Demain ne meurt jamais, maxime connue de tous les fans de James Bond, qui s’applique de plus en plus à l’équipe Williams F1. Annoncée en quasi faillite, ou gravement en difficulté avec la situation de son sponsor et partenaire financier RBS, Dominic Reilly, directeur commerciale Williams, indique que l’équipe a des solutions.
Contrairement aux équipes Red Bull et Force India, Williams F1 n’est pas tenu par un milliardaire qui appose ses marques sur sa monoplace. Elle doit séduire des annonceurs. Tache peu évidente en ces temps de crise économique ou la vision et la confiance des entrepreneurs du monde entiers est morose.
Récemment Philips et l’équipe anglaise ont conclus un accord qui est le fruit d’une longue coopération datant du début des années 2000. La notoriété de la Formule 1 a fini par convaincre les néerlandais d’investir plus dans l’équipe de Grove.
Une démarche de plus en plus difficile, en effet, car la concurrence est plus importante qu’il y a encore 5 ans. » Nous évoluons dans un marché très concurrentiel. Nous sommes non seulement en concurrence avec d’autres teams de F1, mais aussi contre les clubs de football et les médias avec leurs offres publicitaires. C’est très dur. « Précise Reilly.
» Rarement le premier contact apporte une signature « . Cela a été le cas de Samsung, démarché par Williams courant 2005 et qui, finalement, a signé un accord de sponsoring avec le club de Football de Chelsea.
L’image de marque est très importante pour un sponsor et l’équipe Williams, en joue. A la manière de Ferrari qui se pose comme étant historique et prestigieuse, l’équipe Williams annonce une tradition et une histoire. L’avenir ? Petrobras quittera l’équipe et sera vraisemblablement remplacé par BP ou un autre pétrolier émergeant, le cas Baugur est plus difficile car il concerne une enveloppe de 40 millions d’euros pour 2009, qui ne sera pas honorée. Mais des discussions avec Air Asia, pour une extension de son sponsoring pour une année, à la manière de Emirate en 2006 avec McLaren, est en alternative.
Le cas Lenovo, sera aussi au centre de l’avenir de l’équipe Williams, car avec une enveloppe de 40 millions de dollars annuel, l’équipe ne pourra pas se permettre de laisser partir un sponsor que Renault et BMW Sauber souhaite séduire.
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