Vettel, une bataille de gestion futur

Sébastian Vettel sera LE pilote le plus convoité de l’année 2009. Non pas du coté volant, car il dispose d’un contrat solide avec Red Bull Racing courant jusqu’en 2010. Mais du coté de son management personnel. Car le jeune allemand ne dispose pas d’agent. Source de spéculation forte de l’autre coté du Rhin.

La dernière rumeur, entend que Gerhard Berger, récemment libre de tout engagement depuis le rachat à 100% de Toro Rosso par Red Bull, pourrait devenir l’agent de Sébastien Vettel. Selon le journal munichois TZ, le duo austro-allemand a fait merveille durant la saison 2008 et une réelle complicité c’est installée entre les deux hommes. De son coté, Vettel insiste sur le fait qu’il n’a pas besoins d’un agent, tout en esquivent la question :  » Si une personne se présente, je ne dirais pas non. »

La course est lancée. Mais au contraire d’une épreuve de type sprint, c’est un marathon que provoquera la gestion de la carrière du jeune Vettel. Dès après sa victoire à Monza, le célèbre agent de Michael Schumacher, Willi Weber, qui avait promis de quitter la F1 après le départ de Ralf Schumacher, indique qu’il est intéressé pour gérer la carrière du prodige. Estimant même sa valeur à 70 millions d’euros dans un prochain avenir. De quoi faire tourner la tête.

Jusqu’à présent, le jeune pilote germanique négociait avec Red Bull suivant une logique entendue. Initialement, le salaire des jeunes pouces du taureau rouge, étaient de 350.000/500.000 dollars par saison. Cela a été le cas de Klein, Speed, Liuzzi. Mais les performances dans la dernière partie de la saison 2006 comme troisième pilote, puis le point inscrit lors du GP des USA en 2007 chez BMW Sauber, ont élevés le jeune allemand au rang de rookie premium chez Red Bull. Une signature rapide pour Toro Rosso lui rapporte 300.000 euros en 2007 pour quelques GP, soit autant que Speed, qu’il remplace, pour une saison, et, surtout 900.000 euros pour l’année 2008. Un record pour la marque. Mais, ayant signé son contrat avec RBR juste avant le Grand Prix d’Angleterre, Vettel n’a pas bénéficié de l’effet de sa victoire pour négocier à la hausse son prochain salaire. Il touchera finalement 1,5 millions d’euros par an durant deux ans.

Mais au-delà de 2010, son salaire risque de décuplé, à la manière de celui de Lewis Hamilton. Toutefois la bataille Weber – Berger pour obtenir les faveurs du jeune homme est lancée.




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