GP d’Autriche 2014, lors des qualifications Lewis Hamilton rate son meilleur tour. Volontairement. Comme il l’annoncera que plus tard devant un Niki Lauda aussi inquiet qu’abasourdi par la manœuvre. Ajoutant les tensions de Monaco et celle d’Espagne, le feuilleton devait rapidement se terminer avant que la seconde partie du championnat ne tourne à la tragicomédie.
L’annonce de la prolongation du contrat de Nico Rosberg doit être comprise comme un message de la part du constructeur allemand, qui n’a rien contrôlé en coulisse. Un message montrant que le clan des « méchants » était du côté des Rosberg. Dès février une rumeur d’extension du contrat a été entendu dans la presse allemande. Il a fallut attendre la course de Bahreïn pour que Keke Rosberg entre officiellement dans le jeu d’influence et valoriser rapidement les performances de son fils. Un préaccord a été réalisé à l’horizon du GP de Monaco. Dans l’attente. Dans les bureaux de Stuttgart les relations entre les deux pilotes inquiètent. Mais, pragmatique le service marketing a commandé des études de marchés pour mesurer l’impact d’une victoire de Rosberg avec la marque à l’étoile en championnat du monde.
Du côté des « gentils », le clan Hamilton reste silencieux. Le contrat se termine à la fin de cette saison et l’option pour 2015 ne sera activée que d’ici fin août. Sauf que pour le moment le champion du monde 2008 n’est absolument pas pressé d’envisager la chose. L’échéance de la course à domicile du constructeur allemand et la tradition vieille de deux décennies d’annoncer les pilotes de l’année suivante ont abouti, non pas comme souhaité par l’annonce des deux pilotes, mais par l’annonce du renouvellement du contrat de Nico Rosberg. Seulement.
Un signe que le management de l’équipe de Brackley ne maîtrise pas réellement les événements et que ce sont les agents et les pilotes qui donnent le tempo en réalité. Inquiétant.
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