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Note du Mardi – Le plan féminin à long terme de la FIA

notedumardi-900x6757165869066367047722.jpgIl y a 10 ans, la Fédération Internationale de l’Automobile a lancée son plan de féminisation, sous l’initiative de Jean Todt et piloté par Michèle Mouton.

La représentation des femmes dans la course automobile est en progrès. Présent dans 75 pays via les Autorité Nationale Sportive et un nombre croissant de commission en création. Le progrès est visible. La course automobile cherchant a démontré qu’elle est un univers ouvert et pas uniquement orienté.

La création de la série W en 2018 est un élément visible du projet. Bien que fortement critiqué à ses débuts, il faut le voir comme un investissement à moyen terme. Comme l’a été la Formule E en 2014. Car l’intérêt sera ailleurs. En effet, le sport automobile n’est pas limité à uniquement devenir pilote, mais l’ambition est de montrer aux jeunes que ce sport cache une industrie importante et des opportunités de carrière dans les domaines de l’ingénierie, aérodynamique, logistique, marketing et médias. A terme la série sera un incubateur d’apprentissage pour les jeunes femmes.

L’initiative la plus visible est FIA Girls on Track. Ce programme qui a connecté des dizaines de milliers de jeunes filles de 8 à 18 ans à travers le monde. Le projet s’engage vers une formation de troisième niveau orientée vers l’industrie et une plus grande présence féminine dans les effectifs du sport automobile.

En 2020, le programme Girls on Track – Rising Stars a été conçue pour soutenir les jeunes filles dans la course automobile. Ce projet, en partenariat avec la Scuderia Ferrari, a permis à vingt-cinq pilotes du monde entier âgées de 12 à 16 ans de participer au Paul Ricard à une première séance de sélections mélangeant Karting et monoplace en Octobre. Les 4 meilleures passeront une semaine à la Ferrari Driver Academy et la ou les meilleures remporteront un volant dans un championnat national de Formule 4 (d’une valeur de 80.000 euros environ).

En juin 2020, la FIA a lancé le mouvement PurposeDriven, à destination de l’ensemble de ses disciplines labélisés. Ce mouvement s’articulera, accélérera et communiquera à travers quatre piliers clés : Diversité et inclusion, environnement, implication et développement communautaire et santé et sécurité. Dernièrement l’Extreme E s’est lancée avec l’idée de créer une parité Femme/homme dans l’équipage.

Prudemment, la FIA a mis en place sa filière de formation globale permettant à de jeunes femmes de découvrir et d’apprendre l’univers du sport automobile. Un modèle qu’il serait intéressant à suivre pour la décennie avenir.

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Note du Mardi – L’ultime évolution de la F1 franchise

notedumardi-900x6757165869066367047722.jpgDésormais si un projet de nouvelle équipe vise à participer au championnat du monde, il lui faudra débourser 170 millions d’euros (200 millions de dollars), en plus de ses propres investissements (estimé à plusieurs centaines de millions). Ce détail introduit dans les nouveaux Accords Concorde ouvre l’ultime voie de la F1 franchisé. Une histoire qui remonte à 20 ans.

1998, la première pierre

Après les épisodes Andrea Moda, Forti, Pacific, Simtek, les discussions ont été âpre autour des Accords Concorde 1997-2007. Bernie Ecclestone souhaitait à l’époque mettre en place un système de caution afin de protéger les équipes et protéger un certain standard. C’était l’époque de la première tentative d’introduction en bourse. Les éléments dérangeants pour les affaires ont été écarté du système pour plus de transparence. Cette caution était fixée à 48 millions de dollars.

Seul Toyota avait payé cette somme. La contre partie était que durant 2 saisons, l’équipe nouvelle ne touchait pas de droit TV, mais récupérait 70% de la somme en deux fois.

