Bourse – CVC Capital vise les fonds d’investissements plutôt que les souverains

L’introduction en bourse à Singapour de la Formule 1 agite le petit monde du business. Alors que CVC Capital a déjà débuté sa prévente d’action la semaine dernière pour 1,25 milliards de dollars : Waddell & Reed a investi 850 millions d’euros, la Norges Bank et BlackRock a acheté pour 240 millions d’euros et 160 millions d’euros pour Black Rock , un détail surprend : l’absence de fond souverain.

Selon Skynews, CVC Capital Partners courtise activement des sociétés d’investissements privés en priorité. Elton Park Capital Management, Fidelity Investments, Newton Investment Management, Och—Ziff Capital Management, Sorros Fund Management et le fond Tiger. Une sorte de Who’s who du monde de l’investissement. Toutefois, hormis la Norges Bank Investiment Management, annoncée la semaine dernière, il n’y a pas de fond souverain. Pourtant, il y a eu des discussions avec Temasek Holding, le fond de Singapour, mais ces derniers ont préféré être administrateur indépendant au lieu d’être actionnaire.

Ce que recherche CVC se sont des actionnaires ayant un sens de la gestion d’investissement. Ce qui signifie que la stratégie rentière des fonds souverains n’est pas dans la stratégie du CVC qui visiblement souhaite une volatilité des actions de la F1.

Une stratégie opposée à celle de Bernie Ecclestone pour l’établissement du chiffre d’affaire de la Formule 1. Un paradoxe intéressant. En effet, les circuits du calendrier sont principalement financés par les Etats, via les fonds souverains, mais ses derniers ne sont pas jugés assez sérieux pour devenir actionnaire de la Formule 1.

Notons que tout l’intérêt d’une introduction en bourse publique est que c’est justement public. Rien n’empêchera un fond souverain d’investir massivement pour prendre une participation à terme.




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