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Note du Mardi – L’attaque des clones

notedumardi-900x6757165869066367047722.jpgL’émergence de la Racing Point RP20 à Barcelone a montré un design très proche de la Mercedes AMG W10 de la saison dernière. Alors que les photos de présentations ne laissaient guère montrer plus, suivant l’angle. Une situation qui relance une vieille guerre dans le paddock : les clones.

Avec l’introduction des Accords Concorde en 1981, la notion de « constructeur » avait été clairement défini. Une équipe pouvait souscrire un sous-traitant pour la conception, mais devait construire elle-même son châssis. La Formule 1 moderne s’est construite de cette manière-là. Les écuries étant devenue des constructeurs, investissant dans des usines, bureaux d’études et des souffleries afin d’être toujours plus compétitif. Suivant leur culture.

Les bases de l’histoire

En parallèle, des ingénieurs, comme Alan Jenkins reproduisait le design de son équipe précédente pour lancer un design à partir de rien. L’anglais a fait carrière pendant une bonne dizaine d’année avec seulement 3 designs. Pour les Tops Teams, tout a été soigneusement mis en place autour des finitions de chaque monoplace. La programmation d’une évolution B ou d’un pack similaire avait été introduit en cours de saison (et plus la saison suivante) par McLaren au début des années 90, pour rattraper son retard sur Ferrari et Williams. C’est en 1996, que Adrian Newey introduit, pour la première fois, le principe de l’évolution technique continue sur la Williams FW18.

2006, l’an 1, des débuts difficiles

En sautant dans le temps, en 2006, le visage de la Formule 1 avait radicalement changé. Red Bull disposait de deux écuries, Honda également et hormis Williams, chaque équipe était détenue par un constructeur automobile. La situation s’installa ainsi sur la vente de châssis client. Précédemment il y avait eu l’épisode Ligier/Benetton (1995 et 1996), qui était une vente de technologie vieille d’une saison (la boite datait de 1993) afin de permettre d’exister ou d’être compétitif, tout comme Sauber en 2004 avec Ferrari (qui reprenait le design de la F2003). Cette idée a été à la base de la Scuderia Toro Rosso et Super Aguri en 2007, mais également du projet Prodrive, qui devait débuter en F1 en 2008 avec des châssis McLaren. A l’époque la fronde de Williams avait été rejoint par Force India, qui avait été reprise par l’homme d’affaire indien, Vijay Mallya, et qui ne voyait pas d’un bon œil des monoplaces étudiés par d’autres être devant eux, tout en répliquant en signant avec McLaren un accord technologique en 2010.

La cohabitation a durée de 2006 à 2008, car dès 2009, Toro Rosso et Super Aguri devaient construire leurs propres monoplaces. Si l’équipe italienne a bien construit sa monoplace 2009 (mais en fait étudié par Red Bull Technology), l’équipe japonaise n’a pas eu cette chance, abandonnant la F1 début 2008, mais en ayant esquissé, selon la légende, les plans du futur design de la Brawn BGP01. Toutefois, la petite équipe nippone, avait fait évoluer les châssis RA106 et RA107 pour maintenir sa compétitivité de façon intéressante.

Les acquis techniques du paddock

Aujourd’hui la réglementation a évoluée et permet aux équipes d’acheter des suspensions avant et surtout un train arrière complet (suspension et boite de vitesse), ainsi que des dessins de refroidissement moteur. Haas F1 Team, depuis 2006, fait étudier auprès de Dallara un châssis qui s’approche fortement de Ferrari sur sa base, puis achète moteur et plusieurs éléments à la Scuderia. Sauber, depuis 2010, partageait ses trains arrières avec les voitures rouges. Depuis sa reprise de Force India à l’été 2018, Lawrence Stroll avait bâtit son business modèle avec Toto Wolff pour l’achat de technologies Mercedes et l’utilisation des souffleries etc…