2009-2011, la boite de pandore ouverte par la FIA

A l’expiration des Accords Concorde en 2008, la guerre FIA-FOTA a laissé un bref vide, à peine comblé par le Mémorandum conclu par Bernie Ecclestone et valable jusqu’en 2012. Cette parenthèse a été l’occasion pour la FIA et son président l’alors, Max Mosley d’introduire trois nouvelles équipes au paddock (Manor, Caterham, Hispania). Aucune d’elles n’a été obligé de débourser les 48 millions, mais un droit d’entrée de seulement 320.000 euros. Le fiasco USF1 fera réagir Ecclestone qui décida d’introduire en 2011, une caution de 19 millions d’euros pour toute nouvelle équipe. A ce moment-là il y avait la possibilité d’avoir une 13ème équipe dans le paddock. Aucun projet n’a été validé. Il aura fallu attendre Haas F1 Team en 2014 pour entrevoir un ultime projet.

2021-2025, l’ère de la valorisation

A la différence du monde d’avant est que le souhait de débourser 170 millions d’euros pour avoir une place en Formule 1 relève d’une logique économique multiple. Ce n’est plus la FIA qui garde une partie de la caution, ni la FOM, mais l’argent sera réparti aux équipes en compensation. De plus, cette somme est un indicateur de valeur.

En effet, chaque équipe actuellement en Formule 1 a une valeur minimale de 170 millions d’euros. Ce qui veut dire que Dorlington Capital a déjà gagné un peu d’argent avec Williams, après l’avoir acquis pour 152 millions d’euros il y a quelques semaines. Un chiffre qui solidifie l’ensemble. Les 10 équipes actuellement au championnat du monde des constructeurs cumule au minimum une valeur de 1,7 milliards d’euros de valeur. Une ultime étape vers l’américanisation sportive de la F1.

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Note du Mardi – La privatisation de la FIA

notedumardi-900x6757165869066367047722.jpgUne question demeure depuis plusieurs mois, qu’elle est le pouvoir de la Fédération Internationale de l’Automobile, depuis la reprise de la Formule 1, par Liberty Group ? Finalement très peu.

L’apparition de Jean Todt à la télévision en marge du GP d’Italie à Monza, rendant hommage à Anthoine Hubert ayant certes remis la Fédération dans son rôle de protecteur, mais surtout réduit le pouvoir fédérale à celui réduit de garant de la sécurité. Mais son influence n’est plus.

Loin des longues batailles des années Mosley et début du premier mandat Todt, depuis 2013, il ne se passe plus rien et le passage de témoin entre Bernie Ecclestone et Liberty Group a accéléré cette transparence. Le troisième mandat Todt en décembre 2017 était passé relativement inaperçu.

La FIA ne donne plus le tempo, c’est désormais Ross Brawn, au nom du nouveau détenteur des droits commerciaux qui symbolise le changement. La FIA, cerné par deux mesures, n’est qu’un véhicule de décision qui a été privatisé depuis 2012.

L’article 15

Pour acheter la paix, la FIA a accepté un mode de fonctionnement qui a été la première pierre de sa privatisation. Un chapitre a été ajouté aux nouveaux Accords Concorde (2013-2020), le chapitre 15. Ce dernier indique qu’une modification technique doit être approuvée trois ans avant la date du 1er janvier de l’année de la proposition, par les équipes. Retirant progressivement le pouvoir à la FIA de changer le réglement d’une année sur l’autre.

Le Groupe Stratégique F1

La création du Groupe Stratégique F1 en 2015 est l’héritage du groupement FOTA, mais désormais inclus dans les instances fédérales comme éléments central du processus de débat et décision. Ce groupement composé 6 équipes F1, 6 membres de la FOM et 6 membres de la FIA, proposent. Mais c’est un clan fermé composé de membres à vie : Ferrari, McLaren, Williams, Mercedes et Red Bull, puis l’équipe qui est la meilleure « des autres » au classement du championnat constructeur de la saison précédente. Auparavant, les décisions étaient prisent par la Commission F1, puis valider par le Senat. Désormais, l’influence du Groupe Stratégique est tel, que les deux autres instances ne peuvent que valider ce qui a été décidé.

