F1 – La fin du projet de GP de Rome ?
La tension autour du GP de Rome arrive probablement à sa fin. Bernie Ecclestone aurait signifié la mort de ce projet dans une lettre adressée au maire de la capitale italienne.
Selon le quotidien La Repubblica, Bernie Ecclestone a adressé une lettre au maire de Rome, indiquant que « personne ne veut faire deux courses de Formule 1 dans un seul pays. » Précisant que Monza était intouchable. Gianni Alemanno, a simplement indiqué qu’il prendrait du recul dans cette affaire.
Une douche froide, car même l’idée d’une alternance entre le circuit de Rome et Monza aurait été refusée. Bernie Ecclestone a agi en fonction de plusieurs facteurs : Politique et Economique.
Politique en deux temps, dans un premier temps les remarques de la FOTA et Ferrari sur ce projet de circuit à Rome et politique locale. Car les protestations des riverains, ajouté à diverses tensions politiques dans le pays. Ecclestone a permis avec cette lettre de donner une raison au maire de la vlle de Rome d’avoir une porte de sortie. Une lettre stratégique pour démêler une situation de plus en plus complexe.
L’affaire Valencia
Enfin un point de vue Economique. Ecclestone a compris qu’avec deux Grand Prix dans un même pays, cela cause des problèmes. L’Espagne est l’exception qui confirme la règle. Valencia est très fragile, tandis que Barcelone est très populaire.
Pire, les organisateurs du Grand Prix d’Europe n’ont pas versé la garantie contractuelle fixée par la FOM, à savoir une somme comprise entre 60 et 80 millions d’euros, indiquait Renaud de Laborderie dans le numéro 141 de F1 Racing. Une situation qui agace l’argentier de la Formule 1 qui est, aujourd’hui coincé par cette situation. En fait, le système Ecclestone repose sur le principe qu’un promoteur doit répondre financièrement. Si, il ne le fait pas, Bernie Ecclestone ne peut pas envisager une course de remplacement. Toutefois, si les promoteurs versent une infime partie du butin, ils sont réintégrés dans le calendrier. Un protocole adapté pour la crise, mais qui ne correspond plus vraiment à la stratégie de la Formule 1 d’aujourd’hui.
C’est probablement l’histoire de Valencia que Bernie Ecclestone ne souhaite pas revivre à l’avenir. C’est aussi, un épisode qui marquera la fin des promoteurs privés ou semi-privés. Place aux courses d’Etat, plus sûr financièrement.