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ING en difficulté et menace Renault F1 ?

Le groupe néerlandais de Banque et d’assurance ING a annoncé vouloir cesser de financier les épreuves de Formule 1. Un coup dur pour Bernie Ecclestone et sa filiale AllSport.

ING à ce lundi a remercié son directeur général, suite a une perte cumulé sur l’année 2009 de 1 milliards d’euros. Le groupe devant même licencier 7.000 personnes pour satisfaire l’équilibre financier devenu précaire de son fonctionnement. ING avait déjà bénéficié de l’aide de l’état hollandais durant l’automne.

Selon le quotidien Het Financieele Drablad, la banque a négocié avec le ministre des Finance pour obtenir un nouveau soutient public.

Suite à sa première alerte, le groupe ING avait déjà annoncé vouloir terminer son accord avec l’équipe Renault F1 Team, mais ne le renouvellera pas au-delà de 2009. Mais la situation est devenu tellement critique que, dans un premier temps, le sponsoring des circuits, estimé à 30 millions d’euros, a été définitivement supprimé. Mais si la situation s’aggrave, il n’est pas impossible que est aussi prévu que l’enveloppe pour l’équipe RF1 (45 millions d’euros) soit réduite de moiter ,d’après l’agence Bloomberg, de 40% de moins, donc ING ne signera un chèque que de 27/30 millions d’euros, environ pour l’année 2009.

La banque a aussi précisée qu’à la mi-saison elle redéfinira  son accord avec l’équipe Renault F1 pour la fin de saison 2009. ING garantissant sa présence sur la R29 durant la première partie de la saison seulement.

Merci à Amaury pour l’info et à Mysticondor pour la précision

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ING se rassure et rassure Renault F1

En injectant 10 milliards d’euros dans le groupe bancaire ING pour l’aider à traverser la crise financière, l’Etat néerlandais intervient pour la troisième fois dans une banque et espère redonner confiance aux marchés et aux clients des banques. Dimanche soir, le groupe avait annoncé une perte nette de 500 millions d’euros au troisième trimestre.

Malgré les difficultés sur le marché financier, il est toutefois estimé que le parrainage de Renault n’est pas en danger.

Investissement d’ING chez Renault F1 est de 40 millions d’euros (+ 20 millions d’euros de prime si l’équipe termine dans le top 3 du championnat constructeur). Pour une enveloppe globale de 100 millions d’euros par an, auprès de divers circuits. Mais comme RBS, la durée du contrat avec la marque au losange est de trois années, c’est-à-dire que fin 2009 la banque, si la situation s’aggrave, pourrait prendre du recul ou alors réduire la voilure, mais ira jusqu’au bout de son accord.

Il est toutefois étonnant de constater que des marques comme HP, victime de la bourse en 2005, ait pris du recul dans son sponsoring avec Williams. Alors que les banques ont été plus victime des indices et qu’elle maintiennent leurs accords à terme avec les équipes.

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Les fonds d'investissements touchés par la crise

L’effet domino tant redouté apparait avec horreur dans les milieux financiers. Après les banques, voici que les Private Equity et les fonds d’investissements privés sont touchés par la crise. Une mauvaise nouvelle pour la Formule 1 et pour le sport.

Certain des plus grand fonds d’investissements ont annoncés la fermeture de filiales pour cause de manque de liquidité, indique le Financial Times.

Les problèmes du secteur mettent en branle le cercle vicieux du marché que les fonds privés ont crées. C’est-à-dire, acheter avec dette (70% en moyenne de dette par achat), une société et la rendre rentable à hauteur de 25% (du jamais vu et surtout artificiel). Sauf que ces achats, souvent entre fonds et avec plus value, perdent de leur valeur et le marché s’effondre.

Les investisseurs ont réduit la voilure de 43 milliards de dollars en Septembre 2008 auprès des fonds d’investissement privés, selon TrimTabs Investiment Resarch.

Le fonds CVC Capital est en difficulté depuis la chute de Lehman Brother et la nationalisation de RBS. Elle bute pour convaincre d’autre investisseur de l’aider à reprendre la part de la banque américaine en faillite. La valeur de l’empire de Bernie Ecclestone chute en fonction de la dette du CVC. Une proie facile pour un fond souverain arabe par exemple….

