La Formule 1 reprend les codes du divertissement

La manière dont le contenu est présenté et absorbé évolue rapidement. Aujourd’hui, nous cherchons notre contenu favori dans n’importe quel format, tout le temps et sur une quantité importante d’appareils. Physiquement, numériquement, les options de consommation sont très nombreuses. La technologie permet au consommateur de connaître son contenu favori de manière qui correspond le mieux à son style de vie. Ainsi l’industrie du divertissement est à l’écoute de la technologie.

Il m’arrive, par exemple d’attendre mon tour pour un rendez vous (médecin ou simplement au cinéma), en lisant mes fils twitter. Certain ont téléchargé les applications « Le Monde » sur leur smartphone, d’autres utilisent Facebook comme un fil d’information sur la vie de ses amis (qui devient d’ailleurs de plus en plus amis au sens large et de moins en moins une cooptation de relations). On parle d’une chose et on le montre dans les 30 secondes via une vidéo Youtube, pour appuyer son propos et échanger plus rapidement l’information. Nous twittons nos émissions de télévision préférée, nous surfons en même temps que nous regardons un programme. Bref, vous l’aurez compris, la technologie a fait évoluer nos comportements, ou alors cela était une envie qui était en chacun de nous, sans avoir le produit adéquat pour s’en servir.

Ses appareils deviennent de plus en plus intelligents et riche en fonctionnalité afin de répondre à nos attentes. Le contenu va devenir de plus en plus soutenu et nous allons être envahie de produits de marque sans vraiment le savoir, où en étant désormais conscient de la situation. La Formule 1 est un divertissement et tend à évoluer dans ce sens, comme la majorité des sports médiatiques. Les contenus vont être de plus en plus fournis par les équipes ou la discipline elle-même, gratuitement ou non.

La présentation d’une nouvelle voiture, comme il y a une semaine, ressemble de plus en plus à une superproduction hollywoodienne, avec teaser, vidéos, bande annonce, interviews, photos etc… En réalité, pour chaque équipe, la présentation d’une monoplace est aussi importante que le reste de la saison désormais. Adieu donc les grandes cérémonies du passé, mais place au mass média et à la maximisation de l’exposition qu’offre la technologie. La tendance au développement de cet aspect de la saison va évoluer encore à l’avenir. Grâce à la technologie et nos manières de consommer le divertissement. Les sponsors sont ravis de cette nouvelle exposition qui quitte le papier glacé des magazines ou des simples photos de présentations, pour tendre vers une stratégie d’exposition valorisante et dynamique.  Finalement, être sponsor aujourd’hui c’est avoir plus d’expositions et d’avantages, pour la même somme, que par le passé.




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4 Responses to La Formule 1 reprend les codes du divertissement

  1. « être sponsor aujourd’hui c’est avoir plus d’expositions et d’avantages, pour la même somme, que par le passé » est une chose bien dans le monde des voiture.il faut se lancer vers l’avant.

    • MecaTrouve dit :

      « être sponsor aujourd’hui c’est avoir plus d’expositions et d’avantages, pour la même somme, que par le passé »

      Plus d’exposition et sur beaucoup plus de canaux, avec parfois si la communication est bien faite des effets buzz intéressants. Par contre, au niveau du coût, il est peut-être plus important. Une communication cross canal est plus compliquée à mettre en place, coûte encore même quand la campagne est lancée, car il faut interagir avec les internautes et parfois réagir aux bad buzz. Si le sponsor paye la même somme et si le budget communication augmente vraiment, la part consacrée au reste diminue ?

      • Marc Limacher dit :

        Si le sponsor est touché par le bad buzz, alors oui cela aura un coût, autrement c’est l’équipe qui met en avant ses sponsors, le buzz ne coûte pas grand chose sur les réseaux sociaux.

        • MecaTrouve dit :

          Le buzz en lui même ne coûte pas grand chose en terme de diffusion. Ses coûts se repartissent en conception, stratégie de mise en ligne et aussi accompagnement (veille sur le buzz, réaction si besoin sur les réseaux sociaux, …). Ce dernier point, n’est pas négligeable. Mais effectivement ce n’est peut-être pas le sponsor qui en supporte le prix.

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