Le spectre de la F1 à deux vitesses

En 2020, les équipes Ferrari, Mercedes, Red Bull et même Renault et McLaren vont faire évoluer leurs projets respectifs suivant des bases connues de l’évolution continue. Car le Top 4 du championnat des constructeurs se définira ainsi. Reste que si les clones « sont une bonne chose » pour Christian Horner, qui au nom de Red Bull a toujours contourné la réglementation depuis 15 ans. Elle pose question aujourd’hui. D’autant que Racing Point a annoncé que sa monoplace 2020 bénéficiera d’une évolution pour Melbourne, mais se concentrera sur la monoplace 2021 dès Avril. Par manque de ressources. Racing Point ne sera pas isolé dans cette démarche, d’autres suivront le mouvement. Ainsi la « copie » devra permettre d’inscrire des points durant la première partie de saison et d’être ainsi plus compétitif que si elle avait fait évoluer son propre design. Le règlement dans le règlement.

Mais revenons en 2006. Alors en pleine attaque des clones, Williams F1 Team a fait émerger une idée : le budget plafond. L’idée évoluera pour permettre l’introduction des nouvelles équipes en 2010 avec un budget de 45 millions d’euros, puis le RRA, l’accord de restriction des coûts l’année suivante. Le début de la F1 d’aujourd’hui…

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Note du Mardi – Une équipe change de nom trois fois

notedumardi-900x6757165869066367047722.jpgLe changement de nom de Toro Rosso (2006-2019) à Alpha Tauri  pour 2020, est le troisième nom de l’équipe de Fazena, anciennement Minardi née en 1984. Toutefois le paddock d’aujourd’hui a de nombreuses fois changé de nom.

Si la Scuderia Ferrari n’a évidement pas changé de nomination depuis son introduction en Formule 1, c’est également le cas de McLaren qui a débuté en 1966 et Williams en 1977.L’autre équipe qui n’a pas changé de nom est Haas F1 Team qui a débuté dans le paddock en 2016.  Le reste du paddock a en moyenne changé trois fois de nom commercial.

Mercedes AMG F1, est né sur la base de Tyrrell qui a débuté sa carrière en Grand Prix en 1968 et jusqu’en 1998, avant de devenir British American Racing (BAR) de 1999 à 2005, avant d’être reprise par le constructeur japonais Honda de 2006 à 2008. Le départ de la marque nippone fin 2008 a permis la reprise de l’équipe par Ross Brawn qui rebaptisa l’équipe de son nom durant l’unique et victorieuse saison 2009.

Red Bull Racing est né Stewart qui avec le soutien de Ford a débuté dans le paddock de 1997 et jusqu’en 1999, avant d’être reprise par le constructeur américain pour la rebaptiser Jaguar Racing de 2000 à 2004.  Avant de devenir Red Bull en 2005 et ne plus changé depuis lors.

Renault Sport F1 a eu une histoire tumultueuse, né Toleman de 1982 à 1985, à Benetton (1986 à 2001), puis Renault F1 Team de 2002 à 2010, puis Lotus Renault en 2011 et Lotus F1 Team de 2012 à 2015. Si la marque au losange a changé de nombreuses fois de nomination, ce n’est rien face à l’histoire de l’actuelle Racing Point. Né Jordan Grand Prix en 1991 et jusqu’en 2005, puis Midland uniquement en 2006 et Spyker en 2007, l’équipe sera reprise par le milliardaire indien, VIjay Mallya en 2008 pour la nommer Force India et Sahara Force India à partir de 2011 jusqu’à 2018.

Alfa Roméo Racing a des origines Suisse de Sauber qui a débuté en Formule 1 en 1993 et jusqu’en 2005, avant de céder ses parts au constructeur bavarois BMW de 2006 à 2009, avant de redevenir Sauber, puis Alfa Roméo dès 2018.

Si je ne change de nom, je change de propriétaire 

Si effectivement la Scuderia Ferrari n’a pas changé de nom, elle a toutefois changé de propriétaire depuis les années 70, passant de le giron du groupe FIAT. McLaren a aussi changé plusieurs fois de propriétaire, passant de l’ère Bruce McLaren/Teddy Mayer à celle de Ron Dennis/Mansour Ojjeh de 1981 à 2010, puis la société Bahrain Mumtalakat Holding Company depuis 2011. Seul Williams et Haas n’ont pas changé de propriétaire depuis leur création respectivement en 1977 et 2016.