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RBS : la F1 en partie nationalisée

Royal Bank of Scotland a été recapitalisée par le gouvernement anglais de Gordon Brown à hauteur de 25 milliards d’euros. La deuxième banque du pays, ne sera plus privée.

Dans le cadre de cette augmentation de capital, selon Les Echos, le gouvernement va souscrire des titres RBS, et racheter pour environs 6 milliards d’euros d’action préférentielles et garantir l’émission de 19 milliards d’euros d’action.

Mauvaise nouvelle, la banque a besoin de plus de capital pour couvrir ces amortissements de crédit et surtout répondre aux critères du gouvernement britannique pour le court et le moyen terme, annonce l’agence économique Bloomberg. La banque doit se séparer de ses actifs.

Les conséquences sur la Formule 1 seront progressivement définit dans les prochaines semaines, mais dès maintenant, et après la chute de la banque Lehman Brother, la Formule 1 et en partie détenue par une banque nationale, depuis ce matin.

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Banco Santander sera t'il sponsor de Ferrari en 2010 ?

Banco Santander sera-t-il le sponsor de Ferrari à l’horizon 2010 ? Le tsunami financier de Wall Street a dévasté une bonne partie de la confiance des acteurs bancaires en Europe. La banque ibérique est t’elle épargnée ?

Comme toute activitée de service, les investissements en sponsorings sont fragilisés, dès que le cours de bourse se fragilise. Le secteur bancaire est actuellement fortement touché. Le Crédit Suisse abandonne son sponsoring avec BMW Sauber, RBS est en difficulté. La Royal Bank of Scotland a perdue 66% de sa valeur depuis le début de l’année et encore 10% cette semaine.

De son coté, ING se recentre sur son métier et se restructure à cause de la crise. Investissant 40 millions d’euros par ans (plus 20 millions de prime de résultat), la banque hollandaise a perdue 32% de sa valeur depuis le début de l’année. Le contrat entre ING et Renault F1 se termine fin 2009.

Concernant Banco Santander, actuel sponsor de McLaren Mercedes pour 15 millions d’euros par an, elle avoue son souhait de soutenir l’équipe Ferrari à l’horizon 2010. On parle de 60 millions d’euros par an durant trois ou cinq ans. Les indicateurs boursiers précisent que la banque est en bonne santé, mais elle a toutefois perdue 20% de sa valeur depuis le début de l’année.

Pour l’instant Banco Santander est solide, mais d’ici 2010, de l’eau aura coulé sous les ponts. De plus d’ici 18 mois, les premiers résultats du rachat de la banque anglaise Abbey National, se fera sentir, en bien ou en mal. Enfin, Morgan Stanley est actionnaire de 0,4% de son capital.

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Mister E, le deal complexe avec le CVC

Suite et fin de notre récit en quatre parties de l’évolution de l’empire de Mister E et les déboires des repreneurs depuis dix ans. quatrième volet: Le deal complexe avec le CVC.

La cohabitation ne plait guère à Bernie Ecclestone. Les banques ne sont là que pour se rembourser du groupe Kirch, mais surtout dans sa guerre froide avec le GPMA (ex GPWC), elles ne sont pas d’une grande utilités. Dès 2004, l’argentier se met en quête d’un nouvel investisseur et d’un plan pour éjecter les banques de son empire. Ecclestone refusera deux offres de fonds d’investissements, dont un chinois. Finalement fin 2005 le fond CVC Capital Partner décroche 75% de la Formule 1. Mais de manière complexe.

Estimant que si la CVC rachète les 75% de la SLEC, il n’en tirerait rien, Ecclestone crée une nouvelle holding, sur la même base que sa FOH crée 7 ans auparavant. La CVC ayant contractée un prêt de 3 milliards de dollars, auprès des banques pour acquérir une holding : Alpha Topoco.

En faite 1,7 Milliards de dollars a permis d’obtenir 70% de Alpha Topco, investissement directement retourné dans la poche de Bernie Ecclestone qui, a par la suite racheter Speed Investments pour 480 millions de dollars. Se débarrassant des banques. Dans le même temps Ecclestone a vendu 25% qu’il détenait de la SLEC pour 1 milliards de dollars. Mais suite au rachat des parts des banques créancières du groupe Kirch, l’argentier de la Formule 1 possède donc 75% de la SLEC, à moindre prix. Reste que le CVC ne possède pas réellement 70% d’Alpha Topco, mais environ 36%, le reste revenant aux banques RBS et Lehman Brother, qui ont prêtées l’argent au fonds.

