Archives du tag : Histoire F1

F1 – Retour Schumacher : le parallèle Prost

L’agitation est forte autour du possible retour de Michael Schumacher en Formule 1. En Italie et en Allemagne les rumeurs vont aussi vite qu’un message Twitter. Reste la grande question : pourquoi ce retour ?

Il semble que Michael Schumacher réalisera d’ici peu, un test au volant de la Honda RA107 (avec un moteur Mercedes ?), pour que Mercedes et le septuple champion du monde s’engage à collaborer à partir de 2010. Une histoire qui rappel celle  d’Alain Prost en 1996.

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F1 – Le HTTT renoue avec le passé

En attendant de revoir un jour la formule 1 moderne reposer ces roues en France (et pourquoi pas dans le sud, près de Toulon…), c’est avec plaisir que vous pouviez voir pas moins de 22 monoplaces (qui ont couru dans la catégorie reine) en découdre et nous rappeler de bons souvenirs…

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F1 – Raikkonen chez Toyota ? Diagnostique d'un remake

Kimi RaikkonenJohn Howett confirme encore à l’agence Reuters qu’un contrat a bien été confié à Kimi Raikkonen pour 2010 mais que l’agent de ce dernier souhaitait un effort financier. Une situation qui rappel l’épisode entre Renault et le pilote finlandais en 2006. Récit :

Steve Robertson durant le premier trimestre de l’année 2006 avait refusé la deuxième offre du duo McLaren Mercedes pour son pilote finlandais. L’équipe anglo-allemande reviendra une troisième fois en Mai de la même année avec le même contrat. Tandis que les discussions avec Ferrari dépendaient beaucoup de l’avenir de Michael Schumacher, la situation ouvrira la porte à un nouveau prétendant pour IceMan : Renault.

En Mai 2006, l’équipe Renault domine le championnat du monde et sait depuis l’hiver dernier qu’elle perdra Fernando Alonso l’année suivante. C’est pourquoi Flavio Briatore à très rapidement renouveler le contrat de Giancarlo Fisichella pour 2007, juste avant Monaco. L’équipe voulait se sécuriser.

Le deuxième baquet restait en attente. Briatore a été mis au courant par son ami Bernie Ecclestone que McLaren avait échoué, lors du GP d’Europe, dans sa conquête de prolongation de Raikkonen, et que le contrat avec Ferrari était caduc à cause de Schumacher. C’est pourquoi, Flavio Briatore a décidé de fondre sur sa proie finlandaise.

Les discussions avec Steve Robertson vont bon train après le GP de Monaco 2006. L’italien propose dans un premier temps un contrat de 72 millions de dollars (24 M$ par an) sur trois ans. En réponse, l’agent de Raikkonen a demandé un petit effort de la part du team champion du monde en titre, rappelant que McLaren avait proposé 180 millions de dollars sur la même période l’année d’avant. Briatore en prendra note.

Juste avant le Grand Prix d’Angleterre, une proposition de 120 millions de dollars sur trois ans en provenance de Renault parvient sur le bureau de Steve Robertson, soit 40 millions de dollars annuel. Pour obtenir toute les chances, Flavio Briatore ira même jusqu’à signer un précontrat pour obtenir les services du pilote finlandais dans le cas ou il n’irait pas chez Ferrari en 2007. L’italien y a pourtant cru jusqu’au bout mais le lendemain du Grand Prix d’Allemagne 2006, il apprend finalement que Kimi Raikkonen sera en rouge en 2007.

Renault avait été utilisé comme ultime moyen de pression envers Ferrari. Une manipulation typique de Steve Robertson dans les négociations pour son pilote.

Une situation qui rappel finalement assez bien celle de Toyota actuellement, avec McLaren et Mercedes actuellement favori pour le transfert et le constructeur nippon en alternative financière surtout. Le constructeur japonais a proposé une offre inférieur à celle de McLaren, Steve Robertson a demandé un effort significatif de la même manière qu’il l’a fait envers Renault F1 Team courant 2006. Mais la finalité, tout le monde la connait.

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F1 – Jenson Button : champion du monde illégitime ?