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Note du Mardi – AlphaTauri est stratégique pour Red Bull

notedumardi-900x6757165869066367047722.jpgLorsque la rumeur du changement de nom de Toro Rosso en Alpha Tauri a débuté sur les médias, en coulisse l’approbation des équipes a déjà été acté. Ce changement de positionnement est aussi une arrivée marquante dans le placement de produit de marque. Un retour de l’héritage Benetton.

La présence de Red Bull en Formule 1 s’inscrivait dans la continuité de ce que la marque italienne Benetton avait réalisé entre 1986 et 2001. Un modèle de promotion d’une marque commerciale comme nom d’une équipe, au lieu de simplement être sponsor d’une franchise F1 comme d’autres.

Benetton entre 1986 et 1995 avait utilisé la Formule 1 pour installer un aspect lifestyle à sa marque. Dans la continuité de ses publicités provocantes dans les médias, la présence dans la discipline était un fil rouge donnant un fond à la forme de la marque. L’équipe gagnait quelques courses, faisait parler d’elles sur le marché des transferts, avait des couleurs sympas, les filles étaient de retour et un patron devenu emblématique d’un art de vivre nouveau. Puis l’équipe a gagné des titres en 1994 et 1995 et a commencé à devenir légitime et paradoxalement, elle est devenue une franchise comme les autres, perdant de son identité jusqu’à son rachat par Renault en 2000.

L’évolution de Red Bull

Red Bull, avec sa stratégie depuis 2006 d’avoir deux équipes F1 est dans le même cycle. Imposant un style entre 2005 et 2008, elle a commencé à devenir légitime avec les victoires entre 2009 et 2013. Depuis lors, elle est devenue une institution sérieuse et ayant perdu ses origines. Idem pour Toro Rosso, qui est devenue une équipe comme une autre avec le temps. Le changement de nom pour mettre en avant une marque du groupe est un marqueur de la nouvelle stratégie.

Red Bull évolue de la même manière que Benetton à l’époque. Comme la marque Playlife devait redonner un peu de fun dans l’univers multicolore mais ternes de l’usine d’Enstone en 1998, Alpha Tori marque l’évolution de Red Bull en groupe total. Devenu média, producteur de contenu et marque lifestyle depuis ces cinq dernières années.

Alpha Tauri est un projet devant porter ses ventes à 1 milliards d’euros par an à terme. Les retombés médiatiques de la Formule 1 devrait lui permettre de réaliser une jolie percée. En parallèle cela permettra de financer autrement l’équipe de Fazenza  Reste une question : est-ce que Red Bull donnera les moyens à l’équipe italienne de réaliser le projet secret qui était le sien depuis bientôt 10 ans : de faire de ses deux équipes des top Team et battre Ferrari…comme l’avait fait Benetton entre 1992 et 1995.

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Note du Mardi – Les idées de la Formule 1 volent

Note du mardi« Je proposerais l’idée d’une troisième voiture à la réunion du Groupe Stratégique, pour la semaine prochaine. » indiquait à Singapour Toto Wolff. L’impression de tourner en rond depuis une dizaine d’année, sans que la discipline ne trouve de solutions.

Souvenir, nous sommes en 2009. Luca di Montezemolo, au nom de Ferrari, lançait l’idée d’introduction d’une troisième voiture à l’horizon 2011, pour Valentino Rossi, avec un sponsoring différent et donc des couleurs différentes. Immédiatement, d’autres constructeurs ont indiqué leur intérêt pour l’idée en précisant qu’il serait pertinent que cette troisième voiture soit mise à disposition d’un jeune pilote. Permettant un débouché aux programmes nouvellement mis en place, par la plupart des constructeurs. Puis Lehmann Brother a fait vaciller l’économie. Honda, BMW, Toyota, Renault ont quitté la discipline avec fracas.

