L’engagement de Qadbak dans le Football anglais fait une fois de plus les gros titres surtout à cause des incohérences du businessman Russell King au point de comprendre l’hésitation de la FIA sur le dossier. Pour rappel, la société basée en suisse avait reprise, via sa filiale dans un paradis fiscales, Munto Finance, le club de 4ème division, Notts County, mais la Ligue anglaise de Football souhaitait des précisions financière (voir : Mauvaise affaire pour Qadbak) )
Le 12 Octobre dernier, la Ligue Anglaise de Football demande au propriétaire de Notts Country (Qadbak), des éclaircissements sur leurs identités dans les 10 jours. Le 20 Octobre, ayant répondu (toujours discrètement) aux demandes de la Ligue concernant l’honorabilité, Notts Country indique que la période de consultation de Russell King a expirée et que son contrat ne sera pas renouvelé. Qadbak s’engageant dans la foulé à honorer les dettes du club d’ici le 18 Novembre.
Le lien avec Pyonyang
Deux jours plus tard, le 22 Octobre, Russel King est à Pyonyang, aux cotés de Kim Yong-nam, le président de l’assemblée populaire de Corée du Nord, N°3 du pays. Les raisons ? Mystère encore à ce jour selon le Guardian qui dévoile l’affaire. King était présent en Corée du Nord pour le compte d’une société suisse, SCH (Swiss Comodity Holding) . Cette société a démentie tout lien entre Notts Country et la Corée du Nord. Toutefois une présence, durant ce voyage inquiète. Celle de Nathan Willett. Et là, l’affaire se complique.
L’opacité Qadbak
Nathan Willett est le fils de Peter, lui-même un membre du conseil d’administration du club de Notts Country, mentionné comme étant impliqué dans le capital de SCH. Nathan Willett indique aussi qu’il est aussi un administrateur de Qadbak, c’est du moins ce que la Ligue de Football anglaise a compris.
L’origine des fonds Qadbak et ses liens en doute
L’enquête de la Ligue anglaise devient très compliquée. Hier, Qadbak a réglé les 400.000£ de dette du club de Notts Country plus un bonus de 150.000£. Pour quelle raison ? Le Guardian s’interroge. Comme la FIA et Jean Todt qui s’inquiète maintenant de voir cette société Qadbak comme un bras armée d’une dictature et dont l’opacité relative ne rassure pas. Même Bernie Ecclestone tente de désamorcé l’accord Qadbak – BMW depuis quelques temps.