09f1-16-brazilgp-sun-32Jenson Button est t’il un champion du monde méritant ? A ceci, depuis hier soir déjà une réponse des observateurs ici et là : NON. Toutefois l’histoire nous démontre une statistique intéressante : Tous les uniques champions du monde l’ont été sur des circonstances. Donc tous les premiers titres de champion du monde sont dus à la chance ? Voyons voir :

Giuseppe Farina et son Alfa Roméo : voiture la plus performante et l’expérience du pilote face à un Fangio qui ne connaissait pas les circuits d’Europe en 1950. L’année suivante, le premier titre de champion de Fangio est dû à la supériorité de l’Alfa 158. Le titre 52 d’Ascari avec Ferrari est surtout dû à un manque de concurrence, tout comme en 1958 avec le titre de Mike Hawthorn car la réglementation avait changé et Ferrari avait repris l’avantage. Mais que dire de Jack Brabham en 1959 et sa Cooper moteur centrale arrière ? Idem pour Graham Hill en 1962 qui gagnera parce que la Lotus 25 de Jim Clark était moins fiable, mais ce dernier gagnera en 1963 avec une voiture supérieure à toutes les autres.

La constante d’une voiture supérieure est courante pour les premiers titres de champion du monde : cela a été le cas de Stewart en 69, Rindt en 70, Lauda en 75, Andretti en 78, Jones en 80, Lauda en 84, Prost en 85, Senna en 88, Mansell en 92, Schumacher en 94, Damon Hill en 96, Villeneuve en 97, Hakkinen en 98 et Jenson Button en 2009.

Mais il y a une autre catégorie, celle des machines fiables et des circonstances de course : Cela a été le cas de Surtees en 1964, Hulme en 67, Fittipaldi en 72, Hunt en 76, Scheckter en 79, Nelson Piquet en 81, Rosberg en 82, Alonso en 2005, Raikkonen en 2007, Hamilton en 2008.

Statistiquement, le premier titre dépend souvent d’un élément de performance ou alors d’une machine fiable et des circonstances de course. D’ailleurs il y a plus de champion du monde unique au classement que de double champion par exemple. La valeur réelle d’un pilote et de son talent dépend surtout de sa voiture certes, mais confirmer est plus difficile. Jacques Villeneuve, unique champion du monde, n’avait t’il pas dit en 1998, « être champion du monde une fois c’est bien, mais le plus dur est de l’être une seconde fois pour prouver qu’on est un meilleur pilote ».

Concernant l’aspect technique et la présumée illégalité de la Brawn, sachez que la Cooper de 1958 était considéré comme illégale à cause de son moteur arrière, que la Lotus 25 était illégale car pas faite en châssis tubulaire, que la Lotus 78/79 était aussi illégale car elle avait l’effet de sol, que la Benetton B194 de Schumacher avait l’anti patinage etc…etc… L’avantage technique a toujours fait partie de la F1. Chaque changement de réglementation à son nouveau champion du monde et une nouvelle équipe qui gagne. C’est aussi statistique.

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F1 – Les projets moteurs de McLaren

Ron Dennis-FIALa rumeur la plus intéressante de Suzuka reste l’histoire de l’intérêt de McLaren pour la section moteur de BMW F1. Plutôt farfelue à la première lecture, il apparait que l’idée est des plus sérieuses. De plus, ce n’est pas la première fois que McLaren souhaite construire ses propres moteurs…

L’histoire remonte à 1992, McLaren venait de perdre Honda, et avait trois options devant elle : Avoir le moteur Renault, avoir son moteur rival Peugeot ou alors un Cosworth. La première option ayant échouée durant l’automne 92, la seconde remise de 12 mois, il ne restait plus que le V8 Cosworth HB pour satisfaire les ambitions de Ron Dennis. Durant la période 92-94, plusieurs détails laissent à penser que McLaren a tenté de fabriquer son propre moteur de Formule 1 et de devenir déjà indépendant.

Mai 1992, Le groupe Vickers cherche à vendre ses actifs, (Rolls Royce – Bentley et Cosworth), à bon prix. Ron Dennis cherche un moteur pour 1993 et au-delà. Fin 1992, la FIA annonce que la réglementation moteur 3,5L se prolonge jusqu’en l’an 2000. Au même moment, McLaren débauche pour d’obscure raison Ossamu Gotto, le père des V10 et V12 Honda.

