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Note du Mardi – Palmarès des champions pour Ferrari, Renault, Red Bull, Mercedes, Williams et McLaren

notedumardi-900x6757165869066367047722.jpgChaque équipe dispose d’une histoire, mais aussi de record que chaque pilote, fidèles, souhaite battre un jour dans sa carrière. Si Lewis Hamilton avait aspiré à battre le record d’Ayrton Senna lorsqu’il était chez Ferrari, il a construit un record chez Mercedes, à l’instar de Michael Schumacher chez Ferrari qui durera longtemps. Reste une question : quelle sont les autres records des autres équipes ?
Voici le top 4 des pilotes par équipes Ferrari, McLaren, Mercedes, Renault/Alpine, Williams et Red Bull ayant le plus grand palmarès :

Ferrari
1 – Michael Schumacher : 5 titres – 72 victoires – 58 pôles (1996/2006)
2 – Niki Lauda : 2 titres – 15 victoires – 23 pôles (1974/1977)
3 – Alberto Ascari : 2 titres – 13 victoires – 13 pôles (1951/1953)
4 – Sebastian Vettel – 0 titre – 14 victoires – 11 pôles (2015/2020)

McLaren
1 – Ayrton Senna : 3 titres – 35 victoires – 46 pôles (1988/1993)
2 – Alain Prost : 3 titres – 30 victoires – 10 pôles (1984/1989)
3 – Mika Hakkinen : 2 titres – 20 victoires – 26 pôles (1994/2001)
4 – Lewis Hamilton : 1 titre – 21 victoires – 26 pôles (2007/2012)

Mercedes
1 – Lewis Hamilton : 6 titres – 81 victoires – 76 pôles (2013/2022)
2 – Nico Rosberg : 1 titre – 23 victoires – 30 pôles (2010/2016)
3 – Juan Manuel Fangio : 1 titre – 8 victoires – 7 pôles (1954/1955)
4 – Valtteri Bottas : 0 titre – 10 victoires – 20 pôles (2017/2021)

Renault/Alpine
1 – Fernando Alonso – : 2 titres – 17 victoires – 16 pôles (2003/2006)
2 – Alain Prost : 0 titre – 9 victoires – 10 pôles (1981/1983)
3 – René Arnoux : 0 titre – 4 victoires – 14 pôles (1979/1982)
4 – Jean Pierre Jabouille – 0 titre – 2 victoires – 6 pôles (1977/1980)

Williams
1 – Nigel Mansell : 1 titre – 28 victoires – 28 pôles (1985/1988 puis 91/92 et 94)
2 – Damon Hill : 1 titre – 21 victoires – 20 pôles (1993/1996)
3 – Alan Jones : 1 titre – 11 victoires – 6 pôles (1978/1981)
3 ex – Jacques Villeneuve : 1 titre – 11 victoires – 13 pôles (1996/1998)

Red Bull
1 – Sébastian Vettel : 4 titres – 38 victoires – 43 pôles (2009/2014)
2 – Max Verstappen : 2 titres – 35 victoires – 20 pôles (2016/2022)
3 – Mark Webber : 0 titre – 9 victoires – 13 pôles (2007/2013)
4 – Daniel Ricciardo : 0 titre – 7 victoires – 3 pôles (2014/2018)

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Note du Mardi – Le business F1 en 2022

275656172_5014585768587872_1503692684299109166_nDécembre
Bataille en coulisse entre Stroll et Geely autour du contrôle du constructeur Aston Martin. Le président exécutif d’Aston Martin, Lawrence Stroll, et son groupe d’investissement Yew Tree ont porté leur participation dans l’entreprise à 28,29% – contre environ 19% plus tôt cette année – à la suite d’une série d’investissements totalisant environ 60 millions d’euros, dans une tentative apparente de empêcher le constructeur automobile chinois Geely de faire une OPA agressive.
Le constructeur anglais a une valeur en bourse de 1.3 milliards d’euros.

La Scuderia Ferrari prolonge son partenariat avec EssilorLuxottica (RayBan) jusqu’en 2025 au moins.
Le sponsoring d’EssilorLuxottica s’étend également dans le cadre du nouvel accord : le logo Ray-Ban, en plus de rester sur les monoplaces de Formule 1, apparaîtra pour la première fois sur les voitures et les vêtements des pilotes officiels de Competizioni GT, en compétition dans Championnat du Monde d’Endurance avec l’Hypercar du Mans et dans un championnat Gran Turismo avec des voitures GT3.
Jusqu’à présent l’accord de licence rapportait 30 millions d’euros en 2022. Le nouvel accord permettra d’obtenir plus de recettes pour la Scuderia.

Au tribunal de district de Californie, la juge Christina A Synder a statué le 1er décembre afin que ROKiT était tenu de payer environ 35 millions d’euros à Williams.
La société de télécommunications avait signé un accord sponsoring de trois saisons en 2019. Avant la saison 2020, Rokit avait rompu l’accord et Williams avait porté plainte.

Novembre
Lors d’une conférence de presse aujourd’hui, une étude d’impact économique sur le circuit d’Imola a été présentée. Commandé par la municipalité d’Imola, l’impact de la course F1 est chiffré à 274 millions d’euros pour l’édition 2022.
Un total de 129.656 spectateurs ont été comptabilisé sur les 3 jours du GP, dont 42.614 qui ont séjourné sur place.

Sponsor depuis trois saisons de McLaren Racing, Gulf ne reconduira pas son partenariat avec l’équipe de Woking en 2023.
L’accord innovant a permis d’exposer une McLaren aux couleurs du pétrolier lors du GP de Monaco, ainsi qu’une ligne de vêtements. Le partenariat Gulf/McLaren aura été l’illustration du changement de l’équipe au niveau de l’approche auprès de ses partenaires.

Mercedes AMG F1 a annoncé la suspension de son partenariat avec FTX. Cette dernière étant en faillite.

Le budget plafond sera augmenté pour 2023, selon les normes d’exceptions qui ont été signé en 2021, s’établissant à 154.7 millions de dollars.
Si le socle de base de 135 millions de dollars est toujourd’hui d’actualité, les équipes touchent 1,2 millions de dollars supplémentaire par GP à partir du 22ème au calendrier. 150.000 dollars par courses sprints et une prime à partir de 3% d’inflation.
Ce qui, dans le détail donne les budgets plafond de 2021 à 2023 :
2021 : 149.1 millions de dollars
2022 : 146.3 millions de dollars
2023 : 154.7 millions de dollars

Octobre
Sauber sera la plateforme de Audi en F1 pour 2026 !

