A Singapour la liste des équipes en difficulté d’avenir ajoutait Force India, malgré la communication de Vijay Mallya durant tout le week-end, à des noms tel que Caterham F1 Team, Marussia F1 Team, Sauber F1 Team et Lotus F1 Team. D’ailleurs les trois dernières sont la cible d’un vaste réseau d’influence. L’objectif étant de sauver ce qu’il reste de ces équipes.
Lawrence Stroll est un homme pressé. D’ici la fin du mois d’Octobre il a déjà prévenu que son projet de rachat d’une équipe de Formule 1 devra être conclu. Sur les trois annoncés dans la presse, il n’en reste deux. Sauber et Lotus.
La première cible était Sauber F1 Team. Un choix judicieux et inspiré par Gerhard Berger auprès de qui Stroll c’est tourné pour conseil. Une première approche a été formulée, informelle mais volontairement basse. Repoussée naturellement par Peter Sauber. Pour mieux valoriser son équipe.
Stroll a ensuite eu un entretien avec Bernie Ecclestone, qui lui a conseillé de rencontrer Flavio Briatore. Le conseil du duo anglo-italien à l’homme d’affaire est d’approcher les propriétaires de Lotus F1 Team, désormais ouvert à cette perspective et de formuler une offre.
La piste Marussia F1 Team n’a pas été au-delà de la rumeur médiatique. Le milliardaire canadien dispose désormais de deux cibles : Sauber et Lotus.
La première dispose de plusieurs avantages. Dans un premier temps elle dispose de liens étroits avec Ferrari. Le fils de Lawrence Stroll, Lance est sous contrat avec l’Académie de la Scuderia jusqu’en 2017. Sauber n’a encore dévoilé aucun pilote pour 2015. Enfin l’avantage est que le rachat de Sauber serait la solution la moins coûteuse. L’inconvénient est que les salaires à Hinwill sont 30% supérieurs à ceux de l’Angleterre.
Côté Enstone, si l’accord avec Mercedes-Benz est toujours dans l’attente, le binôme Maldonado-PDVSA est toujours d’actualité en 2015. Le cas Romain Grosjean est en suspension. Le problème est double. Dans un premier temps le team dégraisse fortement son personne (470 à ce jour et moins à l’avenir) et sa dette est toujours importante et le flou entourant le financement de l’équipe laisse entendre que l’investissement sera plus important que celui de Sauber.
Le quotidien helvétique suisse, Blick indique que Peter Sauber a eu un entretien avec un homme d’affaire de Singapour et que le projet russe n’est plus qu’une agitation de papier, sans espoirs.
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Ce monsieur Stroll a l’argent et est passionné c’est déjà un bon début. Si il pouvait sauver une équipe ce serait déjà bien.
Plusieurs rumeurs font état de fusion entre Sauber et Caterham également.