Malheureusement l’histoire se répète pour Ecclestone : Lehamn Brother, déclarer en faillite mi septembre 2008, ses 16,8% doivent trouver preneur. Le fond CVC est prioritaire, mais sous couvert d’un autre emprunt. Représentant 400 millions de dollars. Sans réussir, à ce jour, son montage financier.

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Mister E, la chute de l'empire Kirch

Suite de notre récit en quatre parties de l’évolution de l’empire de Mister E et les déboires des repreneurs depuis dix ans. Troisième volet : La chute de l’empire Kirch.

La solvabilité du groupe Kirch se révèle au grand jour, dès décembre 2001. La Dresden Bank souhaite que le groupe média allemand lui rembourse 400 millions de dollars immédiatement. Kirch Média est sous la coupe d’une rumeur d’un rachat prochain par News Corp, de Rupert Murdoch. Rumeur démentie mais plus personne ne crois en l’illusion de Leo Kirch, pas même Bernie Ecclestone qui entrevoit une prochaine cohabitation avec les banques créancières.

Trois jours avant noël 2001, News Corp confirme les rumeurs en faisant une offre de 1,5 milliards de dollars pour acheter la chaine payante Première du groupe Kirch. Confirmant que l’empire allemand est fragile et croule sous les dettes. En même temps Ecclestone subit l’offensive du GPWC,  qui propose de créer sa propre série en 2008.

Janvier 2002, Bernie Ecclestone passe à l’offensive afin de sauver son entreprise. Il demande à Kirch 1 milliards de dollars afin de résoudre le prêt de 1,4 milliards de dollars, initialement destiné à une introduction en bourse qui n’arrivera pas en mai 2002,  comme prévu. L’investissement du groupe allemand sur la Formule 1 est de 2,9 milliards de dollars. Les banques, à partir de ce moment, ne veulent plus prêter de l’argent au groupe allemand pris à la gorge avec une dette de 5 milliards de dollars. Les établissements bancaires pressent Kirch pour qu’il débute ses remboursements. Son salut viendra de la vente au groupe Axel Springer AG de 11,5% qu’il détient dans ProSiebenSat ,1 soit 664 millions de dollars, et des 22% de Première cédés à News Corp pour 1,5 milliards de dollars. La situation devient critique. Kirch demande le soutien des politiques allemands en vain. Sa chute est programmée Kirch est poussé de vendre ses actifs.

En février 2002, Ecclestone propose 700 millions de dollars pour racheter les 75% du groupe Kirch qui refuse et,  qui proteste auprès de la presse économique,  qu’il accuse de colporter de mauvaises nouvelles afin que le groupe ne puisse plus trouver une banque et une solution financière à ses créances. L’ambiance est lourde. Ecclestone est soupçonné d’avoir conclu un accord avec Daimler et FIAT afin de reprendre le contrôle de son empire et de redistribuer le capital au constructeur du GPWC. Les jours passent et finalement un premier miracle s’annonce avec un groupement de banque allemande, qui détiennent l’équivalent de 2,7 milliards de dollars d’actif prêtés du groupe Kirch, accepte d’offrir un nouveau prêt pour 960 millions de dollars et 40% de prise de participation. Mais tout se complique car le montage financier pour sauver le groupe allemand définit un groupement de société et de croisement de participation qui rend la prise de contrôle des banques difficiles. En effet il apparait que le groupe Axel Springer sert de fond de garantie aux banques de la société Speed Investments. C’est-à-dire 668 millions de dollars. La dette de Kirch est dévoilée par le Wall Street Journal : 11 milliard de dollars, pire que prévu.

