Alors que Jean Todt annonce être ouvert à une révision des règlements techniques concernant la consommation de carburant durant un Grand Prix, une idée émerge sous la forme d’un compromis.
Un des principaux soucis est que les monoplaces 2014 ont été conçu autour d’un réservoir d’environ 150 litres. Ce qui limite les possibilités de changement. Certes le capteur de débit pourra être supprimé mais il est entendu qu’un certain moteur consomme plus que d’autre et que ce principe aurait un désavantage en course. Seule solution pour rester dans le cadre étant de limiter la rotation du moteur (10.500tr/min à Melbourne en moyenne). Donc moins de performances. L’autre solution pouvant satisfaire tout le monde commence à émerger : Réduire la longueur des courses.
La dernière modification importante concernant la longueur des courses remonte à 1958. Passant de 500km (3h de course) à 300km (2h de course). Ce sera la norme pour la suite. Seul le vieux Nurburgring et Monaco proposent une distance inférieure, principalement à cause de la philosophie de leur piste. Ainsi l’idée est de baisser à 270/280km par Grand Prix. Soit une réduction de 10%.
Cette idée permettra d’avoir des courses plus rapides (1h30 environ) et uniformisées sur celle du GP de Monaco. Dans le même principe certaines pistes (Singapour, Bahreïn, Abu Dhabi etc…) seront moins monotones, tandis que Monza se déroulera en 1h environ. Séduisant sur le papier. Cela permet aussi à la FOPA (Formula One Promoters Association) d’être satisfaite d’une mesure favorisant le spectacle. Mais il y a un problème.
Le problème relève de l’image. La Formule 1 devant être le sommet du sport automobile technologiquement parlant. Réduire la distance des Grands Prix, alors que la discipline passe à l’ère de l’hybride est un mauvais signal. L’intérêt de la technologie hybride sur la voiture de série est d’augmenter son autonomie. Réduire la distance est donc antagoniste au principe de base de l’introduction de cette nouvelle réglementation.
Réduire la distance des courses se compare à un cache cœur masquant la réalité de la situation et l’incapacité des décideurs de trouver une solution, pire de concevoir un règlement technique cohérent. Mais, elle permet aussi d’aborder le sujet de la durée des Grand Prix à l’heure ou la discipline se concentre comme un spectacle télévisuel.
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Bonjour,
J’aime bien vos billets et analyses, mais merci de faire un effort sur l’orthographe et la grammaire car il y a une dizaine de fautes dans cette note…
Ceci étant dit, des GP de seulement 1 heure cela ne va pas aider à remplir les gradins car il est peu probable que le prix des billets soit réduit en proportion de la réduction du temps de course. Moi je suis contre cette idée. Sans non plus aller jusqu’aux 4 heures de course en moyenne de la coupe Sprint de NASCAR, un GP de 1H30-2H c’est pour moi un bon compromis.
Sans pitié cher ami….j’attendais qu’un loulou me fasse la remarque à vrai dire…
Voilà c’est fait.
Sans rancune, ce n’était pas méchant. Je vois que les corrections ont été faites donc merci pour ça. 😉
Je reste néanmoins sur mon idée qu’une course de seulement 1H, c’est trop court à mon avis.
Une durée de GP F1 d’1h ou 200 km serait idéale. Un sprint ininterrompu sans passage par la case stand. Aucune stratégie, tout se passerait sur la piste.
Pour le GP2, 150kms et 100 kms pour le GP3.
Un GP F1 d’1 heure ou 200kms serait idéale. Un sprint ininterrompu, sans passage aux stands. Tout se passerait sur la piste.
Pour le GP2, 150 kms de course, et 100 kms pour le GP3.
Le format serait plus simple, télévisuellement parlant (comme les GP moto qui se suivent). Et niveau spectacle, place au pilotage et non à la stratégie. Ce sont des courses sprint et non d’endurance.
Cela serait sans intérêt de raccourcir les GP.
La stratégie, même ennuyeuse sur certains GP, devrait au contraire jouer un rôle plus important, vu qu’il s’agit avant tout d’un sport d’équipe et non juste un seul pilote.
Un GP plus court? Alors autant ne mettre qu’une seule ligne droite, tous les pilotes démarrent à la même ligne, et que le plus rapide l’emporte…