Renault, une situation financière par omission

Renault il y a quelque mois a changé d’homme à sa tête. Patrick Pélata est devenu le nouveau boss du losange. Toutefois, ses relations avec Carlos Ghosn sont souvent musclées.

Selon le magazine Capital, ses deux monstres froids n’ont pas cessé de se jauger. Pélata qui est l’in des seuls dirigeants du groupe à tutoyer Ghosn, se permet aussi parfois de le critiquer. Exemple : a l’été 2007, au moment du lancement de la Laguna 3, il avait regretté que le groupe « s’arc boute » sur la réussite de ce modèle, encensé par Ghosn. Plus récemment, il a refusé d’endosser l’objectif de 6% de marge pour 2009, l’un des piliers de la stratégie du big boss. Bref l’homme est une tête et l’on annonce déjà une révolution de velours à la tête du groupe Renault-Nissan.

Quand à savoir si l’homme aime la Formule 1. La réponse est inconnue et d’ailleurs inutile car la Formule 1 reste un jouet du grand patron. Pélata ayant été mis en place par un conseil d’administration redevenu réaliste après quelques années d’euphories.

Reste la réalité, 4.900 emplois supprimés (ou volontaire si l’on joue sur les mots). Toutefois, si Renault est en difficulté financière au point de réclamé environ 1 milliards au Président de la république (après avoir obtenu 280 millions ce mois ci, il apparait que sa situation n’est pas si désespéré que cela. En effet selon E24.fr les dividendes de Renault permettraient de financer une masse salariale annuelle de 30.000 salariés. Pour Renault, les dividendes distribuées en 2007 ont été de 860 millions d’euros, soit de 3,80 euros par action. Ils représentent 32% du résultat net annuel consolidé et semblent être maintenus pour l’année 2009 malgré les difficultés économiques rencontrées. Prenons l’hypothèse d’un salaire moyen de 1500 euros sur 13 mois avec les charges sociales, soit un salaire annuel de 28.275 euros, la distribution de dividende de l’année dernière permettrait de financer une masse salariale annuelle de 30.000 personnes. Ce chiffre est à comparer avec le plan de restructuration actuel de 4.900 salariés.




coded by nessus
Cette entrée a été publiée dans Actualités, Analyses and taguée . Placez un signet sur le permalien.

0 Responses to Renault, une situation financière par omission

  1. McManus dit :

    Et b’n moi , pas de bourdais chez Renault,
    donc pas achat chez Renault de plus j’étais prêt à acheter le laguna 3.
    Bourdais chez Renault = vente = emplois chez nous et pas au brésil !

    Bourdais Renault en 2009 la classe ! 100 % french!

    La F1 a ( ou va) trahir la France , Renault fait le sourd oreille …
    Attention que les français ne trahissent pas Renault
    la f1 et la vitrine d’ un constructeur dans le monde

    Bourdais était un espoir , pas un option ! Renault à préfère la jeunesse et le profit made in brésil , à la valeur .
    Valeur qui reflète bien notre beau pays .

    Charité bien ordonnée commence par soit-même !

    le français comme dans le monde entier commence à dire stop , stop à la connerie , stop au profit de certain et stop à ce putain de business.

    la fin d’ un monde …enfin mais pas la fin du monde

Les commentaires sont fermés.