Fin du mois de février 2002, Kirch se met en situation de crise et une rumeur de la Deutsch Bank amplifie les rumeurs de déchéance du groupe média. Ecclestone cherche des solutions, pour simplifier son programme de revenus TV, il discute avec ABC pour céder la totalité des droits télévisés de la Formule 1. Leo Kirch en mars 2002, donne l’illusion d’avoir encore son destin en main. Ce n’est pas le cas, car le groupe Alex Springer refuse de prendre le contrôle de ProSiebenSat1. Le groupe Kirch s’effondre comme un château de carte. Personne ne souhaite reprendre les actifs du groupe allemand : Murdoch refuse, Berlusconi aussi, idem pour TF1. Ce sera finalement les banques, sous la coupe de Speed Investments (JP Morgan, Lehman Brother et Bayerische Landesbank), qui récupèrent 75% de la SLEC de Bernie Ecclestone.

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Mister E, le chevalier blanc Kirch

Suite de notre récit en quatre parties de l’évolution de l’empire de Mister E et les déboires des repreneurs depuis dix ans. deuxième volet : Le chevalier blanc Kirch.

Du coté de la bourse de Frankfort, une rumeur indique que Leo Kirch et son empire est intéressé pour prendre le contrôle de EM.TV. En décembre 2000, l’action du groupe allemand n’est plus que de 4,5 $, la valeur chute à 400 millions de dollars. Ecclestone pris dans l’étau par les constructeurs, se résous à négocier avec Kirch, seul personne intéressé par le catalogue de droit de EM.TV. A ce moment précis, la valeur de la Formule 1 a elle aussi chutée, car les 10% du groupe allemand ne représente plus que 40 millions de dollars au lieu des 880 initiaux. La SLEC ne vaut plus que 1,5 milliards de dollars !

En Janvier 2001, une enquête pour délit d’initier est ouverte contre Thomas Haffa, le fondateur d’EM.TV. Un porte-parole de l’entreprise allemande confirme quelque jour plus tard qu’un protocole d’accord a été signé entre EM.TV et Kirch Group. La participation que détient EM.TV sur la Formule 1 sera vendue 550 millions de dollars à la mi-février, au plut tôt. Mais les dettes de l’empire sont empiriques et l’option de 25% de la SLEC ne sera pas honorée qu’au bon vouloir de Leo Kirch. A ce moment, la SLEC n’est de valeur que les 1,1 milliards de dollars que Kirch souhaite lui donné. Bernie Ecclestone, un genou à terre prend la décision qu’on ne lui reprendra plus dans pareil aventure. D’autant plus qu’il sait que Kirch est aussi fragile que EM.TV et fortement endetté. En effet le rachat de ses parts provient de prêt bancaire.

Mais les banques se rebiffent, MGPE annonce par voix de presse que la Formule 1 est mal gérée et que son avenir est épouvantable. Pire, l’investissement en F1 rend la banque caduque dans son équilibre. Vint quatre heures plus tard, l’empire Kirch Media a décidé d’améliorer son offre pour prendre le contrôle EM.TV. Dans le cadre de l’offre de Kirch pour EM.TV, il est entendu que la société a convenu qu’elle versera 1 milliards de dollars pour prendre le contrôle de 25% de la SLEC en plus des 50% déjà acquit. Ecclestone sauve l’honneur et son groupe est valorisé 3 milliards de dollars, car Kirch à acheter les 50% pour 550 millions de dollars précédemment, en faite 24,5%, en propre et le reste au banque via Speed Investment.

Soulagé en mars 2001, Bernie Ecclestone s’en retourne à la gestion de son quotidien. Son empire est donc géré à 25% par lui, 49.5% par le groupe Kirch et 25,5% par Speed Investments, composée de JP Morgan, Lehman Brother et Bayerische Landesbank, qui ont avancés l’argent à Kirch.

Cette gestion au quotidien comprend des négociations des prochains Accord Concordes et un bras de fer débute entre Ecclestone et les constructeurs. Ceux si souhaitent plus que les 47% de la FOA que leur donne l’argentier. Les discussions sont stériles, chacun campant sur ses positions et la guerre froide débute. Elle durera plus de 5 ans.

Fin juillet 2001, complication avec Kirch. Car la SLEC est détenu par un accord entre Speed Investments et Kirch Group. Toutefois si l’alliance se rompait le groupe ne disposerait en propre que de 36,75% de la SLEC. La famille Ecclestone 25% et 38,25% restants seraient disponibles. L’argentier prend conscience que l’alliance forcée avec le magnat allemand est trop fragile. Surtout que déjà la presse économique tire à boulet rouge sur la politique de Kirch d’acheter à crédit des droits sportif hors de prix. A ce moment précis, Ecclestone comprend qu’il devra composer avec les banques qui détiendront à terme 75% de son empire.