L’impression d’avoir déjà vu cette scène

Depuis dix ans, deux idées reviennent régulièrement : celle de la vente des monoplaces et celle de la troisième monoplace. A chaque fois, l’oracle du paddock est:  Soit le représentant de l’équipe qui domine la discipline, soit un nouvel arrivant qui souhaite faire parler de lui, par la pertinence de ses propos innovants.

En 2006, lorsque Red Bull Racing reprend la Scuderia Minardi pour la transformer en Scuderia Toro Rosso, la petite équipe italienne était alors une annexe technique de l’équipe autrichienne. Entre 2006 et 2009, STR n’a pas réalisé techniquement ses machines, qui étaient dessinées par les mêmes ingénieurs que pour RBR en Angleterre. Seule l’exploitation différait. Depuis lors, Toro Rosso dispose toujours d’un lien technique avec Red Bull Racing, surtout sur la partie postérieure des monoplaces. Depuis 2015, le programme Haas/Ferrari n’est qu’un remake de l’épisode STR/RBR. Avec les mêmes protestations.

Le retour vers le futur de la 3ème voiture

Le retour de la troisième voiture pour les équipes constructeurs revient ainsi, comme les saisons, lorsque l’automne des idées vient. Le surcoût était estimé en 2009 à 20 millions d’euros par an, mais aujourd’hui il serait entre 35 et 40 millions d’euros. Soit moins coûteux que créer une équipe, ou rendre une voiture plus compétitive. Jusqu’à présent, cette idée (qui était autrefois en vigueur dans les années 70) n’a jamais été acceptée. Ainsi ce serait un virage sérieux pour la discipline, en cas d’accord. A l’heure ou le sponsoring d’exposition médiatique vendu par les équipes dans la discipline est devenu trop rigide avec le temps, cette troisième voiture devrait permettre un financement attrayant.

A la manière des clubs de Première League, qui vendent des espaces sponsorings sur la manche gauche des maillots, la Formule 1 cherche le moyen de sortir de son hiver marketing. L’une des solutions étant d’accepter ce qui avait été refusé à l’équipe BAR en 1999 : permettre d’avoir 2 sponsors différents sur les 2 monoplaces.

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Note du Mardi – Les salaires pilotes en 2018

Lewis HamiltonHamilton champion du monde 2017, ayant activé son option mécanique d’augmentation de salaire, il émarge désormais à 37 millions d’euros, tandis que Sébastian Vettel continue son évolution salariale mécanique et Fernando Alonso reste sur le podium, mais sa rémunération chute fortement et doit composer avec le duo Red Bull composé de Daniel Ricciardo et Max Verstappen.

Nico Hulkenberg et Valterri Bottas sont désormais devant Kimi Raikkonen qui ne touche que 6 millions d’euros de salaire, mais dispose d’une prime aux points inscrits, lui permettant de viser jusqu’à 20 millions d’euros maximum.

Côté français, Romain Grosjean chez Haas stabilise son salaire à 5 millions d’euros en 2018. Tandis qu’Esteban Occon chez Force India a augmenté son salaire de 1 à 3 millions d’euros. Enfin Pierre Gasly chez Toro Rosso touche le premier salaire Red Bull, soit 750.000 euros.

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Salaire pilote 2018 :

1/ Lewis Hamilton (Mercedes) : € 37m
2/ Sebastian Vettel (Ferrari) : € 35m
3/ Fernando Alonso (McLaren) : € 12m
3/ Daniel Ricciardo (RBR) : € 12m
3/ Max Verstappen (RBR) : € 12m
6/ Nico Hulkenberg (Renault) : € 8m
6/ Valtteri Bottas (Mercedes) : € 8m
8/ Kimi Raikkonen (Ferrari) : € 6m
8/ Sergio Perez (Force India) : € 6m
10/ Romain Grosjean (Haas) : € 5m
11/ Carlos Sainz (Renault) : € 4m
12/ Estban Ocon (Force India : € 3m
12/ Stoffel Vandoorne (McLaren) : € 3m
14/ Kevin Magnussen (Haas) : € 1.5m
15/ Lance Stroll (Williams) : € 1.3m
16/ Brendon Hartley (STR) : € 750.000
16/ Pierre Gasly (STR) : € 750.000
16/ Marcus Ericsson (Sauber) : € 750.000
16/ Charles Leclerc (Sauber) : € 750.000
20/ Sergei Sirotkin (Williams) : € 500.000

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Red Bull, Honda et l’horizon 2021

Red Bull HondaLa signature du contrat de deux saisons entre Honda et Red Bull Racing met fin à une relation de douze saisons avec Renault et une perspective unique pour l’équipe autrichienne qui n’a jamais eu autant de choix face à elle, à la fois technique, sportive et économique.