Nous entendons qu’il existe des discussions entre Mercedes AMG et TeamViewer et que ces dernières ont été interrompue (puis dernièrement relancé) à cause des résultats économiques décevant de la société allemande cet été.
Les discussions portait sur un accord d’enrivon 50 millions d’euros par an (au lieu des 5 millions accordé actuellement). Toutefois, TeamViewer a vu le cours de son action chuter cet été de plus de 71 % et l’accord de sponsoring conclu avec Manchester United est remis en question, la société a annoncé quelle n’ira pas plus loin que 2026, mais si la situation empire en 2023, une rupture est envisagé entre la société allemande et l’équipe de football anglaise.

L’équipe HAAS F1 team annonce pour 2023 le partenariat principal de trois saisons avec la société MoneyGram pour la saison 2023/2024 et 2025
La société américaine sera largement visible sur les monoplaces américaine. Son investissement global est estimé à 100 millions d’euros. Ce qui est le plus gros partenariat de l’équipe à ce jour.

Opération Tonnerre autour du capital d’Aston Martin, avec l’introduction de la société Zhejiang Geely Holding Group la semaine dernière.
Geely va prendre 7.6% du capital d’Aston Martin Lagonda Global Holding, pour la modique somme de 650 millions de £ (743 millions d’euros), profitant d’une action en bourse très bas du constructeur anglais.

Septembre
Mercedes AMG F1 a sécurisé son partenariat avec le pétrolier malaisien, Petronas jusqu’en 2026.
Partenaire depuis 2010, la société de Kuala Lumpur va se concentrer sur le développement et la conception de carburants durables.

Le directoire de Volkswagen a approuvé la mise en introduction de 25% de Porsche en bourse d’ici la fin de l’année 2022. Une introduction qui sera record en Europe car elle pourrait valoriser, selon l’agence Bloomberg, le constructeur allemand entre 60 et 85 milliards d’euros.

Aout
L’extention de contrat entre Alfa Roméo et Sauber pour 2023, comporte une clause nouvelle :
L’équipe suisse n’est plus obligé d’accorder un intérêt à un pilote de la filière Ferrari Academy.

Liberty Media est gêné par le contrat monégasque depuis un certain temps, car le Grand Prix ne paie pas une importante redevance par rapport aux autres courses du calendrier et l’Automobile Club de Monaco contrôle aussi de manière indépendante la diffusion de sa course à la télévision en Europe et commercialise ses espaces publicitaires sur le circuit.
Pourtant, l’Automobile Club de Monaco semble intransigeant sur ces sujets, ce qui bloque les discussions avec Liberty Media.

Juillet
Le constructeur italien Alfa Romeo va prolonger son sponsoring avec Sauber pour uniquement la saison 2023. L’accord étant un accord de visibilité, il est basé sur le Retour sur Investissement et l’impact médiatique que la marque italienne retire de son investissement en #F1 Pour 2022, le Business Book GP estime l’investissement d’Alfa Romeo à 20 millions d’euros.

Des informations officielles ont été publiées cette semaine concernant l’approbation d’une demande que Porsche AG et Red Bull GmbH ont soumise conjointement et qui prévoit l’acquisition de 50% des actions du programme Red Bull Formula 1 par Porsche.
communiqué était prévu pour le GP d’Autriche. Mais qu’il a été annulé à cause de l’absence de décision du Conseil Mondial sur la réglementation moteur 2026.

Le fonds souverain saoudien PIF deviendra le deuxième actionnaire d’ Aston Martin avec une participation de 16.7% dans une augmentation de capital visant à rembourser la dette et à renforcer son activité.
Aston Martin a déclaré qu’il prévoyait de lever 768 millions d’euros (773,15 millions de dollars) grâce à l’investissement de 91,8 millions d’euros de PIF et à un emprunt de 676.5 millions d’euros.
Le fond saoudien devient le deuxième actionnaires derrière le consortium de Lawrence Stroll (18.3%), le troisième actionnaires étant le groupe Daimler (9.7%) après cette augmentation de capital.

Juin
McLaren a signé un partenariat stratégique avec l’Arabie Saoudite. L’équipe de Woking fera la promotion de la ville eco responsable d’Arabie Saoudite, NEOM sur ses Formules E et Extrême E.
L’accord de 5 ans d’une valeur totale estimé de 20 millions d’euros, va mettre en avant les projets de développement durable de l’usine de Woking.

Les droits TV de la #F1 aux Etats Unis ont été accordé a ESPN qui deboursera 90 millions de dollars par an pendant 3 ans.
Netflix, Amazon, ESPN et Comcast ont soumis une offre. Amazon proposait 100 millions et une redistribution auprès de chaîne de télévision, car la F1 ne souhaitait pas diffuser la saison aux USA uniquement sur une plate -forme streaming. Mais le choix de la continuité a été favoriser.
L’accord de diffusion actuel, détenu déjà par ESPN était de 5 millions de dollars.

Sur Reuters, le fonds souverain de Bahreïn, Mumtalakat, qui détient une participation de 60% dans McLaren, s’attend à ce que l’équipe de course britannique et le constructeur de supercars entre en bourse dans deux à trois ans.

McLaren Racing a signé un accord avec la banque d’affaires Goldman Sachs. L’objectif de l’accord est d’aider l’équipe de Woking à atteindre ses objectifs de développement durable, une tendance qui a envahi presque toutes les industries.
C’est la première fois que le géant de la banque d’affaires américaine est sponsor en F1. Le deal s’inspire de l’accord Banco Santander/Ferrari conclu en début d’année. La durée de l’accord est d’environ 5 ans et estimé à 20 millions d’euros par an.

Mai
Honda Motors a annoncé qu’il sera le sponsor principal du GP du Japon 2022, qui aura lieu le 9 octobre.

Avril
Sanofi annonce aujourd’hui un partenariat avec McLaren Racing pour accélérer l’efficacité et les performances de fabrication, afin de soutenir l’ambition de l’entreprise d’atteindre des normes d’excellence de fabrication de classe mondiale.
Après un projet pilote réussi en 2021 avec McLaren Racing, les deux sociétés ont décidé d’étendre leur collaboration sur plusieurs sites dans sept pays, couvrant plus de 100 lignes de production, dans toutes les technologies. Les enseignements tirés de ce partenariat fourniront des informations et développeront les meilleures pratiques de fabrication qui seront ensuite mises en œuvre dans l’ensemble du réseau industriel mondial de Sanofi. Sanofi souhaite sortir 25 nouveaux produits dans les 5 ans à venir.

