Dossier Tomorrow : Le mystère Villeneuve Partie 1


Des débuts hallucinants, une carrière en dent de scie, Jacques Villeneuve a réalisé son retour en F1 en 2005 chez Sauber, un retour mi figue mi raison. Mais un champion.

DES DEBUTS HALLUCINANTS

1er Août 1995, suite à sa formidable saison Indycar ponctuée par le titre de champion et la victoire aux 500 miles d’indianapolis. Jacques Villeneuve essaye à Silverstone une F1. Ecclestone voulait du sang neuf et veut le Canadien. Il l’aura et ne le regrettera pas.
En effet Jacques devient rapidement le chouchou du public et des médias et démontre tout son talent en piste grâce à des dépassements. Depuis Senna, aucun pilote n’avait dépassé en piste à l’époque.
Son monument : le dépassement sur Schumacher à Estoril dans la courbe qui mène à la ligne droite par l’extérieur !
Le pilote devient l’anti Schumacher trop fade malgré son arrivé chez Ferrari et sa dimension de champion du monde. L’allemand se fait démolir en popularité par un jeune québécois. Jacques Villeneuve en cette année 1996 va aussi devenir une petite star du paddock, et commence à avoir des sponsors perso. Il signe un contrat avec Hype, une boisson énergisante. Mais le caractère du pilote n’a pas d’égale et quand lors de la cérémonie de présentation à la presse de l’accord entre lui et cette boisson, un journaliste lui a posé la question de savoir ce qu’il pensait de ce type de breuvage, réponse de Villeneuve : « Je trouve que ces boissons sont mauvaise pour la santé ». Personne n’a voulu savoir si cela était une boutade ou la réalité de sa pensé.

Finalement Villeneuve devient un champion du monde potentiel et même réel en 1997.
Puis 1998, Williams amorce son déclin et le champion du monde en titre critique le nouveau règlement, le moteur, les pneus, la voiture. Pourtant il est le pilote le plus populaire du plateau, multipliant les contrats pub (Kappa, Baume et Mercier) comme ses teintes de cheveux. Il était l’idole de la F1.

UNE CARRIERE EN DENT DE SCIE

Mais malgré cela, il lui faut un nouveau challenge, ce sera l’équipe BAR. L’équipe parfaite pour Villeneuve, car l’équipe était entièrement tournée sur lui, comme Ferrari avec Schumacher.
C’est aussi à partir de ce moment que le champion du monde 1997 va devenir détestable.
Il ne faisait plus de relation publique et ces interviews tournaient au coup de gueule permanent, D’où une réputation de pilote jamais content, mais qui profite du système. Il faut dire que l’équipe BAR n’a aussi pas beaucoup d’amis dans le milieu et quel a commencer sa carrière en F1 par un contentieux avec la FIA avec son concept de voiture de couleur différente.
La 1er année, 1999 sera catastrophique, la voiture n’est pas mauvaise, mais l’ensemble et d’une fiabilité déplorable.
L’année suivante ira mieux grâce au Moteur Honda et surtout un alourdissement de 20kg. Durant cette deuxième année chez BAR, Villeneuve recommence à faire parler de lui dans les autres équipes. Mclaren, Benetton (piloté par Renault) et BAR sont intéressé par ces services. L’équipe de Ron Dennis lui propose le contrat de David Coulthard, mais recule finalement car le québécois et aussi chère que Mika Hakkinen. Flavio Briatore lui, fraîchement arrivé chez Benetton Renault, souhaite Villeneuve pour 3 ans. En se sens il lui propose un contrat de 30M$ sur cette durée. Villeneuve visite les locaux et reste très intéresser. Mais voilà la proposition de BAR. L’équipe étant bâtie autour du champion du monde 97, l’équipe ne veut pas voir partir son emblème. C’est alors que BAT (British American Tobacco) propose le chantage suivant :
Carte blanche sur le salaire de Jacques, il doit rester sinon 300 personnes se retrouvent aux chômages.
Finalement Graig Pollock et Villeneuve signe un contrat de 3 ans de 60M$ avec une année 2001 pour 16M$, 2002 pour 20M$ et 2003 pour 24M$.

Puis vient 2002, la révolution chez BAR, David Richards débarque dans l’équipe avec son équipe de management. Le salaire de Jacques Villeneuve est montré du doigt. Pensé donc 20M$ pour les même performances en piste que Panis payer lui 3M$, Richards pense qu’il est volé. Surtout que JV ne brille pas plus que cela avec une voiture qui n’est pas vraiment une F1. Car Moteur et Châssis ne sont pas les plus réussi du plateau.
La campagne Anti – Villeneuve débute là dans la presse anglaise.
Button lui donnera le coup de grâce. A force de déclaration méchante et agressive du québécois envers son coéquipier anglais en début de saison. JV se retrouve à la fin 2003 avec la réalité des chiffres devant lui, Button a été plus performant que lui et il coûte beaucoup moins chère, 3M$.
On peut remarquer que la démarche de BAT, le sponsor de l’équipe n’est pas très sympathique envers Villeneuve car ce sont eux qui voulaient le garder et lui ont proposé un contrat en or pour ne pas qu’il quitte l’écurie pour Renault fin 2000.
Enfin en fin de saison 2003, Jacques est sur la touche. Depuis Mansell et Prost ont avait jamais vu de Champion du monde mis de coté.
Pourtant des solutions ont été proposés, comme stabilisé le salaire de JV à 16M$ payer en 2003 par Forsythe en Champ Car et BAR à 50/50 puis revenir chez BAR en 2004 pour la même somme.
Pourtant après une saison 2004 remplis de spiritisme, il signe chez Sauber après un petit entraînement chez Renault en fin de saison ou certes il n’a pas brillé, mais il était aussi performant que Alonso.

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