marché intérieur, gigantesque, mais qui doivent s’ouvrir sur le monde pour assurer leur pérennité.

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BMW Sauber : la vérité sur le Crédit Suisse

Le départ du sponsoring du Crédit Suisse a été largement commenté, mais la raison de ce retrait n’est pas (que) dû à la crise, mais à un processus datant de 2005.

Curieux hasard du calendrier pour la banque Suisse. Au moment ou elle accuse de lourde perte, que tout le secteur vacille, elle retire son sponsoring des carrosseries des BMW Sauber. Mais la vraie raison est ailleurs.

Le sponsoring entre le Crédit Suisse et l’équipe Sauber date de 2001, au moment ou la banque a préférée son homologue helvétique à Prost GP. Un accord de trois années (17 millions de dollars/ an) et une prise de participation de 63% dans le capital de l’équipe Sauber à la place de Red Bull, en partance. L’accord a été renouvelé une fois pour deux années et 34 millions de dollars, afin de combler le départ de cette même boisson énergisante de la galaxie des partenaires de Sauber.

Puis en Juillet 2005, BMW reprend l’équipe Suisse et signe un accord avec son partenaire bancaire : Le Crédit Suisse a accepté une absorption en douceur (rachat de part progressif) et s’effacera d’ici trois ans (2006/2007 et 2008). De plus un accord a été trouvé autour d’un sponsoring gratuit en contrepartie.

En faite BMW allouait de l’espace au Crédit Suisse durant trois années gratuitement à 10 millions d’euros annuel.

Mais maintenant que l’accord est terminé, la banque helvétique, profitant de ses difficultés, n’a pas souhaité renouveler son accord avec l’équipe BMW Sauber.

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