GP d’Inde et la jurisprudence Valencia

Le retrait du Grand Prix d’Inde du calendrier 2014 a une raison essentiellement économique, mais la course de New Dehli est la première victime de l’effet Valencia sur les contrats des promoteurs de circuit.

Lorsque Bernie Ecclestone signe son accord avec la société de promotion espagnole Valmor Sport dans le premier trimestre de l’année 2007, afin d’organiser une course de Formule 1 dans le port de Valencia. L’accord portait sur une durée de 7 ans (jusqu’en 2014). Sauf qu’il n’y a eu trois éditions, avant que la course ne soit supprimée du calendrier 2011. La raison était simple : Les promoteurs n’ont pas payé l’équivalent de 70 millions d’euros de redevance à la Formula One Management (FOM) sur la période 2008/2009/2010. Les pourparlers entre l’argentier de la F1 et Valmor Sport n’aboutissant à rien. Un détail avait été alors révélé.

Dans le cas ou l’organisateur versent par exemple 10 ou 20% de la somme initialement prévue, Bernie Ecclestone pourra réintroduire la course dans le calendrier. Avec l’espoir, sans certitude, de recevoir le complément financier dans les délais compatible avec la publication d’un calendrier, qui certifie que chaque course est économiquement viable à 100%. Sous peine d’être supprimé. A ce jeu, Bernie Ecclestone a été très patient avec beaucoup de promoteur de circuit.

Mais depuis, ce n’est plus le cas, principalement à cause du projet d’introduction en bourse de la Formule 1 en 2012. Cette petite clause a été supprimé des contrats Coréens (signé en octobre 2006) et Indien (initialement signé en Juin 2007, puis en Septembre 2008), juste avant leur introduction dans le calendrier en 2010 et 2011. Depuis lors, les promoteurs de circuits ne peuvent plus avoir d’alternative pour rester en F1. Soit ils paient l’intégralité de la redevance, soit il quitte le calendrier.

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