Business F1 – La taxe Ecclestone pour les circuits en Europe

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Le prochain GP d’Espagne ne rempli plus les objectifs des années 2005-2006 et 2007 en termes de taux de remplissage. Un indicateur de la santé économique d’un pays qui est touché de plein fouet par la crise. Ecclestone lui-même l’avoue, la chute de la billetterie sera chiffrée pour les GP européens entre 10 et 20%, une équation complexe car la taxe pour le plateau F1 augmente de 10% tout les ans, mais le déficit se creuse. Au point qu’il serait temps de revoir le modèle économique pour les GP européens.

Pour ceux qui l’ignoraient, le modèle économique de Bernie Ecclestone envers les circuits est simple : il vendait le plateau à des circuits qui vendait les billets aux spectateurs assez chers pour rentabiliser leur investissement qui augmente de 10% tout les ans sur la période du contrat. Un système qui fait ses preuves dans les pays émergeants, car les Etats subventionnent l’investissement. Mais en Europe, ce n’est pas le cas, ce que ne semble pas comprendre l’argentier de la F1 qui s’efforce de faire entrer en concurrence les projets.

Si Abu Dhabi est près à dépenser 30 millions d’euros par an minimum sur 5 ans pour faire la promotion de son pays, cela ne reste qu’un investissement marketing subventionné par les Emirats. Mais pour le Grand Prix de France, le concept est loin d’être de la même idéologie.

Historiquement, dans les termes des Accords Concordes, il existe une protection envers les circuits historiques européens qui sont le terreau de la course et loin d’un système marketing chère à Bernie Ecclestone. Hors depuis dix ans, en forçant ces pistes à évoluer dans son sens, l’esprit et les dettes se creusent pour rien. Un nouveau modèle doit s’imposer uniquement pour les circuits historiques européens dont fait partie le GP de France.

Car le risque est là, Ecclestone pratique la sur-enchère systématique si une piste quitte le calendrier : pour le prochain GP de France à Flin le chèque sera de 18 millions d’euros (ou de dollars ce qui n’a aucune importance dans les fait), soit ce que Magny-Cours devait payé au terme de son contrat en 2011. Voici une idée de modèle économique pour les 5 circuits européens historiques protégés par les Accords Concordes et que la FOTA doit absolument préservé au calendrier :

Ce nouveau modèle économique est basé sur des rentes variables, rompant avec le modèle traditionnel de subvention étatique régulière. L’idée est de payé en deux temps : une exclusivité et une part des revenus tirées des billets et services.

Nous allons ici au-delà de la simple subvention évolutive. En recevant 10 à 30% des revenus billetteries généré par l’organisateur, Ecclestone s’assure un revenue variable mais établie. Ajouté à cela une base financière sur 5 ans, une sorte de clause d’exclusivité de 2 ou 3 millions d’euros annuel.

Dans les faits, par exemple le Grand Prix d’Angleterre à Silverstone génère 13 millions d’euros de revenus billetterie, avec ce système ce seront 3,9 millions d’euros de chiffre d’affaire, soit un total de près de 7 millions d’euros. Deux fois moins que le contrat actuel, mais l’affaire est viable. De plus Ecclestone devrait faire payer la taxe « +17 » au nouveau arrivant et non au GP européen qui sont renouveler via une guerre fratricide comme cela a été le cas pour Silverstone et pour le prochain GP de France.

Les circuits génèrent un chiffre d’affaire de 403,8 millions de dollars, les GP historique ne doivent représenter que 10% de cette somme à l’avenir au lieu de 20 à 30% aujourd’hui.




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