En 2014, Bernie Ecclestone avait lancé un dernier rush contre la FIA. La réalité qui a été crée à partir de ce moment est celle que nous connaissons. C’est Liberty Group qui annonce une nouvelle équipe, négocie le nouveau règlement, échange avec les équipes et propose. La FIA n’a ainsi plus que le rôle de valider et faire la promotion de son programme de sécurité routière. La fin d’une époque.

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Note du Mardi – Red Bull et le cheval de Troie mécanique

Note du mardiLa présence d’Aston Martin aux réunions de développement des moteurs F1 2021 ouvre des spéculations enjaillées d’un retour de la marque anglaise en Formule 1 après plus de 60 ans d’absence. La réalité est bien différente.

2010, le précédent Audi

Lors des premières réunions sur le moteur à l’horizon 2013, Ferrari, Mercedes-Benz, Renault et Cosworth découvre deux nouveaux participants : Audi et P.U.R.E.  A l’époque l’idée d’un moteur 4cyl 1600cm Turbo adjoint au système KERS était à la base de la réglementation. Immédiatement les spéculations ont envahi le paddock.

Lorsque la réglementation V6 hybride a été introduite en 2011 et repoussé en 2014, Audi annonçait discrètement son retrait des réunions. Au même moment, Honda prenait sa place autour de la table.

Cheval de Troie

Audi, malgré les spéculations n’est jamais venue en Formule 1. La dernière rumeur faisait état d’un moteur hybride testé sur le banc en 2014 pour une introduction à l’horizon 2016. Au même moment, la rumeur d’un rachat de Red Bull Racing par Audi avait inondé le paddock du GP d’Autriche. Il n’en rien été.

Lors des réunions préparatoires avec la Fédération Internationale de l’Automobile, seul les constructeurs moteurs étaient conviés. Ce qui excluait deux des principales équipes du paddock : Red Bull et McLaren qui n’était que constructeur châssis. Un pacte a été alors conclu : Audi sera le représentant de RBR et P.U.R.E celui de McLaren (Martin Whitmarch parlait à l’époque d’un accord avec P.U.R.E pour 2013 et la fin de son deal avec Mercedes-Benz). L’objectif était de rapporter les informations.

P.U.R.E ayant quitté la scène, Honda a pris la place pour le compte de McLaren à partir de 2011.

Aston Martin n’a pas vraiment l’intention de venir en Formule 1. Sa récente déclaration sur la maîtrise des coûts est un avertisseur de réticence. Partenaire technique de Red Bull Technology, la marque anglaise est simplement présente au nom de l’équipe autrichienne.

Réduisant les spéculations à un simple bruit…

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GP Bakou 2017 – Paddock Confidences

Le secret de Lance Stroll
Paddy Lowe a avoué que le jeune pilote canadien a procédé à une séance d’essais privée sur le circuit d’Austin avec une Williams de 2014, la semaine dernière. Un test d’environ 3 jours, probablement financé par Lawrence Stroll et qui a permis à son fils de mieux comprendre l’aspect d’une Formule 1 et l’exploitation complète de la monoplace.

Ricciardo et Red Bull
Christian Horner a indiqué que Daniel Ricciardo n’avait pas de clauses spécifique dans son contrat, comme pouvait l’avoir Sébastian Vettel (qui était champion du monde au moment du renouvellement de son contrat avec l’équipe autrichienne). Ce qui signifie que l’Australien a plus de moyen de quitter Red Bull Racing. A  suivre…

Le retour des petites équipes ? 
Jean Todt souhaite permettre l’introduction de deux équipes nouvelles en Formule 1 à l’horizon 2019. Le rêve serait d’avoir un constructeur, mais depuis 2002 et Toyota la Formule 1 ne séduit pas vraiment les constructeurs automobiles pour construire une équipe de toute pièce. Concernant une équipe privée, la caution de 18 millions d’euros demandée et destinée a vaincre les hommes d’affaires qui n’ont aucun plans de développement. Une équation difficile donc.