En 1993, McLaren est équipé d’un moteur V8 Client. Ron Dennis pour obtenir l’officiel, 30cv plus puissant, propose Ossamu Gotto pour concevoir un nouveau moteur Cosworth. A l’époque l’idée d’un V12 germait déjà dans la tête du motoriste anglais. L’ingénieur Nippon, prêté pour l’occasion par McLaren travaillera furtivement sur le V12 Zetec-R qui deviendra en 1994, le V8 Zetec-R qui a permis à Michael Schumacher d’être champion du monde.

Fin 1993, Ayrton Senna, essaie une McLaren MP4-8 équipée d’un V12 Lamborghini. L’idée d’avoir un accord avec Chrysler est autant important à l’esprit de Ron Dennis que l’unité Lamborghini Engineering en Italie. En faite, le constructeur américain veut vendre la marque italienne. La mise à prix sera de 50 millions de dollars. Ossamu Gotto retouche le moteur V12 qui gagne plusieurs dizaines de chevaux. Ayrton Senna, lui-même fait des louanges sur ce blog ultra puissant et fiable. Mais Chrysler ne voulait pas vendre séparément le bureau d’étude moteur et le constructeur italien. L’affaire échoue, McLaren signe un contrat de 4 ans avec Peugeot, puis le rompe pour une union avec Mercedes-Benz. Ossamu Gotto est libéré de McLaren durant l’hiver 93/94, et trouvera refuge chez Ferrari ou il dessinera le V12 le plus puissant de l’histoire de la marque (830cv en 1994 et ressemblant étrangement au Lambo) et le V10 de 1996 de la Scuderia.

Estimant que les titres de champion du monde des années 80 et 90 lui donnerait une image de marque certaine, Ron Dennis estimait qu’il était temps de développer son propre moteur à cette époque. Du moins se baser sur un moteur déjà existant et prestigieux. Le V12 était une cible à l’époque logique.

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F1 – 2002 : L'autre projet malaisien de Lotus F1

Minardi 2002 KLLe retour de Lotus depuis le rachat par Proton en 1998 est un vieux serpent de la Formule 1. Comme je vous en avait parlé hier, le gouvernement malaisien est très actif dans la reprise de l’équipe BMW-Sauber et rebaptiserait cette dernière Lotus-Petronas (?) (voir : Sauber deviendra Lotus ? ) Mais auparavant un autre projet avait vu le jour pour faire revenir Lotus via des sponsors malaisiens :  Le rachat de Minardi fin 2001.

Monza 2001, un jeune pilote malaisien débute en Formule 1 chez Minardi aux cotés de Fernando Alonso. Son nom : Alex Yoong. Un pilote payant parmi d’autre, qui toutefois débarquera avec 5 millions de dollars pour la fin de la saison 2001 et 20 millions pour la saison 2002. Un record. Son commanditaire principal était la Magnum Corporation, qui gère entre autres la loterie nationale malaisienne (12 millions de dollars en 2002) et la ville de Kuala Lumpur pour le solde (8 millions de dollars en 2002). Cette apport, salutaire pour l’équipe Minardi, en perdition cette année là, n’a pas été du goût de Peter Sauber.

Il se chuchotait à l’époque, que Petronas, allié à Sauber depuis 1996, pouvait également devenir enrichir le budget de l’équipe Minardi pour la saison 2002. Sauber étant en fin de contrat avec le pétrolier malaisien à l’époque et n’avait que très tardivement reconduit ce contrat, autrement important pour son équipe.

Une autre rumeur indiquait que Minardi serait rachetée par Proton, le constructeur de la péninsule malaise, pour la renommer Lotus, l’équipée de moteur Ferrari badgé Petronas (le pétrolier étant actionnaire majoritaire de Proton), ce qui aurait crée des Lotus-Petronas en 2002.

Cette idée n’a jamais aboutie. Quelques semaines plus tard, Peter Sauber signait pour quatre saisons de plus avec Petronas.

Avec le recul, nous pouvons dire que l’équipe Minardi aurait été vendue autour de 20 millions de dollars, que le budget « estimé » de cette équipe Lotus-Petronas aurait été de 100 millions de dollars en 2002, soit le même bilan que Sauber cette année là.

