Lorsque Sébastian Vettel paraphe à Salzbourg son nouveau contrat en 2011, l’ambition de Red Bull était de sécuriser le plus possible son pilote afin de maximiser l’investissement et l’image de marque de la société. Un contrat disposant de multiples clauses, dont voici quelques détails.
Le contrat signé en 2011 et initialement valable jusqu’en 2014. En réalité ce sont deux années fermes (2011 et 2012) et deux années en options (2013 et 2014). A la différence des options qui sont à l’appréciation de l’un ou l’autre partie, les modalités 2013 et 2014 (prolongé ensuite à 2015) reposent sur la clause suivante : Si le pilote termine dans le Top 3 du championnat du monde des pilotes et inscrit au minium deux victoires, son contrat est automatiquement renouvelé au profit de l’équipe avec augmentation négociable envers le pilote systématique.
Ce contrat dispose d’une clause spécifique de renouvellement comprenant la présence d’Adrian Newey au sein de la structure Red Bull Technology. Loin d’être une légende, Sébastian Vettel souhaitait que cela s’ajoute au contrat afin d’obtenir une garantie technique d’avenir. La présence de l’ingénieur anglais dans la structure technique de la marque autrichienne est désormais garantie jusqu’en 2018.
L’autre clause intéressante est celle activée à partir de 2013 et courant jusqu’à l’année 2017. Elle permet à Sébastian Vettel de décider de son avenir si le résultat de RBR est médiocre. Une prolongation destinée à maintenir sous pression le staff technique. En apparence seulement. Dans le détail cette clause, valable jusqu’en 2017, relève d’une modalité qui astreint Red Bull a un investissement de plusieurs millions d’euros par an sur une période de 5 ans. Une option préférentielle donc que c’est réservée la marque autrichienne sur son quadruple champion du monde. Dans les faits, si le pilote allemand souhaite signer dans une autre équipe, Red Bull paiera pour disposer de ses services en priorité le temps de la « pause » ente les deux parties jusqu’en 2017.
Sébastian Vettel ne dispose pas d’agent, mais appartient à Red Bull qui définie sa carrière depuis son plus jeune âge. Ces clauses illustrent parfaitement cette stratégie de la marque autrichienne envers ses pilotes.
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