Froidement, la décision a été prise avec une comparaison entre les évolutions du Moteur Honda et Renault lors du Grand Prix du Canada. Une bataille de communication. Honda annonçait une hausse de 20 cv, en réalité c’est 27 cv qui supplémentaire qui ont été obtenu. Côté Renault, le gain était annoncé de 30 cv. A la différence que cette hausse ne concernait que son équipe première. Red Bull et McLaren ne disposait que de 12 cv supplémentaire et il faudra attendre la deuxième partie de saison pour obtenir le même gain. Une éternité.

En termes de puissance moyenne (hors qualification), l’écart entre les deux moteurs est désormais comblé. Honda avec sa dernière évolution pointe à 947 cv, tandis que le Renault propulsant les RB16 pointe à 942 cv (tandis que l’équipe Renault Sport F1 dispose de 960 cv environ). La marge étant faible et le développement du moteur nippon évoluant autour des lubrifiants et carburants Exxon Mobil, l’avenir s’annonce plus prometteur. Les évaluations les plus optimistes indiquent une puissance similaire à celui du Ferrari et Mercedes de cette saison pour l’an prochain. Soit 980 cv. Il faut dire que Honda a largement changé d’attitude depuis quelque temps, grâce au duo Wendorff (ex Mercedes) et Mario Illien, proche de Red Bull depuis 2014/2015.

L’autre aspect non négligeable étant économique. Selon le Business Book GP 2018, Honda injecte 25 millions d’euros dans le budget de la Scuderia Toro Rosso. Une anecdote. Il est entendu que l’an prochain l’investissement dans les équipes Red Bull Racing et Scuderia Toro Rosso s’élèvera à 150 millions d’euros. Une forte évolution permettant à la première de s’installer pour les deux prochaines années comme un rivale de Ferrari et Mercedes et pour la seconde de s’installer comme rivale de Renault, McLaren et Force India.

De plus, Red Bull ne paiera plus ses moteurs à Renault. Depuis 2016, les blocs hybrides français sont badgé TAG HEUER, en échange pour l’horloger d’une participation à hauteur de 5 à 10 millions d’euros par année sur le prix d’un moteur estimé lui à environ 25 millions (le prix de la location, plus le prix de la rupture du contrat en 2015). Le moteur en 2019 sera simplement un HONDA. L’autre aspect sera le sponsoring d’Aston Martin, qui lui restera partenaire principal pour 2019 et 2020. En réalité Red Bull se ménage trois options pour 2021.

La première étant de continuer naturellement avec Honda. D’ailleurs le terme « pluriannuel » a été annoncé, ce qui signifie un deal de 4 ans et donc 2 années (2021 et 2022) en option. La seconde est avec Aston Martin. Le constructeur anglais a aujourd’hui 120 personnes pour l’étude et la réalisation du premier prototype du moteur 2021. Son introduction en Bourse doit en partie financer le reste. Enfin, il y a le cas Porsche. Le constructeur souhaite s’investir en 2019 et 2020 en Formule E, mais vise un retour en Formule 1 en 2021. Sous sa marque ? Avec le soutient d’un partenaire (TAG HEUER) ? L’avenir nous le dira d’ici 18 mois.

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GP Singapour 2017 – Paddocks Confidences

Renault – Honda – McLaren – Toro Rosso

Si Honda va équiper Toro Rosso la saison prochaine et jusqu’en 2020, l’équipe italienne réalisera bien sa propre boite de vitesses et ne disposera pas d’une aide de McLaren dans ce domaine. Pour Renault, l’opportunité est importante car le constructeur souhaite réellement progresser dans le domaine du châssis et McLaren sera une nouvelle référence pour lui. Il est d’ailleurs annoncé que le moteur français sera plus performant la saison prochaine.

