Le manufacturier de pneumatique japonais Bridgestone souffre. Déçu aussi par le plan drastique (sic) de réduction de coût de la Formule 1. Car rien n’est fait pour l’équipementier.
Bridgestone dépense environ entre 100 et 150 millions d’euros par an en fourniture et sponsoring pour la Formule 1. Faisant de lui un partenaire important et crucial. Toutefois, la récente réforme engagé par le duo FOTA/FIA ne réduira pas ses couts bien au contraire !
Si les équipes réalisent 30.000 km de test cet hiver, mais qu’elles n’ont pas le droit de le faire durant toute l’année, alors que les Grand Prix vont devenir des plates formes d’essais avec en plus un GP de plus au calendrier, Bridgestone calcule une addition qui restera aussi salée que celle de 2008.
Alors Bridgestone lance un avertissement sur résultats. Pour l’ensemble de son exercice, le constructeur de pneus japonais mise sur un bénéfice net de 96 millions d’euros contre 580 millions d’euros auparavant.
Il justifie cette déconvenue par une baisse des ventes couplée à la hausse du yen.
Une menace direct pour la Formule 1 pour que le paddock pense aussi à ce fournisseur laissé pour compte dans les réformes de réductions de coûts.
Lire aussi : Michelin réduit son activité pour faire face à la crise.
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Donc, finalement Michelin auait dû rester – les 2 manufacturiers auraient pu se partager ensemble les coûts…non ?