Edito F1 – Inside Bernie

3650660738_3eb0d93603Le principe est simple : une déclaration dérape, une tierce personne visée par cette déclaration s’indigne et ensuite un de deux protagonistes s’excuse publiquement. Entre temps ?  Cela fait vendre du papier et surtout fait parler par la provocation. La méthode Ecclestone depuis le début de l’année.

Samedi, Ecclestone annonce au Times que « Hitler a fait de bonne choses aussi », louant ainsi le principe de la dictature pour imposer des idées. Toutefois de là a dire que « Hitler n’était pas un bon dictateur » il n’y a qu’un pas franchi. Une provocation ?  Non justement un système de pensé qui date de longtemps. Ecclestone n’a-t-il pas dit un jour, il y a plus de 15 ans : « La démocratie n’apporte rien, regarder ce que cela apporte à la F1 ? La dictature est la seul moyen de gérer un sport d’intérêt divers. » Tout est dit.

Mais l’effet boule de neige n’est pas terminé. Utilisant le prestige du Times, tout le monde c’est ruées, en Angleterre surtout, et l’information prend de l’effet et il suffit d’attendre une réaction. Le lendemain, Le Congrès Mondial Juif, de New York dénonce les déclarations de Bernie Ecclestone via le Jewish Chronicle. Suivent son représentant en Angleterre et un politicien, président de la commission antisémite du pays. Bref en 24h les médias se sont emparés de l’affaire. Le but ? Faire parler.

Bernie Ecclestone est tellement associé à la Formule 1 que son nom est systématiquement ajouté à Formule 1. Toutefois cette stratégie de la provocation a un risque. Elle dessert la Formule 1 dans son ensemble. En effet, les gens pensent que « la F1 est un sport de raciste, dirigé par un mec qui a Hitler comme modèle » et qui se moque passablement des médias qui, bêtement, pour vendre du papier diffusent ses mots.

Savoir que l’homme n’aime pas les médias, et à toujours penser que ceux-ci cherchent le spectaculaire pour vendre du papier, et que la F1 est moins passionnante dans les faits qu’une bonne déclaration percutante et provocante. Finalement, Ecclestone n’a-t-il pas discrédité The Times ? Peut être ou peut être pas, mais finalement il a surtout discrédité la Formule 1 et ses fans. Là est le regret principal.




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0 Responses to Edito F1 – Inside Bernie

  1. Starbuck dit :

    Selon vous, devrait-on le gazer, le brûler vif ou le laisser crever de faim et de soif en baignant dans ses escréments ?

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