Le retour de Mission Winnow sur les Ferrari. Depuis le 2 Avril, la Scuderia a remis le logo de la marque de Philip Morris (PMI) dans sa liste de partenaire majeur.
Absente sur les monoplaces, le logo était en discussion depuis de nombreux mois entre les deux parties. PMI ne souhaitant plus un partenariat du type de celui qui était en cours depuis 2007 et attendait une proposition de Ferrari pour continuer l’aventure en 2022. Nous entendons que cela serait dans des proportions moindres qu’auparavant.

Alex Albon a signé un accord avec Monsoon Valley Vineyard, la maison de la première marque phare de Siam Winery. Ce partenariat unit la marque thaïlandaises au pilote. En cela Albon deviendra ambassadeur de la marque Monsoon Valley, Alex fera la promotion des boissons non alcoolisées de l’entreprise en affichant le logo Monsoon Valley bien en évidence sur son casque et sa combinaison de course F1. Cet accord est estimé à 2 ans et d’une valeur 3 millions d’euro par an.

Selon le site allemand Automobilwoche, Audi a fait passer son offre de 450 millions d’euros à 650 millions d’euros, pour sa participation dans McLaren.
Le constructeur allemand souhaitant d’abord prendre une participation dans l’unité de Formule 1 de McLaren, avant d’investir éventuellement dans la marque de voiture de route dans un deuxième temps, sur le désir de l’usine de Woking qui ne souhaite pas dissocier ses deux entités.

Mars
Las Vegas s’ajoutera au calendrier #F1 dès 2023 et jusqu’en 2032. Un accord de 10 ans qui fera gagner environ 117 millions d’euro à la F1, chaque année. Le Grand Prix permettra d’accueillir 170.000 spectateurs la première année et viser des retombées économiques estimée à 445 millions d’euros par an pour la ville.

SkyNews indique que la Formule 1 discute avec la société Salesforce pour un partenariat majeur long terme. La société américaine souhaite conclure l’accord d’ici la fin de la semaine pour le GP de Bahrein. Salesforce est un géant du CRM basé sur le cloud. L’accord porte sur environ 30 millions d’euros par an pendant 5 ans. Soit le même niveau que Crypto.com par exemple.
Après Lenovo, annoncé la semaine dernière pour la même somme et la même durée, le portefeuille des partenaires de la F1 s’oriente autour de la technologie digitale.

Fernando Alonso a crée sa société de gestion de talent : A14 Management.

Février
Renault Group a pris intégralement le contrôle du capital d’Alpine F1 Team, après avoir racheté les 10% que détenait depuis 2016, Genii Capital.

Red Bull Racing a conclu un accord important avec la plateforme cryptomonaie Bybit. L’accord avec Bybit court pour 3 ans et estimé d’une valeur de 45 millions d’euros par ans. Dans le détail nous estimons que 20 millions d’euros sera en numéraire et 25 millions sous forme variable en fonction des performances de la plateforme Bybit.

Oracle est devenu le sponsor majeur de Red Bull Racing à partir de 2022. Le géant américain du logiciel et du cloud a prolongé son aventure débuté en 2021 avec l’équipe autrichienne.
Associated Press annonce un deal de 5 ans pour 500 millions de dollars (435 millions d’euros). Dans les faits l’accord est en deux temps et d’une durée de 3+2 ans. L’accord actuel est du même niveau. A savoir 60 millions d’euros de sponsoring et 25 millions de prestation. Soit 85 millions d’euros par an.

Janvier
La fondation de Lewis Hamilton, Mission 44, a signé un partenariat économique de 2 ans, avec le média anglais, SKY, pour un total de 3 millions d’euros. L’investissement de SKY auprès de Mission 44 comprend des initiatives visant à résoudre les problèmes de diversifications :
– Subventions « Prévention des exclusions » : subventions pour les fiducies multi-académies afin d’investir dans des interventions qui réduisent les taux d’exclusion scolaire.
– Subventions « d’impact à grande échelle » : accorder des fonds pour soutenir des interventions à fort potentiel ou à fort impact qui préviennent les exclusions ou améliorent les trajectoires des élèves exclus.
– Le projet de recherche « Inclus » : un projet de recherche visant à amplifier la voix d’un groupe d’élèves exclus afin de découvrir le soutien dont ils ont besoin pour obtenir des résultats positifs.
– Programme d’aperçu en début de carrière : un programme d’aperçu en début de carrière dirigé par Sky pour fournir des informations, des conseils et des orientations sur les opportunités dans l’industrie du haut débit et des télécommunications aux étudiants à risque d’exclusion et aux étudiants déjà exclus de l’enseignement ordinaire.

La société française CEVA Logistics devient le partenaire majeur logistique de la Scuderia Ferrari pour les quatre prochaines années.
CEVA Logistics, filiale du Groupe CMA CGM, devient Team Partner de la Scuderia Ferrari. En tant que partenaire logistique officiel, CEVA fournira des services d’assistance pour la Scuderia Ferrari, le Ferrari Challenge et d’autres séries de courses GT. Le logo de CEVA sera visible sur les camions, combinaisons et stands.
En plus de l’accord logistique, les deux partenaires s’engagent vers une décarbonation. L’équipe italienne aidera son partenaire à réaliser son objectif zéro carbone à l’horizon 2050, via l’utilisation de carburant alternatifs.

BWT, sponsor d’Aston Martin en 2021 et autrefois de Racing Point/Force India, quittera l’équipe anglaise pour une autre équipe et cette équipe sera Alpine F1 Team.

UPS ne sera plus partenaire de la Scuderia Ferrari en 2022. Présent depuis 2013, le géant du transport américain n’a pas souhaité renouveler son accord avec l’équipe de Maranello et redéfini sa stratégie de parrainage mondial, suite à la Pandémie et l’explosion du marché de la logistique.

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Note du Mardi : Max Verstappen, statistiquement entre dans l’histoire

notedumardi-900x6757165869066367047722.jpgAprès la saison exceptionnelle qu’a réalisé Max Verstappen, en concluant l’année par une 15ème victoire à Abu Dhabi (et le record absolu du nombre de victoire durant une saison), le double champion du monde conclu une saison qui le place statistiquement dans le haut de l’affiche. Mais concernant ses statistiques de double champion du monde ?

