Le feuilleton Ferrari- Alonso, la semaine dernière, a mis en lumière une rumeur étonnante : Sébastien Vettel. En effet le jeune allemand, selon les bruits, pourrait être ressenti comme équipier de Fernando Alonso chez Ferrari à l’horizon 2010-2011. Même si Vettel a avoué son intérêt pour la Scuderia, rien n’est si simple et cela inquiète même la presse Espagnole.
Un remake Hamilton – Alonso, pensent certains à l’idée de voir le line up Ferrari fantasmé Vettel-Alonso. Hors l’idée est loin d’être réaliste. Certes le plus jeune vainqueur en Grand Prix a déclaré au journal allemand Welt an Sonntag : « Mon but a toujours été de piloté pour Ferrari un jour, mais la continuité est très importante et c’est pourquoi je suis resté chez Red Bull. » Sage décision d’un pilote intelligent qui ne souhaite pas grillé les étapes et qui a conscience de démontrer et confirmer son talent dans les deux années à venir.
Son contrat Red Bull est établit sur une base de deux années (2009-2010), mais son avenir sportif, s’il confirme son talent, sera à l’image d’un Kimi Raikkonen. En effet, BMW Sauber semble fermement décidé, d’après certaines informations, à vouloir obtenir les services de Vettel en 2011, afin de combler les départs prochains de Robert Kubica et Nick Heidfeld. Car l’idée de faire le remake d’Alonso-Renault, séduit BMW et son conseil d’administration pour l’avenir.
Pourtant, les manœuvres de Ferrari sont connues : Elle annonce son intérêt pour un pilote, souvent jeune, et ensuite elle l’observe, et attend qu’il soit vainqueur de Grand Prix, ou encore qu’il se soit battu pour un titre pour pouvoir en faire son leader. Sauf dans le cas Massa qui restera un cas historique. Dans ce rôle, Michael Schumacher a approuvée le talent de Vettel, donc il faudra attendre 6 ans environ avant de voir le prodige en rouge, c’est-à-dire en 2014 (tiens après le contrat de Fernando Alonso chez Ferrari…)
Car l’avènement de Fernando Alonso chez Ferrari s’inspire du processus mis en place pour Michael Schumacher en 1996. C’est-à-dire avoir un pilote à ses cotés, certes rapide, mais disposant d’une image propre qui ne devant pas faire d’ombre au leader. Les liens entre la famille Todt (moins pour Jean depuis quelques mois), et la Scuderia permettent d’espérer Sébastien Bourdais…
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