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F1 – Le patron de Manor rejete la rumeur Virgin

John Booth, patron de Manor Grand Prix, n’a pas confirmé ce vendredi les articles indiquant que Virgin avait signé un contrat avec l’équipe pour sponsoriser, acheter une partie et peut-être renommer l’écurie qui fera son entrée en Formule 1 en 2010. [lire la suite]

A découvrir sur :

www.stand-f1.info

  • Bruno Senna va piloter une monoplace de l’équipe McLaren
  • Valencia réduit sa capacité : Moins de 35.000 places
  • Virgin actionnaire de Manor
  • Brawn a peur du coup de froid
  • Renault ne reviendra pas cette saison : C’est ce que pense Piquet Jr
  • Hamilton ne regrette pas 2009 : « Ça a forgé mon caractère »
  • Une nouvelle version du diffuseur BMW Sauber
  • Campos annoncera son 1er pilote à Valence
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F1 – Button et Sauber

Peter SauberPeter Sauber a déclaré qu’il avait essayé d’engager Jenson Button dans son équipe en 2002, mais que le pilote britannique avait opté pour l’équipe BAR, mais le manager suisse n’en était pas à sa première tentative.

« Jenson était super talentueux en Formule 1 en 2000. Mais, il a toujours été au mauvais moment dans la bonne équipe. Son étoile a cessé de briller. En 2002, j’ai essayé de l’attirer à Hinwil. Malheureusement, je n’ai pas réussi, » a déclaré Peter Sauber, au journal suisse Blick. En 2002, Jenson Button était au terme de son contrat avec Benetton-Renault et Flavio Briatore souhaitait se séparé de lui pour mettre Fernando Alonso à sa place. Le pilote était rémunéré à l’époque 6 millions de dollars (2 millions de Williams plus 4 millions de Renault), un record pour un jeune homme de 22 ans à l’époque. Toutefois, Peter Sauber oublie de dire qu’il avait essayé à la fin de la saison 2000 d’obtenir les faveurs du pilote anglais.

Impressionné par le talent de Button chez Williams, et sachant que l’équipe de Grove ne pouvait pas le prolonger dans l’équipe, à cause de l’arrivée de Juan Pablo Montoya pour 2001, Peter Sauber contact David Robertson, le co-agent du pilote anglais à l’époque. Le manager anglais précise à Sauber qu’aucune discussion n’aboutira en dessous d’une offre de 3 millions de dollars, mais finalement le pilote ira pour deux saisons dans l’équipe Benetton-Renault. Toutefois, Sauber n’a rien perdu, David Robertson lui indique qu’il dispose d’un jeune finlandais très rapide qu’il pourrait tester et qui est géré par son fils Steve.  Son nom : Kimi Raikkonen.

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F1 – Jacques Villeneuve et la 100ème victoire de l’équipe Williams…

Lors de ce Grand Prix de Grande-Bretagne disputé ce dimanche sur le circuit de Silverstone, l’équipe Williams F1 Team va profiter de cette épreuve pour fêter sa centième victoire en Formule 1.

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Saga des projets avortés : Rondel Motul F1

Lorsqu’il fondera Rondel Racing, Ron Dennis avait un seul objectif : La Formule 1. En 1973, l’équipe de F2 envisage de faire le grand bon en F1 grâce au soutient de Motul. L’étude d’une monoplace a été commencée auprès d’un ancien ingénieur aéronautique reconverti dans l’automobile : Ray Jessop. Le projet avance et la monoplace sera dessinée. Mais la crise pétrolière a éclatée et Motul annonce son retrait, tuant ainsi le projet Rondel Motul F1.

Toutefois, Ron Dennis vendra les plans de sa machine à des japonais selon la légende, mais il apparait que c’est bien Ray Jessop qui finalisera le projet pour le revendre environ 5.000$ à deux aventuriers de la finance ; Tony Vlassopoulo et Ken Gnob : l’équipe Token Racing est née pour 1974.

Cette monoplace restera classique avec un moteur Cosworth 3 litre de 450ch DFV et une boite de vitesse Hewland. Caractérisée par un large museau percé d’une ouïe de refroidissement (en vogue encore à cette époque) cette monoplace a des allures très pataudes (surtout avec la prise d’air volumineuse sur le moteur) et ne réalisera que 3 Grand Prix en 1974 sous Token Racing, avant d’être louée pour une course au Team Harper et pour deux GP au Chequered Flag.

Jacques Laffite la pilotera pour le GP de France 1974.

Gallerie photo de la Token Ici

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