Avec le temps, l’évolution des F1, une seule statistique a encore de la valeur : celle du taux de participation en GP et les victoires réalisés. Dans les années 50/60, il n’y avait que 10 GP, dans les années 80/90, 16 GP et depuis 15 ans, 18 GP minimum au calendrier. Ainsi, juste comparer le nombre de GP remporté n’a pas de valeur, mais le taux de réussite est plus intéressant sur l’ensemble de l’histoire de la discipline.

En participant à 162 GP pour 35 victoires afin de valider son deuxième titre de champion, Max Verstappen est à 21.6% de réussite, mais est -il entré dans l’histoire des pilotes de F1 ayant remporté leur deuxième titre de champion du monde ? voici la réponse.

Voici le palmarès historique des pilotes F1 double champion du monde dans l’histoire :

1. Ascari : 25 GP / 12 victoires : 48% de réussite
2. Fangio : 29 GP / 13 victoires : 44.8% de réussite
3. Clark : 52 GP / 20 victoires : 38.5% de réussite
4. Schumacher : 71 GP / 19 victoires : 26.7% de réussite
5. Vettel : 81 GP / 21 victoires : 25.9% de réussite
6. Brabham : 26 GP / 6 victoires : 23% de réussite
7. Stewart : 77 GP / 18 victoires : 23% de réussite
8. Senna : 112GP / 26 victoires : 23% de réussite
9. Hamilton : 148 GP / 32 victoires : 21.6% de réussite
10. Verstappen : 162 GP / 35 victoires : 21.6% de réussite

Notons que Fernando Alonso est 14ème des doubles champions du monde derrière Prost, Fittipaldi et Lauda.

Max Verstappen est entré dans l’histoire en étant dans le top 10 sur les 17 double champion du monde et plus de l’histoire de la F1. Un cercle fermé et très exclusif.

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Note du Mardi – La 2ème carrière de Lewis Hamilton

notedumardi-900x6757165869066367047722.jpg« Lewis est totalement mature et conscient de sa position dans sa carrière. Il n’est pas guidé par ses émotions, comme je l’ai vu avec des sportifs qui pensent que cela peut durer éternellement et qui essaient de s’y accrocher. Lewis est rationnel et intelligent à ce sujet. Il dit « Je sais que j’ai une durée de vie en tant que pilote de course.

Je suis convaincu que Lewis Hamilton est non seulement le plus grand pilote de course, avec Michael [Schumacher] d’une certaine manière, mais il réussira également à sa manière, dans une deuxième ou une troisième carrière et en se réinventant. » a expliqué Toto Wolff au podcast « Performance People ». Le principe de deuxième et troisième carrière et la réinvention est ici au cœur du sujet.

La carrière sous forme de cycle

Comme souvent, le principe de cycle est important en Formule 1. Les champions du monde ont tous une évolution quasi similaire depuis près de 60 ans. Il débute dans une équipe en développement, suivent l’évolution de leur équipe/ou change pour un challenger de victoire et vise le titre, puis une fois titré champion du monde, passe à un nouveau challenge/ou arrêt.

Fernando Alonso a débuté dans une équipe en développement (Minardi, puis Renault), puis suivi l’évolution de l’équipe Renault jusqu’au titre, avant de signer pour 2007 chez McLaren-Mercedes. Par la suite l’évolution de sa carrière a été une suite de boucle temporel. En 2008, il signe chez Renault (en re développement), pour ensuite signer chez Ferrari (en développement continu) et enfin chez McLaren-Honda (en développement aussi, avant de prendre une pause et revenir chez Alpine (équipe en développement), avant de passer chez Aston Martin (qu’il estime en position de viser la victoire en 2024).

Auparavant, Jenson Button avait débuté chez Williams-BMW (en développement), pour enchainer chez Benetton-Renault (aussi en développement) et BAR-Honda (également en développement), et a fait le choix de suivre la carrière de Alonso en accompagnant BAR-Honda dans son évolution. Avant de signer chez McLaren en 2010. Kimi Raikkonen eu un parcourt assez similaire au début de carrière, avant de revenir chez Lotus/Ferrari/Alfa Roméo pour sa deuxième carrière. Un cycle à l’envers pour le finlandais qui a misé sur une équipe à potentiel lui permettant de viser la victoire/podium et terminer par une équipe en développement.

Vettel et Verstappen ont également un parcours en trois temps similaires aux autres (suivant le modèle Alonso).

La suite de l’histoire de Lewis Hamilton

Pour Lewis Hamilton l’évolution a été poussé à l’extrême. Il a terminé son 3ème temps de sa première phase de carrière (une boucle de 15 saisons). Une première phase avec McLaren qui était déjà au top en 2007, avec un titre de champion en 2008, puis Mercedes AMG en arrivant dans la même situation en 2013, avant d’obtenir un titre en 2014. A partir de ce moment-là, il a poussé le troisième temps en visant des records.

2022 est (probablement) une année ou pour la première fois il ne remportera pas une victoire en saison. L’occasion de reconstruire son projet personnel avec un seul objectif : le 8ème titre et devenir le meilleur de tous les temps ?  Mais est-ce une obsession réelle ? Toto Wolff sous-entend que non.

Imaginons les scénarii suivant pour Hamilton : 2023, l’équipe Mercedes se recompose et il remporte quelques victoires, puis en 2024 il se battra pour le titre de champion du monde à 39 ans. L’histoire serait belle.

Pourtant, il n’est toutefois pas impossible que Mercedes AMG ne soit plus en mesure de remporter un titre dans l’immédiat 2023 et que son cycle déclin/reconstruction/consolidation/âge-d ’or, soit plus long que prévus et qu’ainsi Hamilton entre dans un projet similaire à celui de Michael Schumacher entre 2010 et 2012. Afin de permettre à un autre de profiter de son travail de fond et que la première victoire de Russell sera visible en 2024.

En réalité, Toto Wolff, en parlant de 2ème ou 3ème carrière de Lewis Hamilton, pense à la capacité de l’équipe Mercedes AMG a non pas rester un top team, mais à retrouver sa capacité dominante à court terme. Ainsi, une évolution comme FerrariAlonso entre 2010 et 2013 ne pourrait pas être impossible non plus pour l’équipe allemande. Reste que cela place Mercedes dans un cycle de (re) construction continu…

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Note du Mardi – Les salaires augmentent malgré la crise économique

notedumardi-900x6757165869066367047722.jpgLe designer franco-américain, Raymond Lewy, racontait que lors de la crise de 1929, il avait perdu toute ses économies qui étaient en bourse. Elles ne valaient presque rien. Il a alors décidé de louer pour 1 mois un appartement à Manathan et une voiture de luxe, afin de montrer malgré la crise, tout va pour lui. Cette notion du fort avec le fort existe en Formule 1 depuis plus de 30 ans. Après chaque grande crise économique, les champions du monde augmentent de manière significative leurs salaires et la masse salariale augmente en parallèle.

