Tension en Formule 1 autour des pneumatiques. Dès les derniers essais de Barcelone la rumeur Michelin pointait son nez (voir : Michelin vise un retour en 2011) . A Bahreïn, un homme du bibendum trainait d’ailleurs dans les paddocks de Sakir. La rumeur a pris une telle ampleur que Bridgestone se trouve perturbé et sous pression . Mais le problème est présent. Le manufacturier japonais quitte la Formule 1, fin 2010, et la réunion entre les deux séances d’essais, des membres de la FOTA, n’avait qu’un seul thème : Les pneus.
Car si Michelin a exprimé le désir de revenir en Formule 1, ce n’est pas pour avoir les mêmes conditions que son concurrent Bridgestone. Le manufacturier Français souhaite revenir, mais à ses conditions.
Dans un premier temps, Michelin souhaite que la Formule 1 dispose de pneus de 18 pouces. Folie ? La marque française argumente sa proposition par la synergie possible dans les règlements en DTM- LMP1 et des protos des 24h du Mans. Les Formule 1 utilisent des jantes de 13 pouces. Une proposition qui n’est pas pour satisfaire certains membres de la FOTA.
Selon les membres de la FOTA ces jantes de 18 pouces feraient modifier une bonne partie des monoplaces et donc d’augmenter les coûts. Mais l’autre proposition de Michelin est encore plus déroutante.
Michelin propose aux équipes de participer aux coûts annuels de ses pneus à hauteur de 2 à 5 millions d’euros. Le dilemme donc. D’où l’idée, qui se repend dans le paddock en cette fin d’après midi, que plusieurs manufacturiers de pneumatiques pourraient fournir les équipes en 2011, au lieu d’un seul et unique.