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GP du Japon 2016 – Paddock Confidences

Japan GP 2016Nico Hulkenberg et Renault

C’est la rumeur la plus folle du week-end. Il y a quelques jours, un bruit indiquait que Nico Hulkenberg allait rester chez Force India, mais payé par une autre équipe, afin d’être à disposition pour 2018. Finalement, le pilote allemand pourrait rejoindre Renault Sport F1 en 2017 et quitter Force India. L’accord entre l’équipe indienne et Mercedes-Benz indique qu’il faut un pilote allemand. Pascal Wehrlein est naturellement sur les rangs.

Sauber et son moteur

Le choix du moteur Ferrari 2016 de Sauber a été justifié par le risque de l’évolution de l’unité moteur italien pour 2017. Pour rattraper son retard, Maranello pourrait prendre plus de risque la saison prochaine. La vérité est différente. Le retard de développement de la Sauber provoquait le choix d’un moteur éprouvé et en 2018, Sauber disposera du moteur Honda. Le contrat serait déjà signé, reste à savoir : moteur gratuit ou payant ?

Le plan de Renault

Bob Bell a indiqué que l’ambition de Renault serait de devenir champion du monde d’ici 4 ou 5 ans (à l’horizon 2020). Pour assurer son développement, Red Bull et Mercedes sont les modèles. Les premiers pour la mise en place d’une filière de jeune pilote et s’auto alimenté. Les seconds pour l’organigramme des ingénieurs…

Hamilton et la FIA

Pendant la conférence de presse d’avant Grand Prix, Lewis Hamilton a agacé les journalistes anglais par son comportement. Il jouait avec son smartphone à envoyer des photos et vidéos sur Snapshat et Instagram. Le triple champion du monde trouve que les journalistes posent des questions sans intérêts et que cela fait 10 ans que ça dure…ambiance;..

Hamilton, Vettel et leur salaire

Fort d’un salaire de respectivement 32 et 30 millions d’euros, Lewis Hamilton et Sébastian Vettel sont critiqués pour leur manque de professionnalisme. Le comportement en conférence de presse du pilote anglais à fait ressortir des sentiments cupides, tandis que pour l’allemand c’est son patron, Mauricio Arrivabene qui a critiqué son implication et son comportement en interne chez Ferrari. Estimant que cela ne justifie pas le salaire payé par la Scuderia. Vettel a naturellement démenti ce propos.

Liberty pas vraiment libre…

Il semblerait que le rachat de la Formule 1 par le groupe Liberty ai déjà des difficultés et pourrait même être annulé. C’est le dernier bruit dans les milieux informés des affaires. Le principal problème étant que le groupe média…est un groupe média justement…

 

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GP Espagne 2016 – Paddock Confidences

Uspain2016ne année sabbatique pour Hamilton en 2017 ?
Aucune pitié pour Lewis Hamilton à Barcelone. Après un début de saison compliqué, une rumeur largement répandue indique que le triple champion du monde prendra une année sabbatique en 2017. Une rumeur largement entretenue par la presse populaire allemande, montrant régulièrement des photos du pilote anglais entrain de faire la fête.

Vers un ajustement de la puissance moteur par la FIA
Fabrice LOM, responsable technique de la FIA a indiqué que la différence entre le meilleur moteur et le plus faible représente sur la piste de Barcelone un écart de 3 dixièmes de secondes. Côté Red Bull, Christian Horner très provocateur a trouvé la solution pour permettre à tout le monde d’avoir la même puissance : avoir chacun un moteur Mercedes-Benz gratuitement ! Il est indiqué que le moteur Ferrari de la Toro Rosso est le moins puissant du plateau et que le Mercedes-Benz est le plus puissant. L’écart étant de plus de 50cv.

L’avenir de Ricciardo
Le pilote australien trouve un malin plaisir à contre-dire ses patrons. Alors qu’Helmut Marko et Christian Horner avait indiqué au GP de Russie que le pilote australien allait rester en 2017 chez RBR, ce dernier précise que rien n’est encore décidé le concernant. Il est indiqué que la principale inquiétude réside sur le moteur Renault/Tag Heuer de 2017 que disposera la prochaine RB13.