Entre les années 70 et milieu des années 80, l’économie mondiale n’a guère eu d’incidence sur l’économie de la F1. Les salaires ont augmenté de 1973, passant pour Jackie Stewart qui touchait 250.000 dollars à 4 millions de dollars pour Niki Lauda en 1982.

De 1987 à 2020, Wall Street en conscéquence

En 1987, le Krach de Wall-Street a été bref, mais le choc va être systémique. En 1987, Alain Prost et Nelson Piquet sont les deux seuls champions du monde en exercice. Le français vient de signer un deal de 6 millions de dollars avec McLaren pour 3 ans, tandis que Piquet touche 5 millions chez Williams. En 1988 et 1989, les deux vont toucher 8 millions pour Prost et 7 millions pour Piquet. En 1988, Ayrton Senna, champion du monde toucha 8 millions de dollars.

En 1994, la crise monétaire européenne, ajouté à la chute de l’économique japonaise a provoqué une baisse de salaire du seul champion du monde en exercice. Ayrton Senna accepta de diviser son salaire par deux, passant de 16 à 8 millions de dollars. Toutefois, en 1995, Michael Schumacher va toucher 10 millions de dollars et 25 millions de dollars en 1996, après sa signature avec Ferrari.

En 2000, la crise de la nouvelle économie va provoquer une crise économique en 2001 et 2002. A ce moment-là, Michael Schumacher a prolongé son contrat avec Ferrari sur une durée de 4 ans pour un salaire de 35 millions de dollars. Jacques Villeneuve va prolonger son contrat avec BAR pour 16 millions de dollars en 2001, 18 millions en 2003 et 22 millions en 2003. En 2001, Mika Hakkinen a souhaité 20 millions de dollars de McLaren pour prolonger. Une négociation qui a échoué.

En 2007/2008, la crise des Subprimes va se prolonger jusqu’en 2012. Fernando Alonso en signant de McLaren à Renault va gagner 30 millions à 45 millions de dollars. Puis une moyenne chez Ferrari de 40 millions de dollars par an. Lewis Hamilton va toucher entre 16 et 20 millions de dollars par an de salaire chez McLaren sur la période. Jenson Button après avoir accepté une réduction de salaire a été mesuré niveau salaire passant de 5 à 9 millions de dollars de Brawn à McLaren. Tout comme Sébastian Vettel qui touchait 1,5 millions de dollars en 2010 et 8 millions en 2011 et 10 millions en 2012. Kimi Raikkonen avait obtenu un contrat record avec Ferrari en 2007 et obtenu le salaire le plus gros de l’histoire en 2008 et 2009 avec 60 millions de dollars par saison.

Depuis 2020, avec la crise Covid, les salaires de Lewis Hamilton sont constant, tandis que Max Verstappen a obtenu doublement de salaire jusqu’en 2028. Entrainant avec eux une augmentation des rémunérations, qui n’ont jamais été aussi importante.

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Note du Mardi – Sebastian Vettel, le pilote activiste

notedumardi-900x6757165869066367047722.jpgLe casque de Sébastian Vettel au GP du Canada a fait grand bruit, comme sa position médiatique qui fait débat. Toutefois, c’est véritablement la première fois qu’un pilote entre dans une démarche activiste aussi forte.

Activiste plus que quadruple champion du monde

« Arrêtez l’exploitation des mines de sable bitumeux » le casque de Vettel a été entrevue aux essais libres et qualifications, mais finalement abandonné par le quadruple champion du monde pour la course dimanche. En réponse, le ministre de l’Énergie d’Alberta (ou est situé les mines), a répondu que Vettel était hypocrite. Une réponse devenu assez convenu depuis l’intervention du pilote allemand à la BBC dans l’émission Question Time, plus tôt ce mois-ci. En cause : la présence d’Aramco sur la monoplace Aston Martin, piloté par Vettel en Grand Prix. Un sponsor qui est le plus grand pétrolier du monde.

Un partenaire stratégique, qui pourrait devenir plus que cela pour l’équipe anglaise. Des documents détaillant les comptes annuels d’AMR GP Limited, la société d’exploitation de l’équipe de F1, révèlent que l’accord d’Aramco lui accorde également une option de souscription de 10 % du capital social de AMR GP Ltd. Ajoutant l’amalgame à la démarche de Vettel dans sa communication. En parallèle, le pétrolier saoudien a communiqué sur ses projets durables pour l’avenir.

De Lewis à Sébastian et les subtilités de contrat

Avant lui, Lewis Hamilton durant la saison 2020 avait largement fait état de ses convictions, mais préférant miser sur la diversité comme combat, et l’écologie comme impact secondaire. Son salaire était payé pour 50% par la société chimique INEOS, Hamilton demande des garanties autour de l’écologie, mais reste discret dans ce domaine. Le géant pétrochimique communiquant sur l’équipe Mercedes AMG F1, mais jamais sur Hamilton directement et sur ses projets et investissements durables. Une opération win/win pour les deux parties.

Dans le cas de Sébastian Vettel, l’accord Aramco ne paie en rien son salaire. Le quadruple champion du monde avait bien pris soin de faire un deal avec Lawrence Stroll et la marque Aston Martin. Pour rappel, le contrat est en trois parties : une partie de primes, un salaire fixe et un contrat d’ambassadeur de la marque anglaise pour 4 millions d’euros par saison. Vettel souhaitant également que l’on associe son image sur les réseaux sociaux auprès de partenaires réalisant de bonnes actions. L’an dernier avec BWT et cette année énormément avec Peroni. Ainsi, Vettel a un contrat avec la marque Aston Martin et Lawrence Stroll, pas directement avec Aston Martin Racing. Une subtilité.