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Mister E, ce qui a provoqué EM.Tv

Depuis la fin des années 90 la Formule 1 a eu six propriétaires, mais un seul patron, Bernie Ecclestone. Récit en quatre parties de l’évolution de l’empire de Mister E et les déboires des repreneurs depuis dix ans. Premier volet : Ce qui a provoqué EM.TV.

Dès 1998, l’idée de mettre en bourse son entreprise représentait la seule solution de pérennité pour Bernard Ecclestone. Lui qui avait crée au milieu des années 90, la FOM (Formula One Management) et la FOA (Formula One Administration). Le projet de cotation en bourse a été long, Une holding a été crée : Formula One Holding en 1999 afin de satisfaire la transparence des marchés. Le projet était donc de coté en bourse du Luxembourg, la Formula 1 Finance BV. Aucune action ne pouvait être vendu avant mai 2002 au plut tôt. Si vente il y a, à partir de cette date, seul 1,3% pourrait être vendu entre mai 2002 et mai 2004. Chiffre qui passe à 2% par an en mai 2004 et ensuite de 3% par an jusqu’à l’échéance de novembre 2010. Huit mois de procédure plus tard et refus des hautes autorités. Premier problème :

Fin 1998, Bernie Ecclestone avait procédé à un prêt de 2 milliards de dollars, qui aurait été remboursé grâce à la cotation. Ce prêt établit en décembre 1998, auprès de la banque allemande WestLB et Morgan Stanley, d’une valeur finalement de 1,4 milliards de dollars, doit être remboursé d’une manière ou d’une autre. Ce qui a provoqué la structure que nous connaissons aujourd’hui.

Ecclestone crée la SLEC fin 1999, une super holding qui regroupe tout ses actifs et en vend une part à la banque Morgan Grenfell Private Equity, filiale de la Deutch Bank. Les tractations sont longues et perturbées par TAG Group, le groupe Benetton voir même son vieux rival IMG McCormack. Ecclestone hésite et finalement accepte de cédé 12,5% du capital de la SLEC pour 325 millions de dollars, avec une option pour les 37,5 autre pourcent. Nous sommes en décembre 1999. Hors fin février 2000, Hellman & Friedman, reprend l’option au nez et à la barbe de Morgan Grenfell pour 975 millions de dollars. Mais déjà pointe EM.TV depuis quelques semaines. L’empire de Bernie Ecclestone est évalué 2,6 milliards de dollars.

Six semaines plus tard, EM.TV a racheté les parts des deux banques pour 1,6 milliards de dollars. Le deal est en deux parties : une partie en cash de 712,5 millions de dollars et une autre partie en échange d’action, soit 10% de EM.TV. En faite il apparait que la société, spécialisée dans les produits dérivés et les droits, a rachetée Speed Investment Ltd qui est née du regroupement des deux banques : Hellman & Friedman et MGPE et a ensuite vendu au groupe allemand. Etant donner que Bernie Ecclestone a été le commissionné dans l’affaire, il touche 300 millions de dollars. L’empire de Bernie Ecclestone est évalué 3,2 milliards de dollars.

Juillet 2000, Ecclestone et Max Mosley négocie l’obtention des droits d’exploitation de la Formule 1 auprès de la FIA. Finalement en février 2001, un deal de 100 ans (2001-2101) sera conclu et signé en avril, pour la modique somme de 360 millions de dollars. L’avenir est assuré, mais le tableau s’assombrit subitement au dernier semestre de l’année 2000. EM.TV subit des rumeurs sur les marchés financiers qui commence à la fragilisé. Dès septembre, Ecclestone dément la réalité, mais l’argument ne dupe personne. Les 22 et le 26 novembre 2000, l’action EM.TV chute, passant de 88$ à 17$ et les analystes pensent que le groupe allemand est une proie pour les nouveaux géant multimédias que sont AOL Time Warner, Vivendi voir même Disney. EM.TV voit sa valeur passée de 8 milliards à 2 puis 1,6 milliard de dollars en quelques jours.

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