A partir du moment où le Dr Helmut Marko a lancé l’ultimatum de deux mois envers Renault Sport F1, le marketing de Red Bull directement inspiré par Dietrich Matershitz envisage les possibilités. Elles sont au nombre de trois : Mercedes-Benz, Ferrari et Renault.
Concernant la marque à l’étoile allemande, l’idée était auparavant séduisante mais ne relève plus vraiment d’un intérêt particulier aujourd’hui. Sur la base du projet discuté en 2010, l’idée est de proposer une offre similaire à ce qu’avait réalisé Renault avec Williams et Benetton en 1996-1997. Un duel Mercedes AMGF1 et Red Bull Racing/Sébastian Vettel. Une proposition séduisante sur le papier mais le problème est que la marque allemande investit beaucoup d’argent dans son équipe et ne souhaite pas débourser plus pour soutenir une autre. Malgré les fortes retombées médiatiques d’une telle alliance (étant donné le niveau de performance de l’équipe de Brackley) le projet est fragile et le groupe de Stuttgart aurait déjà refusé le principe d’une fourniture oralement.
Le marketing avait évalué en 2010 également une alliance tripartie Red Bull/Ferrari/Sébastian Vettel. L’idée masquée qui a inspiré ce projet était de couper la route du quadruple champion du monde à Maranello. Une fourniture Ferrari auprès de Red Bull serait intéressante pour tout le monde. Sauf que l’unité moteur italien n’est pas considéré comme meilleure que le Renault, par les ingénieurs de Milton-Keynes.
Ainsi une autre idée a commencée à émerger. Celle de produire son propre moteur. Déjà inspiré depuis 2006 via le rachat de Cosworth ou une société autrichienne AVL. C’est une autre approche qu’il est intéressante de révéler. Racheter Renault Sport F1 et y injecter plus d’argent. L’idée avait déjà séduit la marque française en 1998, lorsque Craig Pollock avait proposé de racheter Viry-Châtillon à Christian Contzen, via British American Tobacco. Mais l’idée pourrait fortement ressembler à ce que McLaren souhaitait faire avec Illmor fin 2001…
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Red Bull devrait peut-être considérer que courrir en F1 c’est en premier lieu courrir contre les autres, avec une voiture équivalente à la concurrence. Sans avoir 2 secondes d’avance par tour et de pouvoir gérer les trois quarts des tours restant.
Sans compter la disqualification de Ricciardo, ils
ont quand même fait 2 podiums, avec un moteur indigne de leur « rang ».
Je préfère nettement l’attitude de Ferrari : on n’est pas devant mais on travaille.
Ils devraient plutôt travailler plutôt que de se plaindre.
Mais en regardant ils ont quand même fait (presque) 2 podiums en 2 courses !
C’est sur que le retour sur terre doit être douloureux, mais la F1 c’est courir contre les autres, pas se promener 2 secondes devant.
Intéressante l’hypothèse de racheter un « motoriste »….et derrière de revendre des moteurs à une ou deux autres écuries pour essayer d’autofinancer.