Le passage à l’âge adulte des pilotes

L’image de Vettel est désormais passé à l’âge adulte. Il n’est plus un pilote héritant de son riche palmarès sportifs. Il souhaite ajouter une dimension humaine. Une profondeur que le monde de la F1, qui est un monde de paraitre et de surface ne comprend pas et accuse. C’est toutefois l’évolution logique de pilotes ayant une aussi longue carrière. Ils ont un cycle de 10 ans autour de leur palmarès, pour ensuite rendre à la F1 ce qu’elle leur à apporter. Auparavant cela se traduisait par un rôle d’agent de pilote (Keke Rosberg et Hakkinen par exemple), la création d’une équipe (Prost), commentateur TV (Lauda, Nico Rosberg, Hunt par le passée). Aujourd’hui, ils apportent des sujets de diversités, d’écologie, d’impact de la F1. Ajoutant du relief au programme WeRaceAsOne de la Formule 1 lancée en juillet 2020.

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Note du Mardi – Les Académies de crise

notedumardi-900x6757165869066367047722.jpgLa signature de Sergio Perez jusqu’en 2024 avec Red Bull Racing renvoie aux ambitions de Pierre Gasly et Yuki Tsunoda de devenir l’équipier de Max Verstappen. Plus loin à l’horizon c’est la politique des « Academies » qui est aujourd’hui remise en question.

Nous savons que Red Bull dispose de 12 pilotes juniors sous contrat, allant de la F2 au Karting. Dans le détail, c’est 5 pilotes F2 qui seront concerné par la signature de Perez. Cette conséquence n’est pas uniquement pour Red Bull, elle est pour tout le monde.

McLaren : La première académie

La première Academie a été crée en 1998 par McLaren et Mercedes. Le constructeur allemand avait dans les années 90 promus un trio de pilote dans son équipe d’endurance (Karl Wendlinger, Heinz-Harald Frentzen et Michael Schumacher), tous débuteront en Formule 1 entre 1991 et 1994. Avec le concours du constructeur allemand. Ron Dennis a voulu réintroduire le projet avec la création d’un junior team F3000 et la signature de Nick Heidfeld. Mais en coulisse c’est aussi Nico Rosberg et Lewis Hamilton qui vont débuter dans la structure.

L’histoire nous démontre que les équipes lancent leurs académies a un moment précis. Au moment ou l’économie mondiale n’est pas dans une situation favorable.

Des projets de crises

Depuis 25 ans il y a eu quelques moment de crise pour l’économie mondiale. 1997/1998 c’est la crise asiatique. 2000/2003 la crise internet et la guerre en Irak, puis 2008/2012, la crise des subprimes et les conséquences dans le monde niveau économique sur le crédit. Puis 2020 à aujourd’hui, qui est la crise Covid19 et la guerre en Ukraine.

Red Bull a lancée son projet en 2001 et 2002, Renault a lancé son projet en 2001, McLaren en 1998, Ferrari en 2009, Alfa Roméo en 2020. Seul Williams en 2016/2019 et Mercedes en 2014, ont lancé leur projet hors crise. En parallèle, McLaren a stoppé son programme depuis Lando Norris en 2019.

Car c’est aussi dans ses moments de crise économique que les équipes prolongent des contrats de leur pilotes confirmés à la hausse. L’exemple de McLaren en 2007, avec Juan Pablo Montoya demandant 25 millions de dollars pour continuer à Woking et Kimi Raikkonen a qui ont proposait 64 millions de dollars pour être l’équipier de Fernando Alonso (30 millions de dollars), contrastait avec les 7 millions de dollars de salaire avec primes de Lewis Hamilton lors de sa première saison de F1. Investir dans un jeune pilote s’est amortir ses coûts. Renault l’a bien fait avec Fernando Alonso entre 2003 et 2006, McLaren également avec Hamilton entre 2008 et 2013. D’ailleurs Alphine est dans cette situation, ayant prolongé Estban Ocon jusqu’en 2024 à la hausse et hésitant entre prolonger d’une ou deux saisons Fernando Alonso (17.5 millions d’euros de salaire) et signer le jeune Oscar Piastri pour 17 fois moins et évoluer avec lui.

Un investissement important

McLaren préfère aujourd’hui développer une stratégie ciblé qui maitrise les coûts. Une carrière de pilote de Karting à la F1 coûte aujourd’hui une dizaine de millions d’euros. Nous savons que le programme Mercedes coutait 20 millions d’euros par an, à l’époque ou George Russell était chez Williams, tandis que le programme junior Red Bull est estimé à 50 millions d’euros par année. Pour finalement peu d’élu.

Red Bull avait racheté Minardi en 2006 pour permettre à des jeunes pilotes de débuter en Formule 1, selon un cursus bien établit : Les meilleurs iront chez Red Bull Racing. Sébastian Vettel, Daniel Ricciardo, Max Verstappen, Pierre Gasly et Alex Albon ont fait ce parcours. Désormais la stratégie Red Bull sera différente avec la prolongation de Sergio Perez. Notons que Alpha Tauri est un investissement de 50 millions d’euros par an pour Red Bull.

Le talent en F1 en cas de crise n’est plus la donnée de sélection. Theo Pourchaire, de l’Academie Sauber Alfa Roméo, a qui ont a préféré Zhou et son potentiel autre en est un témoin privilégié…

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Note du Mardi – La fatigue mentale est un sujet F1

notedumardi-900x6757165869066367047722.jpgDans une récente interview, Heikki Kovalainen, pilote de F1 entre 2007 et 2012 a indiqué qu’il était très difficile d’être l’équipier de Lewis Hamilton (il l’avait été en 2008 et 2009 chez McLaren). Le champion du monde le forçant à extraire un maximum pour le vaincre en continue, ce qu’il était incapable de faire. Rappelant que Nico Rosberg, après avoir obtenu son titre de champion du monde 2016 a pris sa retraite. Usé mentalement.

Pendant longtemps, la condition physique était essentiel pour un pilote. En parallèle, on pensait que d’autres facteurs, tels que la déshydratation et la température corporelle, jouaient un rôle dans l’établissement des limites physiques, mais, surtout, l’esprit était considéré comme beaucoup moins important que la « fatigue périphérique » dans le corps. Depuis la notion mentale fait prendre conscience que le cerveau fatigue lui aussi pendant l’effort. Réduisant de 15% l’aspect physique selon des études. Bref, c’est lui qu’il faut aussi muscler.