Ron Dennis, l’oracle noir
Observateur averti du paddock et pessimiste, Ron Dennis estime qu’une ou deux équipes ne termineront pas la saison 2016. Comme en 2014,  lorsque Caterham et Marussia était en difficultés, avant que la seconde ne trouve une solution in extremis. Sauber et Force India ne sont pas dans une situation idéale il est vrai.

Comparaison entre James Hunt et Lewis Hamilton
Juste après la course de Russie, Lewis Hamilton a fait le voyage jusqu’à Miami pour faire la fête et faire le foufou. Un comportement qui étonne le paddock et qui permette à John Watson de faire des analogies avec James Hunt : « James à remporté le titre en 1976, puis en 1977 et 1978 il a été l’ombre du champion qu’il était. Il était une célébrité. Il était plus intéressé par les distractions que par son travail de pilote. Il est facile de croire que votre vie sociale n’a pas d’impact sur votre vie professionnelle et sur vos performances. Mais c’est subliminale. Une goutte d’eau s’ajoutant à une autre goutte d’eau. »

Kimi vs Mansell vs Ferrari
Mauricio Arrivabene : « L’âge n’a pas d’importance, le courage l’est. Je rappel que Nigel Mansell avait trois ans de plus que Kimi lorsqu’il est devenu champion du monde en 1992. » le plan A de Ferrari est de prolonger d’une saison le contrat du pilote finlandais. Faute d’alternatives séduisantes sur le marché aujourd’hui.

 

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GP Russie 2016 – Paddock Confidences

Red Bull RB12 Sotchi GP Russia 2016Bons baisers de Russie chez Renault
L’arrivée du jeune pilote (déjà entrevue en 2013), Sergei Sirotkin chez Renault Sport F1 c’est accompagné du concours de la banque moscovite SMP Bank. Un établissement détenu par un oligarque, Boris Rotenberg, proche de Vladimir Poutine. Les rumeurs indiquent que le fond luxembourgeois, Genii Capital serait derrière ce deal qui pourrait rapporter gros dans le futur.

La bataille (avortée) autour de Daniel
Ferrari était intéressé par le contrat du pilote australien pour 2017, mais Christian Horner et Helmut Marko laisse entendre que Daniel Ricciardo sera encore présent en 2017 chez Red Bull Racing. Le pilote australien ne dispose que d’une option pour 2017.

Une question de point de vue moteur
Intéressante déclaration de Cyril Abiteboul sur Autosport, résumant assez bien la position des constructeurs de moteur : « Red Bull aurait pu investir l’argent de la FOM dans un projet moteur, mais ils ont fait le choix d’investir dans son châssis et son programme pilote, au lieu du moteur. C’est pour cela qu’il sont fort dans les deux domaines. »

Les coffres forts de la F1
Joylon Palmer ne satisfait pas la direction de Renault Sport F1, qui souhaite obtenir plus de liberté pour la deuxième partie de saison et surtout la suivante. Palmer dispose d’un contrat valable jusqu’à la mi-saison. De son côté, Felipe Nasr a indiqué qu’il ne pilotera plus chez Sauber en 2017. Il serait convoité par Williams.

La FIA et le moteur
Avant d’être balayé d’un revers main par les constructeurs, la Fédération a proposée une clause obligatoire pour que chaque équipes privés puisse disposer d’un moteur constructeur. Afin d’éviter la situation de RBR cette saison. Finalement un tirage au sort  aura lieu.

Les moteurs 2018
La Formule 1 a adoptée son plan moteur 2017 en 7 points. Les prix des moteurs seront réduit de 1 million d’euros en 2017 et 3 millions d’euros en 2018, puis des moteurs à 12 millions d’euros en 2019 et 2020. Le systèmes de jeton sera aboli. Le nombre de moteur sera réduit et beaucoup d’éléments figés. Toutefois, détail intéressant, le moteur hybride est maintenu jusqu’en 2020, mais pas prolongé jusqu’en 2025, comme cela avait été entendu un temps.

