Bernie Ecclestone et l’argent sale du monde

Dimanche, 12h, Canal+, en regardant l’émission L’effet Papillon parlant des pirates en face de Singapour, un flash : Bernie Ecclestone ne fait t’il pas de l’argent sur des pays en menace de conflit ?

Le reportage montrait des pirates qui abordent des navires pour leurs butins à l’horizon du port de Keppel Harbour, près du Détroit de Singapour. La zone a été dénoncée comme « Zone de Guerre par l’ONU » depuis quelques années et on craint une plate forme Al Kaida pour l’avenir.

Entre Singapour, déclaré en zone de guerre, la Malaisie, qui a célébré ses 60 ans d’indépendance sur le fond d’une guerre civil avec des rebelles du nord. La Corée du Sud en proie a des difficultés d’ordres sécuritaires avec un déploiement de forces armées récemment dans certaines zones pour combattre le terrorisme.

Terrorisme toujours avec Bahrain, dont on salue le système bancaire, mais celui-ci est aussi opaque que l’avait été les banques helvétiques après la deuxième guerre mondiale et qui est jugé comme « blanchisseuse d’argent terroriste » et enfin Abu Dhabi qui n’est pas à protégé, comme Bahrain d’ailleurs, d’une attaque terroriste en règle, tellement la Formule 1 est devenu petit à petit le symbole de l’économie de marché.

Enfin n’oublions pas la Chine et sa corruption, qui est le sport national au pays de l’empire du milieu, et L’Inde d’ici 2010 qui s’inquiète de plus en plus de voir le Pakistan prendre le relais de l’Iran et aussi le Sri Lanka tout proche qui devient une plaque tournante de trafic divers et variés, dont les armes.

Bref on le voit bien que selon Bernie Ecclestone, l’avenir n’est plus vraiment en Europe et aux Etats-Unis, mais bien dans des états instables, souhaitant payer minimum 30 millions de dollars par an afin d’améliorer leur image et d’offrir une vitrine au monde.

L’avenir nous dira si Bernie Ecclestone a eu raison d’investir dans ses pays jugés instables. Reste que ces pays ne représentent pas l’avenir de la Formule 1, mais bien l’instant et le présent, et que c’est finalement l’Europe qui représente l’avenir de la Formule 1 et qui subit vraisemblablement les délires de Bernie la chemise blanche, qui préfère avoir des amis politiques dans des pays émergeants à la limite de la dictature que des promoteurs privés sur le vieux continent.

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