Le retrait de Rosberg est la première fois qu’on entendait cette notion de fatigue mentale, en Formule 1. Auparavant, la notions de « confiance dans la voiture » était une norme. Une notion simpliste. Valtteri Bottas, entre 2017 et 2021 n’était pas en perte de confiance dans la voiture pour être performant, il forçait à être performant et n’y arrivait pas, en comparaison avec Lewis Hamilton. Cela a usé sa confiance, préférant miser sur un point fort par la suite (la qualification), au détriment du reste. Les saisons 2020 et 2021 ont été un exemple de cette stratégie. Désormais, le pilote finlandais, avant de s’user, à préférer partir et Alfa Roméo lui a redonner confiance en lui.

L’usure de la discipline

Kimi Raikkonen entre 2010 et 2011, Fernando Alonso en 2019 et 2020, le disent. Après des années en F1, la pression est telle que le mental n’a plus envie. Pour le finlandais, le titre de champion du monde était l’aboutissement d’une vie. Il fallait trouver un nouvel élan. Pour le double champion du monde espagnol, c’était son approche politique dans une équipe pour maintenir son statut qui se refermait sur lui. Il n’était plus apprécié du paddock. Il fallait se refaire une santé et c’est un nouvel Alonso qui a été présenté chez Alpine en 2021.

Vettel, Ricciardo et Hamilton, l’émotion en avant

Après une saison 2019 difficile, Sébastian Vettel avait fait son auto-critique en fin de saison. Estimant qu’il aurait du faire autrement. Déjà en 2014, aux côtés de Daniel Ricciardo, Vettel avait montré un aspect émotionnel en s’effondrant après avoir enchainé 4 titres de champion du monde. D’ailleurs, il est entendu qu’Aston Martin se pose aujourd’hui des questions sur l’avenir avec Vettel. Le pilote n’apportant plus véritablement, ce pourquoi il est payé. Pourtant le choix de l’équipe était le bon, après deux équipes ayant un management plutôt émotionnel (Red Bull et Ferrari) et donc usante sur le long terme.

Daniel Ricciardo peut en témoigner. Vainqueur de Grand Prix avec Red Bull entre 2014 et 2018, l’australien a préféré quitter l’équipe autrichienne, malgré un salaire équivalent à ce que proposait les autres, mais principalement à cause du management spécifique de Red Bull. Ricciardo a réalisé une saison chez McLaren très difficile, proposant d’arrêter en fin de saison, si l’équipe n’était pas 3ème du championnat. Dernièrement le pilote souhaitait planifier sa retraite, mais le GP de Las Vegas lui a redonné envie. Toutefois, cela devient désormais cyclique. Entre positif et négatif. Le management de McLaren à dû, pour la première fois, gérer un pilote évoluant de caractère jour après jour. Ricciardo n’a plus la stabilité d’antan. La victoire de Monza, n’aura été qu’un bref sourire dans une relation bien terne. Ricciardo lutte désormais contre son équipier pour exister, après une fin de saison 2021 et un début de saison 2022 difficile.

Le cas de Lewis Hamilton est intéressant, car le pilote qui a été le plus fort mentalement durant sa carrière (battant Fernando Alonso, Jenson Button, qui était des champions du monde en titre et ses équipiers). A la différence de Michael Schumacher, qui utilisait son esprit d’équipe pour engager une équipe autour de lui, afin d’obtenir la confiance des autres et se renforcer mentalement. Hamilton est plus émotionnel et ne se cache plus. La saison 2021 a été difficile contre Max Verstappen et son retrait des réseaux pendant plusieurs mois a indiqué une premier signe d’alerte. Mentalement l’homme était épuisé. Sa motivation de revanche, est une motivation de court terme. La réalité de la piste et une monoplace actuellement peu compétitive, entame une partie de son mental. L’homme avait déjà, à la différence d’un Vettel, changé son approche du pilotage pour rester compétitif. Il l’avait fait en 2017 et 2021. Cela avait nécessité un gros effort, mais le résultat était marquant. La monoplace 2022 est un effort supplémentaire. Hamilton confie sa souffrance. En parallèle, par simplification on parle de retraite et de son âge. Comme pour justifier ou masquer un tabou.

Une statistique

Dans le cas opposé, une statistique. Les premiers titres de champion du monde pilote sont très souvent acquit grâce à la supériorité d’une voiture. Mais, lorsque le premier titre est obtenu de haute lutte, jamais le champion du monde enchaine un deuxième titre derrière. Phil Hill en 1962 avec Ferrari, Graham Hill en 1963 avec BRM, Denis Hulme en 1968 après son titre, James Hunt en 1977 chez McLaren, Ayrton Senna en 1989 chez McLaren, Jacques Villeneuve en 1998 chez Williams, Lewis Hamilton en 2009 chez McLaren, Jenson Button en 2010, Nico Rosberg après son titre en 2016… Max Verstappen, avec son attitude de début de saison, montre des signes d’épuisement mental. Il est probable qu’il luttera pour le titre, mais peu de chance statistiquement qu’il le défende.

En parallèle, les multiples champion du monde ont aussi été marqué après une saison difficile pour obtenir un titre. Niki Lauda entre 1984/1985 est le premier exemple le plus frappant. Mais, Alan Jones en 1981/1982, Nelson Piquet en 1987/1988, Mika Hakkinen entre 1999/2000/2001, Michael Schumacher 2005/2006, Fernando Alonso entre 2007/2008 etc… Mais à l’époque la retraite ou s’engager dans une autre équipe était le salut.

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Note du Mardi – la rivalité comme moteur compétitif

notedumardi-900x6757165869066367047722.jpgAlors que le monde de la F1 attend un signe de Lewis Hamilton, afin de savoir si le septuple champion du monde participera au championnat du monde 2022, son duel avec Max Verstappen a été souvent comparé au duel Alain Prost et Ayrton Senna. Une facilité, car le duel franco-brésilien est devenu au fil du temps, le symbole d’une rivalité entre pilote. D’autres combats ont eu lieu depuis, tout aussi spectaculaire, mais cela se déroulait uniquement sur la piste. Nous entrons ainsi dans une dimension politique du sport avec le duel Hamilton/Verstappen, comme du temps Senna/Prost.

Reste une troisième dimension qui a été abordé par Alain Prost auprès de Nico Rosberg, dans la chaine YouTube de ce dernier : La motivation de la rivalité.

Jusqu’au début de la saison 2021, Lewis Hamilton et Max Verstappen entretenaient une relation de respect. L’un était le septuple champion du monde et l’autre un candidat au titre. Historiquement le vétéran est toujours considéré comme le méchant et l’aspirant comme le gentil. Le GP d’Angleterre à Silverstone a fait basculer la saison. Hamilton est définitivement le méchant. Nico Rosberg précise que lorsque les ingénieurs, les patrons et les médias commencent à amplifier un incident, cela entraine une spirale d’animosité qu’il est difficile a arrêter.

