L’avenir média de la Formule 1

L’arrivé du CVC à la tête de la F1 relance de nombreux sujet pour accroître encore plus la rentabilité de la Formule 1. Des sujets pour la plupart mis au placard de l’histoire en début des années 2000, mais qui pourrait d’ici 2 à 10 ans ressortir pour le plus grand plaisir du consommateur F1 et surtout du porte monnaie du nouveau propriétaire de la F1.

Lorsque le groupe Kirch avait racheté en 2001, la SLEC de Bernie Ecclestone, l’empire de l’allemand était basé sur la télévision payante. A l’époque beaucoup de patron d’écurie, soudain pris par l’angoisse de se voir coupé du public par le projet de télévision Peer to peer de Kirch, avait demander des solutions alternatives à Bernie Ecclestone pour accroître leurs revenus financiers.

D’abords les droits pour les radios hertziennes ont explosés, RMC payant 300.000 euros l’année, alors que le droit était de 60.000 euros auparavant. Et aussi l’accès payant au journaliste de presse écrite.

Hors ce dernier point a soulevé beaucoup de protestations. Comme souvent, la presse écrite prétextant que si on faisait payer ses journalistes pour avoir accès à l’information, ceci était ni plus ni moins un pour eux l’empêchement à la liberté d’informé. Kirch, en soucis financier n’a pas insisté.

A l’époque, lors des Jeux Olympique de 2000 à Sydney, le média américain CBS qui a les droits exclusifs des jeux a fait payé les connexions Internet aux journalistes de presse écrite et de radio. 5 euros l’heure à l’époque. L’idée de Kirch était de faire la même chose, car en plus de la presse écrite, les sites Internet commençaient à pointer leurs nez.

Autre projet plus récent pour la F1 : la VOD, alias la vidéo à la demande. Remplaçant le Peer to Peer avantageusement, la VOD permet de gagner de l’argent via Internet. La NBA diffuse ses matchs sur Google Vidéo pour 5 euros, et 1 millions de personnes dans le monde téléchargent régulièrement les matchs de LeBron James.
Il n’est donc pas à exclure que d’ici 2 ans nous pourrions télécharger un GP le lendemain voir quelques jours après sur Internet.

Enfin le dernier point de croissance est la télévision mobile. Pour le moment à l’age de pierre, ce type de média permettra de voir des résumés de courses, des reportages et autre best of et zapping d’une course de F1. Le tout pour un abonnement avec option de 10 euros supplémentaires. Les résultats de la coupe du monde de Football 2006 reste encourageants. 1 milliards d’euros de chiffre d’affaire est l’estimation des revenus que peut tiré la F1 de ce type de produit tout les ans, d’après un cabinet de conseil média.

Le CVC n’a pas le choix, La F1 doit évoluer son modèle économique basé sur les revenus TV pour moitié. Le salut passera par Internet, les mobiles, les produits dérivés.

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