Rosberg dans le viseur de Renault ?
En fin de contrat avec Mercedes AMG F1, le pilote allemand ne semble pas réellement pressé de renouveler son contrat, car il souhaite renforcer sa position au championnat, pour obtenir un important contrat avec la marque allemande. Toutefois, le profil de Rosberg pourrait plaire à Renault F1 Team. Mais le prix pourrait rebuter la marque française…

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Note du Mardi : S’inspirer du Biathlon pour un nouveau week-end de F1

Note du mardiLa saison terminée, un retour sur les mondiaux de Biathlon à Oslo sont inspirant à plus d’un titre. Inspirant même pour la Formule 1, concernant le format de son Week-End.

Depuis un moment le format du week-end de course est en question. Par le passée, les séances du vendredi et samedi matin étaient libres et l’après-midi elles comptaient pour les qualifications, avec un warm-up le dimanche matin avant la course. Puis il y a eu il y a 10 ans, le double format des qualifications le samedi après-midi et le dimanche matin. Aujourd’hui la Formule 1 roule en séance libre le vendredi matin et l’après-midi 1h30 à chaque fois, puis une séance le samedi matin (toujours libre), avant la qualification (1h) et enfin la course le dimanche.

La majorité des télévisions diffusent la qualification et la course. Les trois autres séances diffusés par certaines télévisions ne sont guère visionner ou même intéressantes, si l’on n’est pas érudit de la chose. Ainsi le plus souvent le format du week-end est remis en question pour différente raison, pour séduire la télévision et donner de l’intérêt pour les fans.

Le format Biathlon

Le biathlon propose un format très séduisant et qui pourrait fortement inspirer la Formule 1.  Ce sport (400 licenciés en France), tourne autour de 4 épreuves (hors épreuves par équipe) : le SPRINT, L’INDIVIDUEL, La POURSUITE et enfin la MASS START.

Le SPRINT est une épreuve contre la montre sur trois tours (avec un tir couché et un autre debout) sur une distance courte (10km pour les hommes et 7,5km pour les femmes). Cette épreuve met en valeur la vitesse à ski et chaque athlète passe l’un après l’autre. Le résultat du sprint est très important, car il détermine l’ordre de la POURSUITE. Temps moyen : 30 min.

L’INDIVIDUEL est l’épreuve historique du Biathlon. C’est une course contre la montre comme le SPRINT, mais il y a 5 tours (20km pour les hommes et 15km pour les femmes) et 4 tirs  (avec 2 tirs couché et deux debout). C’est une épreuve qui distingue surtout les tireurs, car à chaque tir manqué la pénalité est d’une minute sur le temps. C’est une discipline assez difficile à suivre pour le spectateur et elle devient de plus en plus rare sur le circuit IBU. Temps moyen : 50 min

La POURSUITE à la particularité de mettre en avant la stratégie, car elle confronte directement les biathlètes sur la piste. 5 boucles (12,5km pour les hommes et 10km pour les femmes) et 4 tirs (2 couchés et 2 debout). L’ordre de départ correspond au classement final du SPRINT. Donc au départ il y a un écart pour chaque athlète. Temps moyen : 35min.

Enfin la MASS START est assez similaire à la POURSUITE, sans l’écart du temps, puisque le départ est groupé.  5 tours (15km pour les hommes et 12,5km pour les femmes) et 4 tirs (2 debout et 2 couché). Le vainqueur et celui qui franchit la ligne en premier. C’est souvent la dernière épreuve du week-end.  Temps moyen : 40 min.

Transformer le schéma du WE de Formule 1

Imaginons la même chose pour la Formule 1. Toujours utiliser le vendredi et le samedi et le dimanche comme base de travail.

Une séance d’essais libre le vendredi matin de 2h. Puis dès le vendredi après-midi débutons par un SPRINT, avec un format de 3 tours, puis un arrêt pneu tendre, puis 3 tours et un second arrêt pneu dur et encore 3 tours. C’est le plus rapide sur la distance qui l’emporte.  L’intérêt est que chaque pilote se lancera à 30 secondes d’écart au tirage au sort ce qui permettra d’avoir quelques surprises.

