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Note du Mardi – L’avenir de la Mercedes W14

notedumardi-900x6757165869066367047722.jpgLa situation de Mercedes AMG F1 lors de ce début de saison 2023 est un cas assez unique dans l’histoire de la Formule 1.

Par le passé, il est déjà été vu le déclin en trois parties d’un top team, avec Team Lotus (1973-1975), McLaren (1976-1978), Red Bull Racing (2013-2015). C’est-à-dire remporter un titre de champion du monde en année 1, puis 3 victoires en année 2 et zéro victoire en année 3. Nous avons aussi déjà vu une équipe championne du monde passer de héro à zéro. C’est-à-dire remporter un titre de champion du monde et la saison suivante ne remporter aucune victoire. Cooper entre 1960 et 1961, Brabham entre 1967 et 1968, Team Lotus entre 1978 et 1979, Scuderia Ferrari entre 1961 et 1962, 1964 et 1965 et 1979 et 1980, Williams entre 1987 et 1988, puis entre 1997 et 1998, Benetton entre 1995 et 1996 et Brawn/Mercedes entre 2009 et 2010. Mais le cas Mercedes AMG 2022 est assez rare.

L’équipe allemande a largement remporté le titre de champion du monde en 2020, puis s’est battu de haute lutte contre Red Bull Racing Honda en 2021, remportant son 8ème titre d’affilé. Mais, en 2022, l’équipe a terminé péniblement à la 3ème place du championnat, mais surtout avec une unique victoire en fin de saison.

Pour retrouver un scénario identique, il faut remonter dans le temps. 1953/1954 et 1981/1982.

1953, la Scuderia Ferrari domine le monde de la F1 avec sa 500F1 4cyl. Alberto Ascari cumule les records et les victoires depuis 1952, mais la réglementation change en 1954, passant de 2L à 2,5L. A Maranello on fait évoluer le moteur champion, alors que Mercedes avait conçu une monoplace spécifique à 8cyl en ligne. Le déficit de puissance était flagrant : 250 cv pour le moteur italien contre 280 cv pour le moteur allemand. Il faudra attendre 1958 pour voir revenir Ferrari au sommet.

1981, l’équipe Williams remporte le titre constructeur pour la deuxième fois de son histoire. Mais le titre pilote est emporté par Nelson Piquet lors de la dernière course du championnat du monde. Pour 1982, l’équipe va remporter un titre de champion du monde avec Keke Rosberg de haute lutte aussi, mais l’équipe va terminer 4ème du championnat constructeur. En retard techniquement, alors que les moteurs turbo arrivent en masse et les châssis carbone également. Williams propose une monoplace poussée à l’extrême pour 1983, mais ne remporte qu’une seule victoire, une 4ème place constructeur et un lent déclin. L’équipe devra récupérer son retard (premier châssis 100% carbone en 1985), pour remporter a nouveau les titres en 1986 et 1987.

Dans les deux cas, le problème était technique. Une direction fausse.

Dans sa philosophie, Mercedes AMG ressemble à McLaren dans les années 2000. Une époque ou l’équipe de Woking a perdu pied progressivement à vouloir entretenir sa philosophie et sa culture. Provoquant un scandale d’espionnage en 2007 en épitaphe et une parenthèse jusqu’à l’arrivée de Zak Brown en 2017.

Pour l’histoire, Ferrari n’a remporté qu’une seule course en 1955 (avant de récupérer les Lancia D50 et remporter le titre avec Fangio en 1956), tout comme Williams en 1984 (avant de retrouver la victoire en 1985). Le destin de la W14 pourrait être similaire à la W13… Avant un retour ?

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F1 – Après 8 GP : Statistiques qualification et course

Le Grand prix d’Allemagne marquera officiellement la mi-championnat et les premiers bilans. Plusieurs donnés techniques vont être étudiés, mais deux donnés statistiques, simples, ne sont pas négligés : le rapport en qualification entre les deux pilotes et le rapport en course.

Hier, TomorrowNewsF1 indiquait que chez Toro Rosso, en qualification le rapport est de 2 à 6 en faveur de Sébastien Buemi alors qu’en course le jeune pilote suisse a terminé 5 fois devant Sébastien Bourdais sur 8 Grand Prix disputés. Quid des autres ?

En qualification, le pilote dominant le plus son équipier reste Fernando Alonso avec un cruel 8 à 0 sur Piquet, suivent ensuite le duo Vettel – Webber avec un rapport de 7 à 1 pour l’Allemand.  Chez Williams ou le même score est à signaler en faveur d’un autre allemand : Nico Rosberg sur son équipier Nakajima.

Suivent les fameux 2 à 6 (ou l’inverse) : c’est le cas chez BMW ou Kubica domine à 6 reprises sont équipier Heidfeld, tout comme Trulli sur Glock et Button sur Barrichello. Chez Force India le rapport et de 5 pour Fisichella à 3 pour Sutil.

Egalité parfaite chez McLaren et Ferrari  ou chacun des pilotes a dominés l’autre en qualification à 4 reprises.

Reste que coté course la différence est étonnante et la qualification ne fait pas tout. Si chez Ferrari l’égalité est toujours parfaite entre les deux pilotes, tout comme chez Toyota avec un 4 à 4, il en est tout autrement pour le reste du plateau.

Hamilton a devancé, en course, à 6 reprises Kovalainen, Rosberg à 8 reprises Nakajima, Alonso à 7 reprises Piquet, tout comme Button avec Barrichello et Fisichella a dominé à seulement 5 reprises Sutil.

Mais il y a deux cas particuliers : BMW et Red Bull.

Nick Heidfeld, pourtant largement dominée par son équiper Robert Kubica, devance toutefois le polonais en course à 5 reprises contre trois au vainqueur du Grand Prix du Canada 2008. Chez Red Bull, c’est Mark Webber qui domine Sébastien Vettel sur le même rapport de 5 résultats devant son équipier Allemand (malgré deux victoires).

  • Nom Duo Pilote – qualif – (course)

  • Hamilton. Kovalainen – 4 à 4 – (6 à 2)
  • Massa .  Raikkonen – 4 à 4 – (4 à 4 )
  • Heidfeld .  Kubica – 2 à 6 – (5 à 3)
  • Alonso . Piquet – 8 à 0 – (7 à 1)
  • Glock . Trulli – 2 à 6 – (4 à 4 )
  • Bourdais . Buemi – 2 à 6 – (3 à 5)
  • Vettel . Webber – 7 à 1 – (3 à 5)
  • Rosberg . Nakajima – 7 à 1 – (8 à 0)
  • Button . Barrichello – 6 à 2 – (7 à 1)
  • Fisichella . Sutil – 5 à 3 – (5 à 3)
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F1 – La logique des chiffres

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7, 9, 11, 13, 14, 27… Il ne faut pas chercher un lien mathématique à ces chiffres : Ils n’ont qu’un seul rapport, ce sont tous des chiffres records, toutes disciplines confondues. Ils ont été la norme et ils ont tous été battus. Dimanche dernier, Roger Federer est entré dans l’histoire en remportant son 15ème titre du Grand Chelem, le record précédent était de 14 (détenu par Pete Sampras). La logique des chiffres…

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