Alain Prost a indiqué qu’après Imola 1988, il a tenté d’échanger avec Senna pour réduire les tensions. Mais il s’est rendu compte que si la politesse était présente, il détestait l’idée d’avoir une certaine amitié avec le pilote brésilien. Une réflexion que Nico Rosberg interprète en estimant que ce besoin d’inimitié est une intériorisation d’un signe de faiblesse. Prost est d’accord avec l’analyse du champion du monde 2016, car Ayrton Senna n’a plus jamais été le même. L’armure du champion brésilien c’est construite autour de la rivalité avec le quadruple champion du monde français.

Avoir un rival motive et permet l’unité

L’histoire avec un grand H, nous a montré que la rivalité entre deux pays avait un sens. Lors de la guerre Franco-allemande de 1870/1871, l’Allemagne avait besoin d’une guerre contre les Français pour créer un empire (Reich) uni et non plus un pays avec des provinces puissantes et indépendantes. Un Ennemie commun pour une unité commune. Cette guerre a permis à l’Allemagne de devenir une puissance économique par la suite.

Ce ressort a été la force de Michael Schumacher avec ses équipes Benetton et Ferrari. Désigner un adversaire afin de permettre d’unir l’équipe autour de sa personne et de son dessein. Par le passé, Nelson Piquet ne faisait pas autre chose contre Nigel Mansell et Ayrton Senna, voir Alain Prost en 1983.

Un seul être vous manque…

Suite à l’annonce de la retraite d’Alain Prost fin 1993, Ayrton Senna a signé pour 1994 et 1995 avec Williams Renault. 2 jours avant le GP d’Australie, Senna demande à Prost de renoncer à sa retraite et d’accepter l’offre de McLaren qui sera propulsé par Peugeot en 1994. « Alain, tu dois rester en F1, personne ne me motive comme toi. » cite Alain Prost, qui estime que cela était un peu choquant.

Alain Prost réalisera deux essais avec la McLaren Peugeot durant l’intersaison 1994. Hésitant. Lors du tour d’illustration réalisé pour TF1 à Imola, Ayrton Senna glissa avant le tour : « j’ai un message spécial à mon ami Alain. Alain tu me manque. » Le triple champion du monde disparaitra durant le week-end. En 1995, Alain Prost reçoit une offre séduisante de McLaren Mercedes . Prost se prépare physiquement, mais, son fils Nicolas lui lance : « pourquoi papa tu veux revenir ? Ayrton est parti. » Le coup de grâce. L’un c’était nourri de l’autre. L’un avait besoin de l’autre pour se motiver et exister. Alain Prost ne reviendra plus comme pilote, refusant même une offre de Ferrari pour 1996.

L’avenir nous dira si l’adversité entre Lewis Hamilton et Max Verstappen est similaire à l’histoire Prost/Senna ou si elle ressemble au destin de Michael Schumacher, qui une fois les titans (Mansell, Prost et Senna), parti, s’est installé comme le seul grand champion potentiel en 1994 et 1995.

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BUSINESS / book GP 2021 : Les salaires des pilotes

Lewis Hamilton Brazil 2021verLewis Hamilton (Mercedes) et Max Verstappen (Red Bull) sont à la lutte pour le titre mondial et ils occupent les deux premières places des pilotes les mieux payés cette saison 2021 de F1. Hamilton ayant prolongé son contrat en début d’année devance son rival et Sébastian Vettel, qui reste sur la troisième marche du podium, malgré un salaire à la baisse chez Aston Martin, selon le BUSINESS Book GP édition 2021 .

Fernando Alonso (Alpine), Valterri Bottas (Mercedes), Charles Leclerc (Ferrari) et Daniel Ricciardo (McLaren) suivent dans la liste. Certains ont des contrats évolutifs avec une augmentation de salaire pour la saison 2022 prochaine, d’autres disposent de primes de résultats.

Côté français, Pierre Gasly (Apha Tauri), fort de sa victoire lors du GP d’Italie en 2020 égale Esteban Ocon (Alpine), à 4 millions d’euros pour 2021. Nos deux représentants tricolores étant désormais vainqueurs de Grand Prix, leur rémunération sera croissante dès la saison prochaine.

Si vous le souhaitez vous pouvez vous procurer l’édition française du BusinessBookGP 2021 en cliquant ici.

Lewis Hamilton (Mercedes) and Max Verstappen (Red Bull) are in the fight for the world title and they occupy the top two places of the highest paid drivers this 2021 F1 season. Hamilton having extended his contract at the beginning of the year is ahead of his rival and Sebastian Vettel, who remains on the third step of the podium, despite a declining salary at Aston Martin, according to the BUSINESS Book GP 2021 english edition.

Fernando Alonso (Alpine), Valterri Bottas (Mercedes), Charles Leclerc (Ferrari) and Daniel Ricciardo (McLaren) follow in the list. Some have evolutionary contracts with a salary increase for the next 2022 season, others have performance bonuses.

Drivers Salary 2021 :

1/ Lewis Hamilton (Mercedes) : € 45m
2/ Max Verstappen (Red Bull) : € 20m + € 10m de primes
3/ Sébastian Vettel (Aston Martin) : € 17m
4/ Fernando Alonso (Alpine) : € 15m
5/ Valtteri Bottas (Mercedes) : € 12m + €3m de primes
6/ Charles Leclerc (Ferrari) : € 11m
7/ Daniel Ricciardo (McLaren) : € 10m + € 5m de primes
8/ Carlos Sainz Jr (Ferrari) : € 8m
9/ Sergio Perez (Red Bull) : € 5m + € 3m de primes
10/ Kimi Raikkonen (Alfa Romeo) : € 5 m
11/ Pierre Gasly (Alpha Tauri) : € 4m
12/ Esteban Ocon (Alpine) : € 4m
13/ Lance Stroll (Aston Martin) : € 3,5m
14/ Lando Norris (McLaren) : € 3m
15/ George Russel (Williams) : € 1.5m
16/ Antonio Giovinazzi (Alfa Romeo) : € 0.75m
17/ Nicholas Latifi (Williams) : € 0.75m
18/ Yuki Tsunoda (Alpha Tauri) : € 0.5m
19/ Mick Schumacher (Haas) : € 0.5m
20/ Nikita Mazepin (Haas) : € 0.5m

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