Ensuite le samedi matin la POURSUITE, basé sur le classement du SPRINT de la veille. Format de 5 tours avant chaque arrêt au total de 4 (2 pneus tendre et deux pneus durs). Ici l’idée est de réaliser un mini GP de 20 tours en faisant partir tout les pilotes en même temps.

L’après-midi jouons avec le concept de l’INDIVIDUEL qui sera l’équivalent de la qualification d’aujourd’hui et qui met en valeur la performance en revenant sur le format des qualifications d’avant 2003, ou chaque pilote devait faire 12 tours durant une heure et souvent en paquet.

Enfin la course n’a plus le format d’un départ et d’une arrive au bout de 300km, réduisons la distance pour être attractif à l’attention des générations futurs (2h pour un GP de Singapour c’est long) en concentrant la course sur une simple heure, en s’inspirant de la MASS START, avec 4 arrêts obligatoires (2 pneus tendre et 2 durs), une distance de 150 km seulement et un départ comme aujourd’hui. Tout simplement.

Aujourd’hui les Formule 1 tourne durant un week-end de Grand Prix un total de 7h. Ici, hormis la séance du vendredi matin et la qualification dont le format d’une heure ne change pas. C’est la course (format réduit de moitié) et surtout le vendredi après-midi et le samedi matin qui change et qui donne une attention différente, soit un total d’environ 5h. Le SPRINT sera visible environ 30 min (le temps d’un épisode de BIG BANG THEORY), idem pour la POURSUITE qui sera visible environ 45 min (le temps d’un épisode de HOUSE OF CARDS). S’adaptant plus à l’attention du public jeune et moins jeune sur la Formule 1.

Surtout, comme en Biathlon qui récompense par des petits globes de cristal des spécialités. Intéressant pour la Formule 1…

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F1 – L’avenir de Pirelli

Octobre 2015, Le PDG de Pirelli, Marco Tronchetti et Bernie Ecclestone ont conclu un accord verbale pour faire prolonger l’aventure Pirelli jusqu’en 2019. Pourtant, rien n’a été depuis signé. Paul Hembery a annoncé que Pirelli n’avait pas encore pris de décision pour prolonger l’aventure avec le Formule 1, principalement à cause de pourparler technique avec la FIA. Reste que dans le principe, cette prolongation va un peu évoluer…

Fin février 2016,  le manufacturier italien et le club italien de l’Inter Milan ont annoncé leur prolongation pour 5 nouvelles saisons comme partenaire. Pirelli restera sur le maillot, mais ce ne sera pas contre un contrat record. Alors que la compagnie aérienne des Émirats-Arabes Unis, Etihad était d’accord sur le principe de sponsoriser le maillot Interiste contre 25 millions d’euros par saison, durant 4 ans, les dirigeants ont finalement prolongé avec Pirelli SpA, mais contre seulement 45 millions d’euros au total, soit 9 millions d’euros par année. Soit une baisse de 25% par rapport au précédent contrat. Un signe intéressant et le résultat de 18 mois de négociation.

Les dirigeants de l’Inter Milan ont rapidement stoppé les discussions sur une augmentation du partenariat avec Pirelli, mais sur les avantages que pourraient apporter le projet du club au manufacturier italien.

Aujourd’hui Pirelli en Formule 1 est un aigle à deux niveaux. Le premier est la fourniture pneumatiques, en échange d’une participation de 2,5 millions par équipe chaque année du contrat avec la Formule 1. Le second est un sponsoring circuit d’environ 20/25 millions d’euros par année.  Mais, le flot de critiques depuis le début de la fourniture en 2011, sur la qualité des pneumatiques ont fait évoluer les rapports. L’axe principal de Pirelli n’est plus réellement l’aspect financier, mais technologique et le manufacturier souhaite surtout répondre aux souhaits non plus de Bernie Ecclestone, mais de la Fédération Internationale. Un changement qui va se traduire probablement par une augmentation de la cotisation des équipes et une baisse du sponsoring circuit.

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