Red Bull et Aston Martin

Alors que jeudi, la salle de presse s’agitaient sur l’idée d’une séparation entre Red Bull Racing et Renault, c’est en réalité un projet bien différent qui a été annoncé. L’équipe autrichienne a signé un accord de sponsoring titre avec la marque prestigieuse anglaise, Aston Martin. Le projet sera semblable à celui entrevue avec la marque Infiniti entre 2013 et 2015. L’équipe devrait se nommer Aston Martin Red Bull Racing.

Coté moteur, Renault est encore fournisseur jusqu’en 2018, avec l’accord Tag Heuer. Ensuite Honda pourrait prendre la suite jusqu’en 2020. Mais rien n’est encore défini, mais l’idée que le futur moteur 2019 et 2020 soit badger au nom de la marque anglaise, avant un projet en association avec Illmor ou Cosworth by Aston Martin en 2021, ne profite de la nouvelle réglementation moteur. A suivre !

Pendant ce temps là chez Sauber et Williams

Assez discrète depuis sa reprise par Longbo Finance, l’équipe Sauber évolue progressivement dans son projet. Pascal Werhlein quittant l’équipe, Marcus Erricson restera une saison de plus et les liens avec Ferrari vont se renforcer. Il a déjà été indiqué que les jeunes pouces de l’Academie Ferrari (Leclerc et Giovinazzi) auront le deuxième volant suisse, avec à la clé 5 millions d’euros de budget. Sauber évoluant comme un junior Team pour la Scuderia Ferrari.

Coté Williams, le remplacement de Felipe Massa est désormais acté. La contrainte est d’avoir un pilote de plus de 25 ans au volant, afin de satisfaire le sponsor Martini. Robert Kubica est entré dans les spéculations (ainsi que Jolyon Palmer), mais l’ombre Fernando Alonso et même Jenson Button plane au dessus de l’usine de Grove.

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GP Hongrie 2017 – Paddock Confidences

GP Hongrie 2017 - Renault RS17Poker moteur
Si Helmut Marko s’amuse des rumeurs autour du moteur Honda dans la prochaine Toro Rosso, l’annonce du prolongement de Ferrari avec Sauber cache une autre vérité : la Scuderia ne voulait pas être forcé de propulser l’équipe de Woking en cas de départ de Honda. Sur le papier, Ferrari avec Haas n’avait que deux équipes pour 2018 (Sauber avait à l’époque un pré contrat avec Honda qui a été annulé depuis), donc la FIA pouvait demander la Scuderia à proposer son moteur à McLaren. Une hérésie…

L’idée d’aujourd’hui est un échange moteur entre Toro Rosso et McLaren et entre Honda et Renault pour… 2019. Car il semblerait que l’année 2018 restera sous la forme d’un statuquo technique pour tout le monde…

Silly Season
Les derniers échos indiquent que Sébastian Vettel et Kimi Raikkonen prolongeraient l’aventure Ferrari pour une saison (2018), Fernando Alonso prolongerait chez McLaren pour 2018 également. Jenson Button discute avec Williams et Sergio Perez espère un renouvellement de contrat avec Force India pour le GP de Belgique. Le deuxième volant Renault, autrefois convoité par Carlos Sainz qui prolongerait avec une baisse de salaire son bail avec Toro Rosso…

Ocon ne se fait pas que des amis
Du talent certes, toutefois le jeune français n’est que moyennement apprécié dans le paddock. Sergio Perez n’a pas réellement apprécié les déclarations de son équipier en marge du GP d’Angleterre et l’a fait savoir aux dirigeants de Mercedes et Force India. Dernièrement, Daniel Ricciardo, pas vraiment un frondeur, a annoncé à la radio de la Séance 3 du GP de Hongrie qu’il n’était pas fan d’Ocon, n’aimant pas son comportement en séance libre. Même médiatiquement, le jeune homme parait un peu trop hautain et supérieur. Attention…

 

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